Chapitre 32: Naomi

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Je cherche désespérément la chambre d'Ana. Alec est au bout, les larmes ont pris place sur mon visage et ne cessent de couler. Je ne peu pas les arrêter, s'il meurt je mourais avec lui.

Je traverse les couloirs regardant chaque inscription sur chaque porte puis je tombe sur celle d'Ana. Je frappe et avant d'avoir une réponse je l'ouvre.

- Ana, dis-je presque incompréhensible due à mes pleures, c'est Alec... il... il ne va pas bien.

Elle enfile un peignoir et nous courons à travers les couloirs jusqu'à lui.

Elle essaie de le réveiller mais il ne ce réveille pas, elle lui lance un verre d'eau et il bouge, la vie ne semble pas avoir quitter son corps, pas encore.

Soulager de savoir qu'il n'est pas encore mort je me mets à pleurer de joie. Ana essaie d'enlever les chaines en entrant une pince à cheveux dans la serrure mais ça ne marche pas.

- Où peut bien être cette putain de clef merde ?!

Elle tourne en rond et semble bien réfléchir, puis elle s'arrête, comme ci elle avais trouver.

- Je vais allez la chercher, mais j'aurais besoin que tu préviennent Charles et Hugo, tenez vous prêts car quand je l'aurais libéré, nous n'aurons qu'une vingtaine de minutes pour partir d'ici.

J'hoche la tête.

- Un hochement de tête ne suffit pas Naomi, demain je vais allez la chercher entre le déjeuner et le dîner, demain soir nous partirons. Tu les préviendras !

- Oui.

J'essuie mes larmes et Ana donne de l'eau et à manger à Alec qui l'avale difficilement. J'ai cru l'avoir perdu.

- Je vais préparer un sac avec le nécessaire, je le déposerais demain matin dans ta chambre, tu le prendras demain soir, rendez-vous ici. Maintenant, va te coucher, Hadès fais parfois des rondes...

- Mais, Alec... il...

- Il va passer la nuit, je vais m'en assurer. Maintenant repose toi, tu en as bien besoin.

À contre coeur je quitte la pièce et retourne dans ma chambre, le coeur lourd, les yeux brouiller de larmes et la tête qui tourne.

••

Comme elle l'avais dit, elle à poser le sac dans mon armoire et nous nous dirigeons dans la salle. J'ai prévenues les garçons de notre plan.

Nous prenons place autour de la table et attendons Hadès qui est en retard, comme toujours, mais ce matin il à l'air furieux.

- Mes chère amies, nous avons un sérieux problème. Deux démons de la fausse ce promène dans les enfers.

Tous le monde émet un « oh » bien plus fictif que naturel.

- Je compte sur vous pour me les amener ! Celui qui les trouvent sera récompensé !

Puis il ce lève et nous le suivons vers Alec. Il le fouette, une fois, deux fois, trois fois, mais je ne peu pas regarder.

Soudain, me viens une idée, je me recule dans la foule avec discrétion et prend une pomme, puis je retourne à côté de Charles et la laisse rouler jusqu'à la porte dans un fracas assourdissant. La pomme percute une chaise avant de foncé dans la porte. Hadès ce retourne.

- Attrapez les ! Hurle t-ul sur les démons qui cours dans tout les sens.

Nous les imitons, mais nous courront dans nos chambres le temps que Hadès se calme.

J'attend patiemment l'heure du déjeuner, je n'ai que ça à faire de toute façon. Puis Ana arrive, et nous prenons le chemin, je n'ai toujours pas faim, pour ne pas changer, et je sais bien que Hadès veux fouetter Alec.

Quelques coup de fouet plus tard, je vois Ana tourner de l'oeil et s'évanouir captant l'attention de Hadès qui accourt vers elle nous ordonnant de le laisser.

J'attend derrière les grosses portent et je vois Hadès porter Ana et l'allonger sur une table. Je me recule, il tourne la tête dans ma direction. Puis il quitte la pièce et j'accourt vers elle.

- Ana ?

- Profite-en pour allez voir Alec, il sera là d'une minute à l'autre.

Je court vers Alec avec un verre d'eau et lui donne.

- Tu sais, dit-il difficilement, j'ai entendu quand...

Il tousse à s'en décrocher les poumons.

- Chute, garde des forces.

- Moi aussi, je t'aime.

Ces mots me font sourire, un immense sourire, puis j'ai entendu des pas et je me suis précipité derrière la table, encore sous le chocs des papillons qui dansent dans mon ventre. Il est arriver avec Magnus, et dès qu'ils ont eu le dos tourner j'ai couru dans ma chambre attendant le signal qu'Ana me donnera pour me dire qu'elle sera partie.

Elle j'a rien voulu me dire, et j'ai peur pour elle autant que j'ai peur pour nous. Je sais que tant qu'elle restera avec Hadès, Alec ne craint rien. Mais le temps qu'elle disparaîtra pour chercher la clefs, Hadès pourra torturer Alec autant qu'il le voudra et cette constatation me fait l'effet d'un coup de couteau dans le ventre.

Mon coeur se serre et mes poumons peinent à se remplir d'air. J'ai l'impression que des litres d'eaux remplissent mes poumons et que quelque chose compresse ma poitrine. Je suffoques et me mets à vomir de l'eau, des litres d'eaux sur le tapis au pied de mon lit.

Ma gorge se serre et je manque d'air, je suffoque de plus en plus vomissant encore et toujours de l'eau. Je peine à reprendre mon souffle et quand enfin je respire normalement je me laisse tomber contre le mur.

Les larmes ont séchés sur mes joues et ma robe est entièrement trempée. Je la retire et me place sous la fine couverture. Il à beau faire au moins cinquante degrés en enfer, je suis glacée.

Les secondes deviennent des minutes et les minutes deviennent des heures sans que je n'ai de signes de Ana. Je ne pensais pas que ça prendrait autant de temps, mais il faut dire qu'ici je n'ai pas la notion du temps.

Si j'ai l'impression qu'il s'est écoulé des heures depuis que j'ai vomis un lac, ils s'est peut-être écoulé une demi heure ou moins. Je vais devenir barge si je reste enfermé ici.

Ange ou Démon     Où les histoires vivent. Découvrez maintenant