Chapitre 27

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« I'm scared to get close and I hate being alone
I long for that feeling to not feel at all
The higher I get, the lower I'll sink
I can't drown my demons, they know how to swim »

Varien ft Andrew Zink, Can you feel my heart

Trad (de moi) :

« J'ai peur de me rapprocher et je hais être seul

Je désire ce sentiment de ne rien ressentir du tout

Plus haut je vais, plus bas je sombrerai

Je ne peux pas noyer mes démons, ils savent comment nager »


— Ce tremblement de terre était l'œuvre de l'Agent Gaïa, intervint soudain une femme que je ne connaissais pas.

Blonde, grosse poitrine et regard charmeur, elle était magnifique de la tête aux pieds. En la voyant, Dorian s'écarta de moi. Pourquoi ?

— Alors l'USRP est entré en action. Est-ce qu'Ingrid est parmi eux ?

— Ingrid ?

Dorian posa sa main sur ma tête, tout sourire. Il me prenait vraiment pour une enfant.

— C'est en partie grâce à elle que je me tiens là à tes côtés. Elle travaille pour moi.

Son attention se porta de nouveau vers la femme.

— Quitterie, va-t-en immédiatement. Je ne veux pas que ta couverture soit davantage exposée.

Quitterie partit aussitôt, laissa sa place à quelqu'un d'autre dont la colère défigurait le visage. Malgré tout, je le reconnaissais.

— Papa, tu es aussi là ?

— Bien sûr que je suis là. Tu m'as appelé, je suis venu.

— Tu es tout de même en retard, releva Dorian.

Mon père furieux, se tourna vers lui.

— Retire tes sales pattes de ma fille, jeune délinquant. Quant à vous, pointait-il Ryan et les autres. Ne pensez même pas à faire du mal à Layla.

— Nous ne ferions jamais de..., tenta de calmer Anselm.

— Je ne t'ai pas autorisé à parler jeune homme !

Il était vraiment énervé.

— Truffe de loup, murmurais-je à son encontre.

— Qu'as-tu dis Layla ?

— Tu es une truffe de loup ! Pourquoi est-ce que tu t'énerves comme ça ?

— Parce que j'ai été inquiet ! J'ai été enfermé, interrogé. On a voulu me soutirer des informations sur toi. Te savoir à Colombe...J'ai cru en mourir bon sang !

Un sourire sur le visage, jamais je ne m'étais autant senti aussi heureuse qu'à cet instant. Il y avait Dorian et mon père, tous les deux venus affronter le pire pour me sortir de là.

— Ah, voici notre moyen de transport.

Une voiture. Non, un bus. Un bus arrivait droit sur nous, s'arrêtant pour nous prendre. Je reconnu le conducteur, l'ami de mon père qui m'avait arraché mes souvenirs.

— Bonjour les enfants, bienvenue dans le bus de la libération.

Chacun monta, à l'exception de Ryan, qui m'arrêta. Dorian, attendit également dehors en voyant cela.

Les Psychiques - Laisse-moi partirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant