Chapitre 6

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-"Mademoiselle Allister, Mademoiselle Allister..."

Je suis complètement dans les vapes, j'entends une voix féminine qui essaye de me réveiller. J'émerge lentement, je tente difficilement d'ouvrir les yeux, je vois légèrement flou. Ma vue commence à s'éclaircir quand je papillonne des paupières.

Une jolie brune avec un grand sourire est penché au dessous de ma tête, autour de son cou un stéthoscope rouge et elle est vêtu d'une blouse blanche.

-" Bonsoir, Mademoiselle Allister? Je suis le docteur Clarence, comment vous sentez-vous?" Me demande t-elle avec douceur et inquiétude.

-" Je...je...oh wow, j'ai mal à la tête." Repondis-je en m'appuyant sur mon coude pour tenter de me redresser, la main gauche sur la tête.

-" Ne vous redressez pas, restez allongé."

-" Qu...que s'est il passé? Et où je suis?" Demandais-je tout en regardant autour de moi, ne sachant pas où je suis. Ce qui est certain, je ne suis pas à l'hôpital, la chambre est luxueuse et grande, avec une décoration boisé et épuré. Une bibliothèque orne le mur à droite de la porte d'entrée, de grandes fenêtres où les rideaux noirs à reflet doré sont à moitié tirés.

-" Vous vous êtes évanouie, rien de très grave, vous avez fait une crise d'hypoglycémie. Le repas vous a été préparé, il faut manger mademoiselle Allister."

-" Oui je me souviens que ma tête tournait et que....je suis où Docteur Clarence?"

-" Au manoir de Monsieur C.Davies."

-"Je vous demande pardon? Non, non, je vais rentrer chez moi tout de suite." Dis je totalement paniquée et essayant de me lever.

-" Il est hors de question que vous partiez, Mademoiselle Allister, vous n'êtes pas en état!" S'exclama le docteur.

Je me lève et me mets debout, je vacille un peu mais je suis déterminée à rentrer chez moi, je ne veux pas rester une seconde de plus ici. Je m'aperçois que mes vêtements, son sur une chaise près de l'entrée. Je jete un coup d'oeil sur ma tenue. J'ouvre grand les yeux, choquée. Je porte une chemise masculine blanche sans pantalon.

"C'est pas vrai, je porte sa chemise! Mais qui m'a changé?"

Voyant, que je ne l'écoutes pas, le docteur sort de la chambre et je l'entend appeller Monsieur C.Davies.

"Merde!"

J'enlève la chemise, la jete sur le lit, m'habille en deux secondes, prend mon sac et sort de la chambre. Je regarde autour de moi, tout est immense, c'est sûr c'est un vrai manoir! Je vois des escaliers, je descend en vitesse, je me focalise sur les escaliers sans me préoccuper de l'agencement des lieux et essaye de trouver la sortie du manoir, je cours, vois une porte grand porte en bois vernis avec des poignets en or, j'ouvre et me retrouve à l'extérieur.

"Zut, il pleut!"

Je dois rentrer chez moi, je prend mon courage à deux mains et commence à descendre les quelques marches qui me séparent de l'allée centrale où est garé une voiture hors de prix. Mais tout d'un coup, je me sens projetée en arrière, sa main puissante entoure mon bras gauche, je me trouve dans ses bras, mes mains sur son torse musclés et puissants, son odeur ambré et imposant s'invitent à mes narines. Je pousse un cri de surprise.

-" Mademoiselle Allister!" Prononça Monsieur C.Davies d'une voix autoritaire et glaciale. Son visage est fermé et ses sourcils sont froncés comme si j'avais fait une grosse bêtise, prise la main dans le sac.

-" Lâchez-moi!" Criais-je, mes yeux ancrés dans les siens.

Nous restons quelques secondes à soutenir nos regards puis il me lâche. Encore une mauvaise idée de ma part, je regrette déjà ces mots, je me sentais tellement bien dans ses bras mais il était hors de question de me laisser dominer par cet homme arrogant!

Je sens que l'adrénaline retombe, je marche deux pas, manque de tomber dans les escaliers de l'entrée, ma tête me faisait affreusement mal. Je me sens soulevée, son bras gauche sous mes bras et l'autre en dessous de mes genoux.

-" Arrêtez d'être têtue! Je décide que vous le vouliez ou non, faites vous à cette idée rapidement. Vous allez vous changer et allez au lit. Le repas vous sera apporté, vous avez tout intérêt à tout manger!" M'ordonnais je.

Je n'avais pas la force de me battre, j'acquiesce mais ce n'était que partie remise. 2-0 pour Monsieur C.Davies. Il va falloir que je remonte mon score.

¤¤¤

Une gentille dame m'apporte mon repas, un plateau garni d'une entrée, un plat et un dessert. je la remercie chaleureusement, pendant qu'elle sort de la chambre, je fixe mon plateau. Le toast à l'avocat et au saumon fumé me fait de l'oeil, je reste figée, hésitante, me demandant pourquoi il m'avait emmené chez lui alors qu'il me déteste...

Je sens cette odeur qui n'appartenait qu'à lui, celle qui éveille en moi des sensations nouvelles, celle qui me fait fantasmer à en faire battre le bas de mon ventre. Je sentais sa présence, je lève légèrement la tête, je le vois adossé sur le mur prêt de la porte d'entrée. Le rouge me monte aux joues, je me rend compte que je ne suis pas couverte, pourtant sa chemise, les jambes complètement nues.

-" Mangez Mademoiselle Allister!"

-" C'est plus fort que vous hein? Je vois bien que ça vous amuse de me voir dans cet état, riez bien."

Je le vois s'approcher lentement, tel un félin guettant sa proie. Il s'approche dangereusement jusqu'à qu'il atteigne le lit, son torse ferme et musclé est gonflé près à faire péter les boutons de sa chemise, son regard sonde le mien, un frisson parcourt mon corps, je serre les cuisses pour ordonner au mon bas de mon ventre d'arrêter ses battements, je retiens mon souffle, il est tellement séduisant, ressaisis toi Cassi!

Il approche son visage du miens, sa chemise est légèrement entrouverte et remarque sur le creux de son cou une cicatrice qui à l'air de descendre bien plus bas. Je la fixe et me demande comment il a eu ça. Sa bouche pulpeuse et humide s'ouvre et me susurre avec mépris et dédain:

-" Je ne vous supporte pas, prenez des forces et partez!"

Ses paroles me poignardent le cœur, je sens mes larmes monter mais me retiens de toutes mes forces pour ne pas lui donner cette satisfaction.

-" Très bien Monsieur C.davies. Nous sommes d'accord pour une fois!"

Il se redresse, me toise et sort de la chambre. À ce moment, j'entends:

-"Aydan! Aydan chéri, où es-tu?" Appelle une voix féminine.

Il n'est donc pas célibataire...



Cassi et le Milliardaire ☆Terminé☆ ( En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant