Tandis qu'il termina de se rhabiller, assise sur son fauteuil je m'allumai une cigarette. Il me regarda faire sans rien dire et lorsque tout son corps fut à nouveau recouvert il s'appuya sur le bord du bureau pour se retrouver face à moi.
- Alors ?
Il ne me suffit que d'une demi seconde pour me rendre compte que son ton n'avait plus rien avoir avec celui prit durant notre récent ébat.
- 7363 Wilson Boulevard, Los Angeles répondis-je sans même le regarder
Il lâcha un petit cri de satisfaction
- C'est ça que j'aime dit-il plus que satisfait
Le travail, l'argent et le pouvoir voilà ce qui intéressait Riley. Rien d'autre n'avais d'importance à ses yeux, sa famille, il était le dernier de sa lignée, ses amis, en avaient-ils vraiment ?
Je venais de lui donner l'adresse qu'il attendait depuis des mois, une adresse d'une vielle maison abandonnée contenant soixante-cinq kilos d'héroïne autrefois à lui qu'il devait vendre à un vieux malfrat, mais qui, après réflexion, préféra finalement ne pas débourser un sous et la lui voler.
Grosse erreur.
Ayant à la suite de ça quitter le pays, lui et la cam avaient disparus. En volant cette drogue ce n'est pas Riley qu'il trahit mais toute la mafia de l'Est. Nous l'avions alors traqué dans tous le pays mais pas que, dans les pays voisins aussi. Nous avions mis des mois avant de le retrouver et ce n'est qu'il y a quelques jours que nous avons eu l'agréable surprise d'apprendre qu'il était de retour au bercail.
Riley d'humeur impulsive à tout d'abord opté pour la manière forte, qui aurait juste fini en bain de sang. Je réussi finalement à le convaincre de nous rendre à la soirée qu'il organisé la nuit dernière pour soutiré à l'un de ces gars l'adresse ou il planquer la cam. Ainsi une fois sur les lieux il fera ce qu'il faudra pour que plus jamais cela ne se reproduise. C'est donc moi qui fut chargé de cela. La mission fut très facile. Un joli décolleté, une bouteille de whisky et le tour était joué. Un de ces fidèles et loyaux compagnons me donna l'adresse en moins de temps qu'il ne fallut pour le lui demander. Évidemment que pour le remercier de ce petit renseignement ce n'est pas à contre cœur que je terminai la nuit à ses côtés. Et puis, j'ai toujours aimé les bruns.Riley attrapa son téléphone
- Dans dix minutes je veux trois voitures prêtes à partir, Chang et Wesley viennent avec moi et dis à Darren de s'occuper de l'affaire Johnson pendant mon absence.
Une fois finit il raccrocha, attrapa sa veste et se dirigea vers la porte.
-Qui est Johnson ? Demandai je alors subitement
Il s'arrêta sans se retourner
- Personne répondit-il un peu trop rapidement
Je me levai d'un bond, il avait recommencé.
- Tu m'avais promis
- C'est pas c...
- Menteur ! je lui balançais la première chose que je pu trouvai sur son bureauIl se baissa rapidement évitant l'agrafeuse de justesse
- Tu m'avais juré que tu arrêterais avec tout ça. On en a pas besoin ! Nos caisses sont pleines, la cam, les faux billets nous rapportent plus que ce que l'on n'auraient jamais pu imaginer. Mais non ce n'est jamais assez pour Monsieur Riley ! Il lui en faut toujours PLUS! Je lui balançais à nouveau un nouvel objet. Il se décala de peu tandis que le cendrier dans lequel je venais d'écraser ma clope se brisa en mille morceaux.
Dans une colère noire, et trop occupé à cherchai un nouvel objet à lui envoyer je ne le vis pas arriver. Il attrapa mes poignets avec force et me tira afin de me coller contre le mur. J'essayais tant bien que mal de me défaire de son emprise mais c'était définitivement impossible, je baissai les bras.
- Tu me dégoute balançai-je en lui lançant mon pire regard.
Il eu un moment d'arrêt et un sourire narquois s'afficha sur son visage.
- Ce n'est pas ce que tu disais tout à l'heure répondit-t-il d'un air pervers.
C'est un regard remplit de haine que je lui lançai.
Il me libéra enfin sans pour autant se reculait.
- Ne me regarde pas comme ça Skye. C'est un gros client qui va payé très chère ce qu'il est venu chercher.
J'eu un regard de dégoût et hochai négativement la tête.
- Tu m'avais juré.
- Je sais Skye mais tu sais c'qu'on dit, les affaires, c'est les affaires termina t'il en riant.Écœurée de ses paroles, je lui crachai au visage. Il ne bougea pas, sortit un mouchoir et s'essuya.
- Tu ne vaux pas mieux qu'ton père balançai je froidement
Il se détourna de moi et s'apprêta à partir lorsque finalement il fit volte face.
Sans que je m'y attende, une puissante main vint s'abattre sur ma joue. Une sensation de brûlure grandit. Mes jambes vacillèrent et avant de m'étaler sur le sol, il me retenus.
Il attrapa mon menton d'une main tandis que l'autre s'occupa de me retenir par la taille.- Ne fais plus jamais ça.
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Phœnix
Romance« Mais pourquoi étais-je ici ? Qui était-il ? Que comptait-il me faire ? La peur m'envahit en une fraction de seconde. Et des milliers de questions m'assaillirent. Je devais trouver un moyen de quitter cet endroit. Mais comment ? - Je dois aller a...