°•𝓼𝓮𝓬𝓸𝓷𝓭 •°

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Le jeune Na sentant un regard insistant sur lui releva la tête.

Des yeux sombres et froids le transpercèrent, des yeux qui le firent légèrement frissonner.
Puis il passa à ses cheveux aussi noirs que ses yeux,  son teint pâle,  ses lèvres rosées, son grain de beauté particulier quand il tiqua.
Il connaissait ce garçon, du moins de vue, depuis plusieurs années déjà ils étaient dans la même classe.
Lee Jeno.

Le rosé étant extrêmement sociable avait essayé plusieurs fois de parler au noiraud, mais celui ci l'avait simplement ignoré, ne posant qu'un léger regard sur lui, signe de son indifférence palpable. Alors Jaemin avait abandonné ayant sûrement une trop grande fierté, il l'avait laissé, retournant avec ces deux meilleurs amis et oubliant ce rejet.

Oui c'était ce même Lee Jeno qui ne détachait son regard de sa silhouette.
Il semblait perdu, étonné, en tout cas c'était les seules émotions qui ressortaient de son visage glacial.
Le décoloré essaya de chercher son regard mais impossible de le faire réagir alors il comprit:
"- Oh euh tu peux t'asseoir, enfin si tu veux. Ça ne me dérange pas. dit-il adressant un sourire gêné au plus grand des deux.
Ce dernier daigna enfin accorder de l'attention à Jaemin, après plusieurs années, Jeno venait de placer un premier vrai regard dans les yeux du plus jeune de quelques mois. Cependant il n'ajouta rien et s'assit dans le même silence que celui qui l'avait accompagné jusqu'à son endroit de réconfort.

Le Na ne pleurait plus, trop surpris par l'apparition soudaine de son ''camarade de classe'', et il ne dit rien laissant le noiraud dans ses réflexions, du moins c'est ce que son visage laissait transparaître, un intense réflexion, voire même douloureuse.
Il ne voulait pas l'interrompre, il n'en avait pas le droit, et pour dire quoi ?

Et la pluie continuait d'accompagner les deux garçons.

Le bruit des gouttes frappant le sol, les feuilles des arbres, et leurs vêtements désormais trempés.

L'odeur qui envahissant l'air, ni trop forte ni trop légère. Une odeur qui se faisait remarquer sans pour autant s'imposer comme une violence de la nature.

La pluie les reconfortait.
Elle les apaisait.
Elle les bordait.
Presque comme une mère dont ils avaient besoin.
Ou plutôt une épaule sur laquelle se reposer.

Cette même pluie, elle créait une étrange connection.

Et tous deux l'avait ressentit.

𝐰𝐞'𝐫𝐞 𝐢𝐧 𝐭𝐡𝐞 𝐫𝐚𝐢𝐧 ও 𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛Où les histoires vivent. Découvrez maintenant