Indicible.
Voilà le seul mot qui me venait en tête en l'a regardant. Tant de caractère, de force et de courage dans une si petite personne. J'en étais impressionné. Une incroyable beauté. Un regard désarçonnant, un doux visage, une bouche légèrement rosée, une crinière de lionne. Des courbes généreuses et bien dessinées. Si je ne l'avais pas précédemment touché en l'a portant jusqu'au lit j'aurais cru qu'elle n'était pas réelle. Un ange descendu des cieux. Ou bien un démon échappait des enfers. Je ne m'étais pas encore décidée. Surement des deux.
Une pure merveille.
Il me suffisait de la regarder pour perdre tout contrôle, toute volonté. Près d'elle plus rien n'avait d'importance, je ne pensais à rien si ce n'est à elle. Je pourrais plonger dans ses yeux et ne plus jamais en ressortir. Je pourrais rester là à l'a contemplé toute la nuit. J'aimerais à nouveau pouvoir l'a toucher, pouvoir effleurer sa peau du bout de mes doigts. Je voudrais l'étreindre de toutes mes forces pour ne plus jamais l'avoir loin de moi. Pour que cette sensation de plénitude que je ressens lorsque je suis près d'elle ne disparaisse pas. J'aimerais caresser son cou, mordiller ses lèvres et passer ma main entre ses cheveux.
Mais qu'est-ce que je raconte ?
Je devais me reprendre, je ne devais pas la laisser avoir le moindre pouvoir sur moi. Je ne pouvais pas me le permettre et il était hors de question qu'une paire de nibard qu'ils soient magnifiques ou non possèdent ne serait-ce qu'un infime contrôle sur moi. L'enjeu était trop grand, les risques bien trop nombreux et les conséquences tout aussi importantes. Rien ne pourrait me contourner du chemin vers le pouvoir et de la vengeance.
Parce que je m'appelle Briac Parker est que la vengeance compte pour moi, bien plus que quiconque sur cette terre.
- Je t'ai détaché seulement pour te prouver ma bonne foi.
Arborant mon éternel masque d'indifférence je me rapprochai dangereusement d'elle jusqu'à presque l'a touché. Dans l'évidente volonté de paraître menaçant.
- Si par malheur il te prenait encore une fois la ridicule envie de t'échapper, sache que cette fois-ci je ne prendrais plus la peine de te courir après. Je ne gâcherais plus de matériel médical pour toi et je n'userais plus l'énergie de mes hommes inutilement. Essaye une fois de plus de t'enfuir et je te fais la promesse que la seule chose que je t'offrirais sera une balle en pleine tête.
Un long frisson parcourut tout son corps. Ses yeux perdirent leur éclat et un voile de peur obscurcit son regard. Feignant l'indifférence je lui tournis le dos, m'apprêtant à partir.
- Tu trouveras des affaires de rechange dans la salle de bain.
Une fois avoir quitté cette diablesse et passait le pas de la porte j'eus la forte impression de pouvoir enfin respirer. Comme si près d'elle je m'étais automatiquement arrêté de vivre. Comme si mon souffle ne m'appartenait plus et avait été prit au piège. Comme si j'étais devenu quelqu'un d'autre.
À présent libéré de cette emprise, mes ambitions et autres projets jaillirent dans mon esprit. Soulagé de m'être retrouvé, je rejoignis le groupe dans le grand salon.
- Eh bien, on ne t'attendait plus ! Mais qu'est-ce qui t'a pris tant de temps ? m'interrogea Liam
- Tu sais c'que c'est, business is business se moqua Seth
- La ferme Seth balaçai-je froidement
- Plus sérieusement Briac on n'a un problème
Il termina sa phrase en se levant, nous nous dirigeâmes alors tous les six dans la salle d'opération.
D'un simple mouvement de tête je l'incitai à continuer.
- D'après mes sources, des hommes de Cooper auraient été repérés à la frontière américano-mexicaine ainsi qu'à la frontière américano-canadienne.
Attestant ces arguments il déposèrent simultanément plusieurs clichés. Y jetant un coup d'œil rapide je reconnus immédiatement le style des hommes de main de l'ennemi.
- Oui et alors ? Qu'est-ce que cela peut me faire qu'il renouvelle ses stocks de cock ? ironisai-je
- C'est bien ça le souci, ce ne sont pas des stocks de cock qu'il renouvelle mais des hommes répondit-il
- Il recrute des hommes auprès de nos alliés ! s'insurgea Liam
- Et qui te dit qu'il n'achète pas des armes et des services pour nous faire la peau ? intervint Seth
- Liam, Steven préparez vos passeports, vous partez en voyage ! annonçai-je subitement, vous irez d'abord au Canada rallier Alexandru et ses sbires. Ils pourront nous apporter des hommes ainsi que des explosifs. Nous sommes en très bons termes et il serait fort déplaisant qu'il est changé de camp. S'il vous balade je compte sur toi Liam pour le lui faire regretter.
Le concerné hocha vivement de la tête un sourire carnassier au visage.
- Quant au Mexique vous irez d'abord voir Antonio, il nous fournira en armes et en munitions. Puis, vous rendrez une petite visite à Alberto, il n'est peut-être pas très puissant mais il possède un grand nombre de contact dans le pays et ses alentours, il saura nous renseigner. N'oubliez pas, le plus important est que vous éliminiez tous les traîtres et les ennemis qui ont conclu avec Cooper. Il ne faut rien laisser au hasard. Épluchez tous ses contacts sur place. Nous nous occuperons de vous transmettre leurs données et chercherons ses espions qui demeurent toujours ici, sur le sol américain.
- C'est un bon plan, en revanche, tu oublies une chose. Si nous cessons toutes activités il va se rendre compte qu'il se passe quelque chose d'anormal et il ne lui suffira alors que d'une demi-seconde pour comprendre ce que nous sommes en train de préparer. Répondit Jacob
- Justement, pour qu'il ne se doute de rien nous n'annulerons rien. Les attaques prévues demeureront. Je veux l'attaquer de tous les côtés, tellement fort et tellement vite qu'il n'aura pas le temps de dire marijuana. Il se retrouvera piégé dans une souricière. Je veux voir son visage lorsqu'il comprendra que ce n'était pas un mais deux coups d'avance que nous possédions. Je veux le détruire, l'anéantir. Je veux le décimer et remplacer le néant par son blason.
« J'ai gravé cela dans la montagne, et ma vengeance est écrite dans la poussière du rocher. »
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Phœnix
Romantiek« Mais pourquoi étais-je ici ? Qui était-il ? Que comptait-il me faire ? La peur m'envahit en une fraction de seconde. Et des milliers de questions m'assaillirent. Je devais trouver un moyen de quitter cet endroit. Mais comment ? - Je dois aller a...