Chapitre 28: Ana

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Comme je l'avais dit, Hadèd était de bonne humeur pour sa nuit. Et dire que ce soir ce sera pareil.

Par obligation, j'enfile une tenu dans le même style que celle d'hier, mes escarpins et mon manteau. Ensuite je me dirige dans les appartements de Hadès.

Il m'attend, assis sur le lit, deux verre a la main. À ma vue, il ce lève et me tend un verre que je saisit. Je n'aime pas ça du tout. Il ne parle pas et me regarde, je ne le regarde même pas dans les yeux.

Sûrement lasser d'attendre pour jouer, il prend ma coupe et la pose à côté de la sienne, puis il pose sa main sur ma joue et m'embrasse.

Rebelote... Et dire que j'y ai droit continuellement, contre mon gré.

••

Je me réveille, ses bras autour de mon corps, cette fois-ci j'ai dormis. Il lève sa tête et m'embrasse dans le cou.

- Pour une fois que tu dors.

J'ouvre de grand yeux et il ce mets au dessus de moi, tenant sur des bras.

- Oui, je sais que tu ne dors pas, je sais tout.

Puis il ce penche pour m'embrasser avant de ce lever et d'allez dans la salle de bain.

Je prend une grande inspiration et me lève. J'entend l'eau de la douche couler, malgré que Hadès n'est pas dessous.

J'enfile mon manteau quand il ce montre dans l'encadrement de la salle de bain, entièrement nue. Je ferme les yeux, par réflexe.

- Tu viens ? Me demande t-il.

- Non, je vais y allez de mon côté.

- Ce n'était pas une question.

J'enlève mon manteau et le suit. Je pense que je n'aurai jamais la paix avec lui.

••

Nous sommes réunis, à table, Hadès est à l'heure et toujours aussi souriant. Il me lance quelques regards, que suit les deux folles. Bien sûr qu'elles sont jalouse, j'ai à envier, mais ce n'est pas mon but. C'était celui de Hadès, il voulais me rendre irrésistible, avant je n'étais pas comme ça. Maintenant, il dit que la frange fait encore plus sexy.

- Bien, l'ange n'a pas encore coopéré, donc nous allons encore le torturer, souffle Hadès en riant.

Puis il ce lève et le rassemblement se rapproche d'Alec. Il à l'air plus mal en point qu'hier et il a besoin de prendre des forces. Je n'ai qu'une chose à faire et je sais qu'elle ne me fera gagner que quelques heures, mais cela pourrais suffire.

Je m'approche de Hadès, pose une main sur son épaule et colle mes lèvres sur son oreille.

- Tu es sûr que tu veux faire ça maintenant ? Tu ne voudrais pas plutôt...

Je me mors la lèvre, je joue encore de cela, après qu'il m'ai demander de jouer devant certaine personne, je m'étais juré d'arrêter.

- Là, c'est toi qui en demande. Ce ne serai pas une ruse ?

- C'est toi qui vois.

Puis je me recule, ondule des hanches bien plus que d'habitude et sort.

J'entre dans la pièce juste en face et attend quelques minutes. Je n'ai pas entendu de coups de fouet, c'est plutôt bon signe.

Les portent ce sont ouverte et des pas résonnent dans le couloir, puis les plus lourds.
J'attend dix secondes puis je sort et me dirige tout droit vers Alec, attrapant un verre d'eau et un bout de pain au passage.

Je le fait boire mais il refuse de manger.

- Mange, mange dépêche toi !

- Manger pour mourir ? À quoi ça sert ? Demande t-il difficilement.

- Ça serre à te garder encore un peut. Fait le pour Naomi.

Il grimace.

- Je sais que tu l'aimes, et même si elle ne le dis pas, elle t'aimes aussi.

- Dans tout les cas, je finirais là-bas, dit-il en désignant la fausse avec le peu de force qu'il lui reste.

- Je n'ai pas beaucoup de temps, si il apprend que je suis ici il me fera pire que ce qu'il te fait. Mange !

Je lui tend le pain et il en croque un bout.

- C'est juste un moyen de gagner du temps.

••

- Tu es en retard, me dit froidement Hadès assis sur le lit.

- J'ai eu un problème avec ma tenue.

En faite je n'ai pas chercher. Je l'ai allumer, maintenant il faut l'éteindre...

••

Je suis toujours là, dans ses bras. Je soupire, il dort, je le peux uniquement là. J'attend patiemment qu'il bouge, mais il ne bouge pas, il ne ce réveille même pas. Je suis dans l'obligeance de retirer son bras et de filer à la douche le plus discrètement possible.

Qui à le malheur de le réveiller... mieux vaux ne pas y penser.

••

Nous passons le plus de notre temps autour de cette table. Hadès, encore arriver en retard. Il à encore les marques de l'oreiller sur sa joue, ce qui fait rire silencieusement John, l'homme à côté d'Hugo.

Comme après chaque dessert, nous nous levons et l'accompagnons devant Alec, qui n'a toujours repris aucune force. Je n'ai pas vraiment eu le temps de revenir le voir depuis ce matin, il faut dire que le dernier repas à été... mouvementer.

D'abord, John m'a regarder, Hadès est très... possessif, ce qui lui appartient ne peut être regarder uniquement par lui. Finalement, je compte bien me marier avec lui, l'enfer m'appartiendrai et je pourrais le contrôler autant que lui.

Alec serre les dents, encore, Naomi essaie du mieux qu'elle peut de regarder ailleurs, Hugo semble au bout de sa vie et Charles ne me regarde même pas. Je me dégoûte à moi-même de coucher avec Hadès.

Et dire que je pourrais avoir tellement mieux. Je ne suis pas une sainte, mais je mérite bien un homme respectueux et attentionné, qui me répète chaque jours qu'il m'aime, qu'il me le fait comprendre et qu'il me drague comme au premier jour. Si je ne serai pas promise à Hadès, c'est avec Charles que j'irai.

C'est le seul qui possède ces caractéristiques que j'aime tant chez un homme. Hadès n'en possède pas le quart, et ça ne m'étonne pas. Et dire que dans une autre vie, tout aurais été différent...

Ange ou Démon     Où les histoires vivent. Découvrez maintenant