Chapitre 31: Alec

374 37 0
                                    


Je regarde tout ces visages content qu'il me fasse du mal, puis je regarde ces quatre démons, Hugo regarde dans le vide, Charles tiens Naomi et tous deux me regarde, Ana regarde Hadès et fait une drôle de tête à chaque coup de fouet qu'il m'afflige.

Puis mon regard s'attarde sur Naomi, je ne veux pas lui causer d'ennuis, mais je donnerai tout ce que j'ai -cet à dire pas grand chose dans ces circonstances- pour la prendre dans mes bras, malgré le fait qu'elle m'ai traîné ici, je sais que ce n'était pas entièrement volontaire.

Le contact que ses lèvres ont eu sur les mienne s'estompent peu à peu, le goût est déjà partie. Mon corps est entièrement en sang, des traces de fouet sur chaque partie de mon torse, mais je ne montre pas ma douleur, si je le faisait il aurai le sentiment d'avoir gagner.

Et je me tais, le regarder dans le noir des yeux parfois, je sais bien que personne ne l'ose mais il ne me fait pas peur. J'espère réellement que Naomi va trouver une solution pour nous tirer de là, car oui je l'aime et je sais qu'elle m'aime aussi, alors je voudrais qu'elle vienne avec moi, dans le seul endroit dans lequel nous serons en sécurité; le paradis.

Malgré que la congrégation n'approuverais pas, ils n'ont pas fait grand chose -si ce n'est que de me mettre en garde- quand ils ont bien vue que j'étais entouré de démons, ils me doivent bien ça.

Après que Hadès est donner son spectacle et qu'encore une fois, je n'ai pas coopéré, ils partent tous, me laissant dans l'obscurité.

J'ai envie de sombrer, ma tête penche lourdement en avant et mes yeux commence à ce fermer. Je vois la fin, je suis déjà mort, donc je ne vois pas de lumière, je ne vois rien du tout. Puis je suis secouée, je relève la tête malgré la douleur et ouvre les yeux sur le visage apeuré de Naomi.

Elle me tend un verre d'eau et une assiette mais je n'ai pas la force d'ouvrir la bouche.

- S'il te plaît, me supplie t-elle.

J'ouvre la bouche, elle me donne à boire, puis à manger, puis de nouveau à boire, puis elle me regarde.

- Je suis désolée, vraiment désolée.

- Arrête de t'excuser, dis-je en serrant les dents.

Elle me regarde, puis je la regarde. Des cernes ont pris place sous ses magnifiques yeux bleu, due au manque de sommeil depuis qu'elle est arriver, son sourire à disparue emportant avec lui tout le peps qu'elle dégageait. Ses cheveux sont tirés en un affreux chignon bas raté, qui lui donne un air de fille qui ne prend pas la peine de prendre soin d'elle, mise à part si c'est réellement le cas.

Ma respiration ce fait plus lente et j'ai l'impression que mes poumons ne se remplissent plus d'air, je commence à suffoquer.

Naomi reste là, sous le choc.

Je reprend ma respiration lentement mais mes poumons ne peuvent plus contenir autant d'air. Mes paupières sont lourdes, tellement lourdes, j'ai mal, une douleur insupportable. Ma tête sombre en avant et je n'ai pas la force de la relever.

- Reste avec moi, s'il te plait, me supplie Naomi entre deux sanglots, je t'en supplie Alec, reste avec moi.

Elle pose sa main sur ma joue et relève ma tête mais elle est trop lourdes, c'est trop dure de la tenir, je la laisse tomber en avant.

- Alec s'il te plaît, dit-elle en pleurant de plus belle.

Je n'ai même pas la force de lui répondre.

- Je vais chercher Ana, dit-elle, je reviens, on va trouver une solution je te le promets. En attendant, ne t'endors pas d'accord.

Je l'entend, mais je suis dans l'incapacité de lui répondre.

- Je... je t'aime, murmure t-elle plus loin.

Sur ces derniers mots, j'essaie de relever la tête mais la force manque, ça fait mal, tellement mal, je ne sent même plus mes membres. J'ai l'espérance qu'elle va revenir et que je tiendrais le coup, mais je ne garantis rien.

Puis je la revois, elle. Elle avais le don de rendre n'importe quel chose banale extraordinaire. Je me souviens délicieusement de son sourire, semblable à celui de Naomi mais moins pétillant. Avec ses grands yeux noisettes elle me transperçait l'âme. Il m'a fallut des mois entier pour pouvoir la toucher, et quand je l'ai fait je ne l'ai plus jamais quitter.

J'étais son ange gardiens puis je suis rapidement devenu plus. Angela m'avais prévenu, mais je ne voulais pas l'écouter. J'étais aveugler par l'amour et elle m'avais dit qu'à cause de ce sentiment j'allais tout perdre, et j'ai tout perdu. Mon humanité s'est envolée avec elle quand elle est morte et mon angélisme s'est volatilisé quand mes ailes sont tombées.

Je ne méritais pas ça. Je le croyais du moins. Me renvoyer sur Terre était une chose, mais me retirer mes ailes en était une autre. Des dizaines d'hommes et de femmes subissent le même sort que moi, enfin... subissaient.

Depuis quelques années, Zeus a cesser d'envoyer des anges sur terre, et il y règne un vrai chaos. Mais c'est lui le chef, c'est lui qui vois. Je ne comprend même pas pourquoi Poséidon ne reprend pas les rennes. C'est vrai quoi ? Il aurait peut-être fait de meilleurs choix. Ou alors de pires choix. Finalement, je ne sais pas ce qui se serait passer dans d'autres circonstances, alors à quoi bon me mettre ça dans le crâne ?

Ange ou Démon     Où les histoires vivent. Découvrez maintenant