Les adolescents comparent souvent le lycée à une jungle, un endroit où toutes les différentes espèces se battent pour survivre. Dans ce Lycée il n’y a pas autant de différentes espèces quand dans la jungle mais le combat était tout aussi brutale. Tout d’abord on y trouvait les intellects, qu’on a l’habitude de simplement appelé intellos, cette espèce essaye de ce faire le plus discret possible pour ne pas être attaqué par les plus puissant et n’a qu’un but dans la vie, intégré une bonne université avec une bourse à la clé. Ensuite il y l’espèce que tous aimes appeler « populaire », l’espèce la plus haut placée sur la chaine alimentaire, cette espèce est tellement puissante qu’elle peut tout se permettre, admiré et craint de tous, rien ne les arrête et même si quelques règles son sensé le faire, elle arrive toujours à les contourner. Nous y trouvons aussi les passes par tous, qui eux s’entendent avec tout le monde, aussi bien populaire, qu’intellos, ils n’ont souvent pas beaucoup de problème sur le dos ce qui leur permet de régler les conflits entre les différentes espèces et dans tirés profits des deux côtés. L’espèce pour qui le lycée est un vrai cauchemar sont les rejetés, pour eux survivre est vraiment un petit mot, ils essaient de se faire intégrer mais sont souvent rejeté d’où le surnom, leur rôle principal dans ce Lycée : servir de souffre-douleur au populaire et ça même avec l’aide des passes partout, mais vous savez quoi ce n’est pas la catégorie la plus à plaindre. Celle qui est vraiment insultante et la mienne, je suis ce qu’on appelle une « fille facile » l’espèce que l’on méprise le plus dans ce lycée, le genre de personne que l’on évite d’avoir comme amie pour ne pas entrer dans le même cercle, la seule espèce qui n’arrive même pas à se soutenir entre elle-même puisqu’elle est beaucoup trop occupée à se descendre les une est autres pour pouvoir en sortir, le genre de personne qui n’est accepté dans aucune de ces catégories et qui essaye malgré tout de survivre dans cette jungle avec pour seule attaque la provocation.
-Lassie je peux venir chez toi ce soir ? Je me suis fait un peu d’argent, ricanait Luck en agitant son portefeuille.
-J’ai déjà quelqu’un pour ce soir connard, lui répondais-je en lui levant mon majeur.
-Dommage mais peut-être que ta mère serait libre elle, finit-il par dire en tapant la main d’un de ses amis.
-Tu n’auras jamais assez pour te payer ma mère, lui répondais-je en m’asseyant à mon bureau.
Je venais juste de rentrais dans cette salle que j’avais déjà le droit aux moqueries de la bande de Luke.
Je suis Lassie Blay et, malgré le fait que je sois complètement vierge, suis considérais comme la fille la plus facile de terminal. Tout ça à cause de mon décolleté plongeant, mes jupes beaucoup trop courtes, mes talons aigus et surtout le « métier » de ma mère.
-Lut, dis-je en me retournant pour saluer mon voisin de derrière.
-Sa…salut, me répondit il en essuyant la sueur qui venait de couler sur son front.
Je le regardais faire semblant de ranger ses feuilles de cours, de ses deux mains moites et souriait en me demandant ce qui me plaisait chez ce gars. Qu’avait-t-il chez lui qui m’attirais à chaque fois que je pénétrais cette pièce ? En y pansant il n’y avait qu’une seule réponse. Rien. Rien n’était spécial chez Jayson Kostas. Il était calme, ne parlait jamais, était même presque invisible. Ce n’était pas tout, son physique était aussi commun que sa personnalité. Ses cheveux beaucoup trop longs caché la moitié de son visage et comme si ça ne suffisait pas, ses grosses lunettes, noires, caché le reste. Alors pourquoi m’attirait-il autant ? Je ne le savais pas. Je savais une chose, il était dans ma classe depuis un bon moment mais je ne l’avais remarqué que depuis trois mois. Notre première rencontre n’avait rien de romantique mais je ne pouvais oublier les mots qu’il m’avait dits ce jour-là.
Je m’étais, encore une fois, mise dans de beaux draps. La bande à Luck, qui avait tenté d’essayer pour la troisième fois de la semaine de se payer une nuit avec moi, n’avaient pas acceptés mon énième provocation. Ils avaient donc réussi, par je ne sais quel moyen, à me bloquer dans un coin à la sortie du Lycée.
-Tu ne veux toujours pas jouer avec nous Lassie ?
-Je ne joue pas avec les enfants c’est illégal, riais-je en essayant de passé.
Luck me poussait sur le mur, je basculais au sol à cause de mes talons beaucoup trop haut. Je le regardais agressivement et essayait de me relever quand j’aperçu Jayson dans un coin. Il était complètement paniqué, beaucoup plus que moi, qui étais encore calme. Après quelques secondes d’hésitations, il avançait vers nous son portable accroché à sa main tremblante.
-La…lâcher là, ordonnait-il d’une petite voix, sans aucune assurance.
-Reste pas là gamin, riais Luck, les grands sont entrain de discuter.
-Elle…elle n’a pas l’air de vouloir discuter avec vous.
Luck se retournais et je pu mieux apercevoir celui qui était censé me sauver. Rien à voir avec les héros principaux des romans. Son corps tenait à peine debout sur ses jambes aussi fines que des cure dents. Il portait une chemise à carreau vert, attaché jusqu’au dernier bouton, qu’il avait entré dans son jean bleu foncé. Luck se mit à rire en apercevant Jayson, puis avançait vers lui sûrement pour le faire fuir. Mais au lieu de s’enfuir, Jayson lui montrait l’écran de son portable.
-Si…si vous ne partez pas je vais appeler la police…j’ai…j’ai déjà composé le numéro ! Il me suffit juste d’appuyer sur…
-C’est bon respire Batman. On se casse les gars.
Luck et sa bande s’en allèrent non pas sans regarder une dernière fois Jayson. Celui-ci se précipitait vers moi après avoir vérifié qu’ils étaient bien partis.
-Tu vas bien ? Me demandait-il en me tendant la main.
-Merci, lui répondais-je en la saisissant.
Je remontais la manche de mon haut qui avait baissé en même temps que la bretelle de mon soutiens gorges et me mit à rire quand je le vu tourner la tête.
-Tu ne devrais pas les provoquer comme ça sinon ils risquent de croire que tu es vraiment ce genre de personne.
-ce genre de personne ?
-Oui…une personne qui…avec n’importe qui…je veux dire… comme…je suis désolé.
-Comme ma mère ? Riais-je en ramassant mes cahiers.
-Ce…ce n’est pas ce que je voulais dire, s’excusait-il en m’aidant.
-Oui mais tu le pensais. Et qu’est-ce qu’il te fait dire que je ne suis pas comme elle ? Nous avons les mêmes gênes après tout.
-Je sais que tu n’es pas comme…je veux dire je sais que tu n’es pas ce genre de personne. Tu agis juste comme ça pour ne pas qu’ils voient que ça te blesse. C’est ta façon de te protéger.
-Qu’est-ce que tu en sais ?
-Je le sens c’est tout, me répondit il en me tendant les cahiers.
Je le saisis, il s’en allait, en marchant difficilement, surement encore en train de se demander, tout comme moi, d’où le courage lui était venue soudainement.
Le lendemain il arrivait en cours pleins d’ecchymose sur le visage. Quand je lui ais demandée ce qu’il c’était passé, il m’avait sorti qu’il était tombé dans les escaliers mais je savais que la bande à Luck y était pour quelque chose. Je voulais lui faire remarquer que se genre de marque ne pouvait pas parvenir des escaliers mais me suis maintenu pour ne pas blessé sa fierté. Depuis j’avais essayée chaque jour de crée une amitié entre nous deux, tentative qui avait complètement échoué, puis par la suite je compris que c’était beaucoup plus qu’une amitié dont j’avais envie. Ça ne semblait pas être le cas pour Jayson, il était bien complètement indifférent, j’avais beau lui lancé des appelles de fart bien plus qu’évidents et des avances plus qu’avancer rien ne marchait avec lui.
-Qu’est-ce que c’est ? Lui demandais-je en montrant une feuille qui était posé sur la table.
-Mon devoir de maths, me répondit-il sans quitter la feuille des yeux.
-On avait un devoir à faire ? Lui demandais-je.
Jayson levait la tête pour me regarder, surpris par ma question et alors que ses yeux devaient ce dirigeait vers mon visage, ils s’attardèrent sur mon décolleté.
-On ne change pas un homme, souris-je en le regardant.
-Je suis désolé, me répondit-il en baissant à nouveau la tête.
-Tu es désolé ? Alors laisse-moi copier ton devoir de Maths.
Sans lui laisser le temps de répondre je me déplacer pour pouvoir me poser à côté de lui, Jayson éloignait sa chaise une fois que je fus assise et poussait la feuille vers moi.
Je n’en avais rien à faire du devoir de Maths, de toute façon j’avais décidée que l’école n’était pas fait pour moi après avoir reçu mes notes catastrophiques de troisième, dans ma tête je n’avais qu’un but ; me rapprocher le plus vite possible de Jayson. Aujourd’hui était le dernier jour de cours et je n’avais fait aucun progrès avec lui, il allait ce passait 2 mois avant les examens de fin d’année et il était hors de question que je le laisse le temps de m’oublier pendant cette période. Je devais faire en sorte qu’il ne m’oublie pas, que je marque une partie de ses souvenirs.
Ce n’était pas gagné.Tout d’abord parce que c’était difficile de commencer une conversation avec lui, il ne répondait que par des phrase courtes qui était si précise qu’il m’était impossible de poser d’autre question, ensuite parce que les seules fois où il ouvrait la bouche, Jayson était beaucoup trop nerveux pour construire une phrase complète et la dernière, et ce que je considérais comme le plus gros problème, Jayson ne croisait jamais mon regard, il ne regardait même pas mon visage, je ne pense même pas qu’il sache à quoi je ressemblais. Et comme toutes les fois où nous nous trouvions ensemble, je savais que cette heure de cours allé être une heure de silence interminable mais aujourd’hui j’avais mon plan, je n’allais pas le laisser s’échapper comme ça.
A la fin du cours Jayson sortie rapidement de la classe pour se rendre au cours suivant. Je le regardais s’enfuir en souriant, car je savais qu’aujourd’hui j’aurais ce que je voulais.
***
Il était 17H30 et mon plan allait commencer maintenant. J’étais posé sur le capo de la Ferrari Rouge de Jayson et attendais en tapant mon talon sur le sol. Après quelques minutes il arrivait et me regardait surpris avant de s’avançait vers moi.
-Tu me ramène ? Demandais-je en souriant.
-O…oui, me répondit-il après un petit moment d’hésitation.
Il s’avançait vers moi pour m’ouvrir la porte. J’entrais et m’attacher de la ceinture pendant qu’il entrait, lui aussi, du côté conducteur.
-L’a…l’adresse ? Me demandait-il en me montrant le GPS du doigt.
Je notais celle-ci, puis nous démarions encore une fois dans un silence absolu, mais cette fois je ne comptais pas laisser ce silence s’installé trop longtemps.
-Tu comptes faire quoi en attendant les examens ?
-Rentrer chez moi, me répondit-il doucement.
-Chez toi ?
-Je ne suis pas d’ici, m’apprenait-il en se concentrant sur la route. Je suis juste venu étudier cette année.
-La chance. Ça te donne une excuse pour quitter ce trou paumé.
-Et…et toi ?
-Coincé ici avec mes vieux.
-Ah…
-Dis Jayson, tu penses faire quoi après le Lycée ?
-A…aller en fac de médecine je pense.
-Fac de médecine ? Wow ! Quoi que sa ne m’étonne pas de toi. Vu tes notes je suis sûre que même Harvard te donnerait une bourse.
-No...je…et toi ?
-Moi ? Peut-être à reprendre la relève de ma mère, souriais-je narquoisement. Elle commence à se faire vielle.
Le silence s’installait à nouveau et pour la première fois depuis longtemps je regrettais d’avoir abordé ce sujet. Le « travail » de ma mère était un sujet qui mettait beaucoup de personne mal à l’aise et apparemment Jayson n’était pas une exception.
-Désolée, m’excusais-je en regardant la fenêtre.
-No…ce n’est rien…je trouve ça bien que tu n’en ais pas honte.
-Ouais, riais-je pensant qu’il avait complètement tort. Tourne à gauche et on sera arrivé.
Nous arrivions ensuite devant mon palace blanc, plus vraiment puisque le blanc avait laissé place à un jaunâtre décoré de quelques moisissures. Je le regardais en souriant.
-Tu veux rentrer ?
- No…non je dois aller…
-C’est trop sale pour toi ? Lui demandais en souriant. Ou c’est que tu as peur des rumeurs et ne veux pas rentrer chez la prostituée ?
-Non…je…
-Rentre alors, lui dis-je en ouvrant la porte de la voiture.
-O…ok.
Nous marchions sur l’herbe jaune du jardin et arrivions devant la porte en boit, qui avait joliment était décoré des marques de coup de point de mon père. Je passais la clé dans la serrure. Aujourd’hui il n’y aurait personne. Maman était surement allée rejoindre les seules copines qui voulait encore parler avec elle, puisqu’elle ne pouvait le faire que l’après-midi, ayant des clients le soir, et mon père était surement en train de se souler dans le seul bar du village, en se plaignant de sa femme à tout ceux qui voulait l’entendre. Contrairement à ce que vous pensez mes intentions était purs. Jayson ne parlait pas en cours, peut-être qu’il n’était pas à l’aise là-bas et peut-être qu’il le sera plus chez moi. De toute façon je savais que Jayson ne tenterais rien, il était beaucoup trop gentil pour essayer quelque chose.
J’ouvrais la porte, en jubilant déjà de mon plan qui avait presque réussi, quand ce que je vu enlevais le sourire sur mon visage.
Ma mère se trouvait devant nous, en sous-vêtement dans les bras d’un homme à moitié nu et rigolant à chacun des baiser qu’il déposé sur son coup. Il était beaucoup trop tôt pour que ce soit un client, et papa était toujours là pour récolter l’argent après l’acte, de peur qu’ils s’en aillent sans payer, c’était déjà arrivé plusieurs fois. De plus le sourire qu’elle avait sur le visage n’était pas le sourire qu’elle réservait à ses clients, elle était réellement heureuse. Maman ne souriait « vraiment » rarement, j’étais la seule à pouvoir le voir, papa aussi ne savait pas, puisque, tout comme à ses clients, à lui réservait le même sourire. Moi je l’avais vu se vraie sourire, plusieurs fois petite et toutes ces fois était lorsque papa ne se trouvais pas à la maison, quand elle jouait avec moi aux poupées, qu’elle m’avait acheté en cachette ou quand elle me préparait le matin pour aller à l’école, le simple fait de me voire grandir la faisait sourire mais ce sourire disparaissait doucement en même temps que je grandissait pour laisser place à son sourire de « travail », comme je l’appelais, pourtant aujourd’hui il était réapparut, et papa n’était, une fois de plus, pas la pour le voir mais contrairement à avant il ne m’était pas réservé. Aujourd’hui ce sourire était pour cet inconnu vêtu d’un simple caleçon.
Une fois qu’elle eut ouvert les yeux, elle se pétrifiait sur place et posait ses mains sur sa poitrine comme si ça cacherait quelques choses.
-Ché…chérie mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu ne devais pas finir à 17H ?
-Il est 17H, lui fis-je remarquais, plus énervé que je ne l’avais jamais été.
-Ah…déjà. Je n’ai pas vu l’heur passé je…
-Va t’habiller, la coupais-je sèchement.
Sans rien dire, elle prit l’homme par le bras et tout deux s’en allèrent dans la chambre de mes parents. Je le regardais entrer en pensant que si papa venait à les voir entrer dans celle-ci il serait hors de lui. Je soupirais ensuite et regardais le sol. Est-ce que le plan que je prévoyais depuis des mois allait être gâché en quelques secondes. Je fis mine d’être à nouveau calme et regardais Jayson en souriant.
-Si tu veux t’enfuir c’est maintenant, lui dis-je en lui montrant la porte de la tête, si elle revient se sera trop gênant pour le faire.
-Elle est où ta chambre ? Me demandait-il en se grattant l’arrière de la tête.
Je sourie et avançait vers une chaise de la cuisine en lui faisant signe de s’assoir. La cuisine et le salon était dans la même pièce. Nous pouvions juste voir la délimitation grâce au canapé.
-On y est, lui répondais-je en lui montrant le canapé.
- Ah, répondit-il en se posant sur une chaise.
-La mienne à été perquisitionnée pour les clients de ma mère, riais-je en sortant deux verre du placard. Mon père refuse qu’elle fasse ses affaires dans leur chambre donc c’est moi qui dois payer.
-Le travaille de ta mère ne plait pas à ton père ?
-ça doit ne pas lui plaire pour qu’il garde la face.
-Comment ça ?
-Ma mère faisait ça bien avant de rencontrer mon père mais elle avait décidé d’arrêter quand elle est tombée enceinte, à ma naissance mon père à insisté pour qu’elle recommence, riais-je. Il lui a sortie l’excuse des couches et du lait à payer. Bien sûre ce n’était pas la vraie raison. Mon père est beaucoup trop feignant pour travailler mais le problème est que malgré ça il rêve de devenir riche, il devient fou devant l’argent, il serait même prêt à me vendre si ça lui donnerait de quoi s’acheter une bière. Tu devrais le voir compter les billets sur cette table pendant que ma mère et dans la chambre avec ses clients ; Un vrai psychopathe.
-Ah, répondit-il simplement.
-Tu bois quoi ? J’ai que de la bière et de l’eau.
-On n’a pas l’âge légal pour boire, me fit il remarqué.
- Personne ne le sera, lui répondis-je en chuchotant.
-De…de l’eau s’il te plait.
-Comme tu veux.
J’ouvris le robinet et remplis les deux verres pour ensuite les posés sur la table. Dès qu’il fut posé Jayson l’attrapait et le vidait entièrement.
-Tu devais avoir soif, riais-je en me posant sur la chaise en face de lui.
-Il…il fait chaud, répondit-il en touchant son front.
Je souriais, puis plaçais mon coude sur la table, de façon à pouvoir poser ma tête sur ma main, et le regardais en me demandant ce qui allait se passer maintenant.
-Chérie tu peux m’aider à changer les draps ? Demandait ma mère vêtue de sa chemise de nuit.
-Je suis occupée, lui répondais-je sans prendre la peine de me lever.
-Chérie tu…, commençait-elle en entrant dans la cuisine.
-J’ai un invité, la coupais-je en lui montrant Jayson.
Ma mère s’arrêtait et regardait Jayson avant de se mettre à rire.
-Tu dois être un camarade de classe n’est-ce pas ?
Je soufflais en sachant exactement ce à quoi elle penser. Ma mère pensait, comme tous les gens de ce foutus village, que j’étais en tout point comme elle, et vu que je devais être comme elle, je devais aussi avoir ses gouts, donc au lieu d’une personne comme Jayson je devais être intéressé par une personne comme papa ou comme le gars à moitié nus qui l’a tenait dans les bras il y a quelques minutes.
-O…oui, lui répondis Jayson en se levant. Je…je suis Jayson ravis de vous rencontré, se présentait-il en lui tendant la main.
-Tu es sûre, rit-elle en la serrant. Moi je trouve sa plutôt embarrassant pour une première rencontre.
-Maman ne le met pas mal à l’aise, la réprimandais-je sévèrement.
-Je…je…je n’ai rien vu ! Heu…si…mais je vais tout faire pour oublier, lui répondit-il en baissant la tête. Désolé.
Ma mère se mit soudainement à rire et je le fis aussi en le regardant paniquer.
-Il est marrant, sourit-elle en caressant le haut de sa tête. Mignon mignon.
-Enlève ta main, lui répondais-je en me levant pour attraper son bras.
Ma mère éclatait à nouveau de rire quand son bras se trouvait dans mes mains, ce qui fit rire Jayson lui aussi, je souriais en pensant que les choses se passaient bien pour l’instant.
-Bébé je ne peux vraiment pas prendre une douche ?
Je me retournais pour voir l’homme sortir de la chambre, toujours vêtu de simple survêtement. Cette situation était embarrassante, ma mère en robe de nuit, son amant avec presque rien sur lui sortant de la chambre de mes parents et l’homme qui me plaisait dans la même pièce, il ne pouvait pas avoir pire comme situation, mais je restais positive, tout irait bien tant qu’il n’arrivait pas.
C’était bien trop demander, je savais que j’avais souvent le contraire de ce que j’espérais. Il fallait que la porte d’entrée s’ouvre juste à ce moment et que mon père s’y trouve, encore une fois, complètement soul. Je voulais analyser la situation, peut-être que je pourrais encore sauver le coup mais tout se passa beaucoup trop vite. Mon père avancer vers l’homme, ma mère se plaça devant lui pour le protéger, mon père la pris alors et la poussa au sol. Jusque-là tout se passait normalement, enfin je veux dire ça ne changeait pas de d’habitude, mais ce qui se passa après ne devait pas arriver, mon père se mit au-dessus de ma mère et commençait à lui envoyer des coups violents.
-Je t’ai dit pas notre chambre, criait-il tout en continuant à la taper.
Je restais pétrifiée, cette situation n’était jamais arrivée, je devais faire quelques choses mais mes jambes ne voulaient pas bouger. Quand j’eu enfin repris mes esprits, je me précipitais vers ma mère et me mit au-dessus d’elle. Ce devait l’arrêter, il devait s’arrêter puisque j’étais sa fille mais il continuait à taper très forts, je criais et pleurer à chacun de ses coups mais rien ne le faisait se stopper.
-Lassie, sanglotait ma mère.
Je pleurais de plus en plus fort quand tout à coup je ne sentis plus rien, je me tentais doucement à lever la tête et vus Jayson essayé de maintenir au sol mon père tant bien que mal. Je me levais et les regardais gigoter dans tout les sens. Ma mère en profitait pour ce lever et attraper la main de l’homme pour ensuite s’enfuir par la porte encore ouverte, je la regardais s’en allait en sanglotant encore une fois. Mon père poussait violement Jayson au sol et partie à la poursuite de ma mère, je regardais la porte pendant que Jayson s’approchait de moi.
-Tu vas bien ? me demandait-il en attrapant mes épaules.
-Ils sont partis, répondis-je en regardant la porte. Elle est partie.
Je venais de prendre des coups à sa place et elle avait quand même préférée sauver cet homme. Ce n’était pas la première fois que ma mère s’enfuyait de la maison avec un homme, je le savais elle n’était pas heureuse avec mon père, c’est pour ça que je l’aider souvent à s’enfuir, même si je devais supporter le caractère plus que mauvais de mon père pendant son absence, mais là, elle l’avait vu ; il m’avait donné des coups, et elle était quand même partie.
Je me levais rapidement et partie vers le tiroir pour y sortir un couteau et le placer sur mon poigné.
-La…Lassie…qu…qu’est-ce que tu fais ?
-Personne ne veut de moi ! Ils sont partis ! Ils vont tous partir ! Il faut que je m’en aille, chuchotais-je. Je dois m’en allait.
Sans dire un mot il s’approchait de moi et arrachait le couteau de mes mains. Il attrapait ensuite mon manteau pour que nos regards puissent se croiser.
-Alors pars avec moi, me dit-il doucement.
Il n’avait pas bégayé et c’était bien la première fois que je voyais autant d’assurance dans ses yeux. Il lâcha mon menton pour me tendre sa main et sans savoir pourquoi je l’a saisit. J’attrapais mon sac et nous sortions de cette maison à qui je ne devais que de mauvais souvenir.-------------
Résumé: Que feriez vous si demain l’homme qui vous plaît, que vous croyez le plus simple et banale au monde vous révèle qu’il est en vérité le prince d’une île inconnue et l’un des descendent lointain de Poséidon ?
Lassie Blay est ce que l’on appelle une fille facile, tout le village en est persuadés, il faut dire qu’en connaissant ses parents il était difficile de lui collé une autre étiquette. Sa mère était la seule prostitué du village et son père, lui, était connue pour son alcoolisme qui duré depuis de bonnes année déjà. Pourtant, malgré tous ça, un homme avait osé la défendre, cet homme n’était en rien le style de Lassie, elle ne l’avait d’ailleurs jamais remarqué avant qu’il ne décide d’aller à son secours, il était petit, maigre, donné l’impression de toujours se faire habiller par sa mère et n’arrivais pas à sortir un mot sans bégayer. Il s’appelait Jayson Kostas, est c’était encore plus dure pour elle de l’oublier après avoir connue son nom. Lassie était étrangement attirée par Jayson Kostas, elle ne connaissait rien sur lui mais s’est sans aucune hésitation qu’elle avait décidée de le suivre sur son île dont elle n’avait jamais entendu parler au par avant, Siopis. Les habitants de Siopis étaient plus étranges les uns que les autres, personne ne lui adressait la parole et tous le monde lui lancer des regards méfiants quand elle oser mettre les pieds hors du château, le plus bizarre dans tout ça c’était qu’après l’avoir emmené sur cette île, Jayson avait complètement disparu, aucun membre de sa famille ne voulait donner d’explications à Lassie, sa mère, La reine de Siopis lui avait juste annoncé froidement « Le prince est mort ». Elle ne pouvait pas le nier, elle l’avait vu de ses propres yeux ce noyer dans l’eau du lac mais quelque chose clochait, aucun enterrement n’avait eu lieu et aucun corps n’avait été retrouvé, la famille et les habitants ne semblait même pas toucher par la mort de leur prince qui était pourtant appréciés de tous.
Mais que ce passait-il donc sur cette île et où était passé son Jayson Kostas ?--------
Song: Song Ji Eun - Don't look at me like that
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Instagram: Not_Rapunzel_Anymore
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Crazy Hoodie Girl
Novela Juvenil" Comment tout a commencé ? Comment suis-je devenue Hoodie la cinglée ? Était-ce au moment où j'avais décidé de sauter par cette fenêtre ou peut-être au moment où j'avais décidé de ne jamais me séparer de ce Sweat à capuche ? Je ne le serais peut-êt...