Chapitre 17

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Mordiable !! J'avais totalement oublié de publier la suite, 对不起 🙏

Pour ma défense, j'étais totalement absorbée par mes trente-six mille nouveaux projets (Neo Telesis, Luslindy, le concours de couvertures qui n'a pas suffisamment de succès pour commencer, la suite de Laisse-moi partir et d'autres histoires sur mon autre compte x) ).

Bref, je ne vous embête pas plus avec mes excuses et je vous présente la suite ^^

 ***


« I am the clown with the tear away face

Here in a flash but gone without no traceI am the "who" when you call, "who's there ?"I am the wind blowing through your hair.I am the shadow on the moon at nightFilling your dreams to the brim with fright »

Marilyn Manson, This is Halloween

Trad (de moi) :

"Je suis le clown à la face déchirée

Ici en un clin d'oeil mais partit sans laisser de traces.

Je suis le "Qui" lorsque tu appelles "Qui est là ?"

Je suis le vent soufflant dans tes cheveux.

Je suis l'ombre sur la lune la nuit

Remplissant tes rêves à ras-bord de terreur.



Les phobies étaient des peurs irrationnelles, menant bien trop souvent à des situations loufoques pour ceux qui en étaient témoins, bien moins amusantes lorsqu'on les vivait.

Je n'avais pas vraiment de phobie, ni même de peur.

En fait, j'avais souvent eu l'habitude d'avoir peur de la nouveauté, mais comme toutes les nouveautés, on s'y habituait. Une fois que l'on connaissait les situations dangereuses, les créatures nouvelles, la peur n'avait plus raison d'être.

Certaine de ne pas être coulrophobe, je supposais tout de même être normal d'avoir peur en ce moment.

Je me trouvais dans un couloir. Des tableaux étranges y étaient accrochés. Des tableaux avec le mot « Labyrinthe » écrit sur ceux de droite, « Perdu » sur ceux de gauche.

Et au fond de ce couloir se tenait une clown. Il souriait, ou bien son maquillage souriait. J'étais malaisée par ce personnage. Les clowns étaient fait pour être marrants, amicaux, des symboles rigolos et rassurants, non ? Alors pourquoi celui-ci tenait dans ses mains...Il tenait dans ses mains...

Moi.

Ce clown tenait dans chacune de ses mains une tête à moi. Deux têtes dont le cou sanguinolent laissait filer de la chair et de la peau arrachée avec brutalité, ainsi qu'un bout de la colonne vertébrale. Et était-ce un morceau de trachée qui pendouillait ?

« Je vais vomir »

Un rire échappa au clown qui se mit à secouer les têtes, dansant sur place. Son véritable sourire apparaissait derrière son maquillage rouge. Des dents pointues, tachées de sang.

Les Psychiques - Laisse-moi partirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant