Je me réveil sur ce qui me semble être un lit, dans l'obscurité totale. Il me faut à peine quelques secondes pour que ma vue s'adapte à la noirceur de la pièce. Il n'y a aucun bruit, aucune lumière.Je me lève et m'accroche au mur, ma tête tourne et ma vue semble brouiller malgré le fait que je n'y vois presque rien. Je fait le tour de la pièce à la recherche d'un interrupteur, mais il n'y a rien.
Des pas proviennent de l'extérieur, des talons raisonnent; ceux d'Ana je suppose. Mais où suis-je d'ailleurs ? La dernière fois j'avais une pièce plus lumineuse.
Le verrou de la porte grince et j'entends la poignée se baisser. Je retourne à mon lit. La porte s'ouvre en grand sur la sublime silhouette d'Ana. Elle porte une robe en dentelle assez courte d'un rouge sang assorti à son rouge à lèvres et ses sublimes escarpins vernis.
Ses cheveux sont tirés en chignons, comme toujours et ses lèvres s'entre-ouvre sur sa magnifique dentition blanche écarlate.- Bienvenue en enfer, me salut-elle.
J'écarquille les yeux. En enfer ?
Je n'y suis jamais allé réellement, je n'était que dans l'entre deux.- Prépare-toi, tu as rendez-vous avec Hadès.
Elle referme la porte me laissant dans l'obscurité la plus complète, une nouvelle fois. Elle me referme à clefs et la faible lumière de l'ampoule illumine la pièce.
Mes yeux peine à s'ouvrir à cause du changement de lumière. Ils s'y habituent rapidement et mon regard se pose sur une petite armoire noire au fond de la pièce. Je m'y dirige et l'ouvre.
Le seul vêtement qui s'y trouve est une robe noire à manche. Je l'enfile sans tarder, je suis bien heureuse que je ne puisse pas voir mon reflets, je dois avoir l'air affreuse.
La porte se déverrouille une nouvelle fois et je me place en face. Elle s'ouvre sur Ana, elle me sourit et s'avance à moi.
- Ça fera l'affaire. Suis-moi.
Je sors et constate qu'Hugo et Charles sont aussi convier. Ana ouvre la marche en ondulant des hanches, comme à son habitude, je lui emboîte le pas suivit d'Hugo et Charles. Ont se croirai dans une prison, juste avant l'exécution.
- J'ai l'impression d'avoir dormis pendant des jours, je grogne.
- C'est exactement ça, cinq jours précisément, me répond Ana.
Nous longeons les couloirs jusqu'à se trouver devant une immense porte noire aux poignées rouge.
- Asseyez-vous là où votre nom est inscrit, ne parler que quand la parole vous ai donné et je vous en supplie, ne dites rien qui pourrait vous enfoncez.
Ana pousse les portes et nos regards se pose sur une table pleine de monde. Ana se place au bout, Charles et Hugo à sa droite et je m'installe à sa gauche.
Les minutes passent est chacun balaie la pièce du regard. Celui d'Ana fixe la porte, Charles à l'aire perdu dans ses pensées, Hugo joue avec sa fourchette et les autre occupants de l'espace sont inanimés.
Après vingts longues minutes d'attente, l'horloge sonne est la porte s'ouvre en grand. Tous les regards sont braqués sur l'entrer. Des pas suivit d'un bruit sourd s'avance. Je lève la tête. Hadès se tient en bout de table, sa fourche à la main.
La dernière fois que je l'ai vue, la pièce était baigner d'obscurité, je ne le voyais quasiment pas. Cette fois ci, je remarque sa démarche et la couleur de ses cornes. Noir et petite.
- Cela fait plaisir de vous voir chères amis, dit-il en nous faisant un grand sourire.
Il sourie a Ana, et je comprend ce qu'il se passe entre eux. Il prend place et appelle -à l'aide d'une cloche- un homme.
L'homme arrive et Hadès lui murmure quelque chose. Le dîner apparaît sur la table puis l'homme disparaît.
- Qu'attendez-vous pour manger ?
Tous se mette à dévoré pendant que je les regardent. Mon regard se pose sur Hugo et Charles, leurs mains son en sang, griffé et leurs visages portent quelques cicatrices.
Ana et Hadès se lance quelques regards avant qu'Ana pose ses yeux sur moi.
- Mange Naomi, Hadès n'aime pas sa. Tu devrais...
- Je n'ai pas faim.
- Prendre des forces, termine t-elle en insistant sur chaque mots.
- Je ne savais pas que vous étiez ensemble...
Ana me fixe surprise, puis elle détourne le regard sur son assiette.
-Le repas ne te plaît pas ? Demande Hadès en me fixant du bout de la table.
- L'appétit manque...
- Et bien elle va devoir venir, il te faut de la force pour la suite.
Il lance un sourire maléfique à Ana, et un homme au fond de la pièce se dirige vers un grand rideau rouge. Mon regard par du rideau à Hadès.
- Qu'avez-vous fait d'Alec ?
Tous me regardent surpris que j'ouvre la bouche sans que la parole m'ai été donnée.
- Naomi, chut... commence Ana.
- Il est là où il doit être.
- Où sa ?
- Tu es bien curieuse, trop même...
Les garçons me regardent et me font signe que je devrais me taire, ainsi qu'Ana qui me donne un coup de pieds.
- Bien, puisque mademoiselle n'a plus faim, nous allons pouvoir commencer.
Tous se lève et se dirige vers le rideau, je les suit. Hadès se place à gauche du rideau et Ana à droite.
- Mes chère amis, voici ce que nous attendions, depuis maintenant cent ans que nous faisons cela, j'espère que celui-ci collaborera.
Le rideau tombe et mes yeux ne peuvent s'empêcher de fixer intensément l'objet se trouvant derrière. La lumière apparaît et je n'en crois pas mes yeux, il s'agit d'Alec.
Je reste stupéfaite, je sens deux bras me retenir, ceux de Charles, il sais très bien quels sont mes intentions.Je le regarde, il porte des traces de fouet sur des plaies qui semble ouverte mais pas assez profonde pour qu'elles soient dangereuses. Il a les bras attachés en l'air et la tête baisser, cette vision m'horrifie et je me tourne, la tête coller contre le torse de Charles.
Charles me retourne de force, pas qu'il le veuille, non, plutôt par obligation quand je vois le regarde que Hadès lui lance.
Les larmes montent à mes yeux, je n'arrive même pas à les retenir, ne me dite pas que je l'aime...
Une larme dégouline le long de ma joue, Alec l'a vue. Il me regarde, avec de la haine, du mépris, du dégoût.
J'essuie ma joue et regarde Ana, elle aussi me regarde. Elle compatis. Elle n'a pas l'air d'apprécier ce qu'ils lui a fait.
- Et bien et bien, dis l'homme de tout à l'heure, il n'a pas l'air de vouloir coopérer !
- En effet, répond Hadès. Amène moi un fouet, ordonne t-il à l'homme.
Il obéit. Charles relâche l'emprise qu'il porte sur moi. L'homme reviens, avec le fouet. Il le donne à Hadès et en moins de trois secondes il lui afflige trois coup.
Je me retourne dans les bras de Charles, il pose une mains sur mes cheveux et me dis que tout ira bien. Les larmes glisse sur mes joues et je ne peux pas regarder. Je ne peux pas le regarder. Je croyais être un être dépourvu d'aimer, dépourvu d'émotion autre que la colère, mais me voilà pleurer pour un garçon, pour lui.
Il y a quelque temps je n'aurais jamais imaginé pleurer pour lui. Et si j'aurais su plus tôt ce qu'ils allaient lui faire je n'aurais jamais accepté la mission ! Je regarde la scène du coin de l'oeil, cacher derrière la foule.
Hadès le fouette et le publique l'acclame. Je n'ai qu'une envie: me faire fouettée à sa place.
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Ange ou Démon
ParanormalDurant des milliers d'années, Hadès remontait sur terre pour capturer des humains, les tuer et les emmener avec lui en enfer. Après avoir exterminé une ville entière, Zeus décida de l'enfermer de nouveaux aux enfers pour ne plus jamais pouvoir en so...