V.

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V.

Deux semaines plus tard...

Assise en permanence avec le groupe, on joue au Président dès le matin puisque notre professeur de Littérature n'est pas venue sans prévenir.

Je suis assise près de Ladji et c'est Halima qui nous surveille. Il n'y a que nous et quelques autres gens.

Comme d'habitude, elle nous jette des regards noirs.

HALIMA - Leïla tu arrêtes de crier ou tu viens devant.

Leïla se tait en l'insultant dans sa barbe.

- C'est à toi de jouer L...

Je me tais en le surprenant entrain de sourire à Halima. Instantanément, je recule avec ma chaise et lui mets un coup dans le bras.

Je peux vous dire, que cette fois ce sont mes nerfs sui sont montés. Alors lui, il peut se permettre de sourire à la pionne mais quand je dis que quelqu'un est mignon je mérite de me faire jeter au sol.

Ladji lève la tête vers moi, surpris.

- TU TE FOUS DE MOI ?! hurlai-je en lui poussant la tête.

Hystérie partie deux.

Il fronce les sourcils pendant que je vois Halima sourire.

LADJI - Y a quoi ?

- FERME LA TU ME FAIS PETER UN CÂBLE ! TU ME FAIS PÉTER LES PLOMBS !

HALIMA - Eh tu arrêtes de cri-

- FERME TA GUEULE TOI !

Et là, sans réfléchir j'ai donner une énorme gifle à Ladji en voyant Halima sourire.

Je suis sûre qu'il y a un truc entre ces deux connards de merde. Je suis pas folle.

- TU VAS M'DIRE CE QUI S'PASSE ENTRE ELLE ET TOI T'AS COMPRIS ?!

Ladji se lève.

LADJI - Mais arrête là t'as serré ou quoi !?

- DIS MOI ! Tu... tu la baises elle aussi c'est ça ?

HALIMA - EH ESPÈCE D'IMPOLI JE TE PERMETS PAS DE M'PARLER COMME Ç-

... - OH ! Y s'passe quoi ici ?!

HALIMA - Hasni emmène cette sale folle et impoli dans le bureau de la directrice, je supporte plus son insolence. En deux semaines, elle m'a manqué de respect trop de fois.

- VAS TE FAIRE FOUTRE SALE PUTE ! J'SAIS QUE TU BAISES AVEC MON MEC ! ET TOI LADJI WALLAH TU VAS M'LE PAYER ! C'est fini... FINI T'AS COMPRIS ! hurlai-je en sortant de table pour courir dehors.

CARMEN / LEÏLA - Attends Merlia !

Je l'entends se lever brusquement derrière moi mais je m'en vais. Les larmes coulent sur mes joues.

Je le sais. Je suis amoureuse pas conne. Il la baise et c'est sûr. Elle a trop une tête de bien baisée cette salope. Je les déteste tous.

M E R L I A . [II]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant