Lorsque j'ouvris les yeux les souvenirs de la veille m'assaillirent. Et alors que je tentai de me redresser, un douloureux mal de crâne m'obligea à m'arrêter.
Je fus forcé de rester immobile pendant quelques secondes dans l'espoir que cette douleur disparaisse.Une fois chose faite je profitai de ce moment de plénitude et filai sous la douche. À la seconde ou l'eau entra en contact avec ma peau tous mes muscles se détendirent instantanément. Soufflant un grand coup je fermai les yeux afin de m'accordai un instant de paix.
Après plusieurs minutes je réussi enfin à faire disparaître cette odeur d'alcool et de tabac. Une fois chose faite je ne m'attardais pas plus longtemps et quittai la douche.
J'attrapai une serviette que j'enroulai rapidement autour du bassin et me dirigeai vers mon dressing. Je choisis comme à mon habitude une chemise noir ainsi qu'un pantalon de la même couleur. Une fois habillé je quittai ma chambre.
À peine eus-je mis un pied dehors qu'un de mes hommes m'interpella essoufflé.
- Patron !
- Que se passe-t-il Ray pour que tu me dérange avant mon café ? répondis-je avec lassitude
- Désolé patron mais vous m'avez demandé de me prévenir dès qu'elle se réveillerai et puisque vous dormiez je n'ai pas osé venir vous réveiller.Mes yeux s'écarquillèrent de surprise. Il me fallut alors un instant afin de comprendre le sens de sa phrase.
Ma mâchoire se contracta brutalement. Pris de colère je me précipitai vers lui et me retrouvai-je presque collé à son visage.
- La prochaine fois ne me désobéis plus grognai je sévèrement
- Monsieur ?
- Je t'avais pourtant ordonné de me prévenir à la seconde où elle ouvrirait les yeux.
Il resta bouche bée mais se tut comprenant son erreur
- Ne recommence plus jamais.
- Cela n'arrivera plus murmura t'il tout bas
Il baissa la tête silencieux. Je fis alors quelques pas en arrière puis m'élançai alors confiant vers sa chambre. Je montai le premier étage d'un rythme vif mais régulier, tandis que j'arrivai devant sa chambre un de mes hommes monter la garde. Je lui fis signe de partir et aussitôt dit aussitôt fait, il s'exécuta et disparut de mon champs de vision me laissant ainsi seul, plongé dans mes pensées.
Je m'immobilisai devant sa porte et sans que je m'y attende je fus littéralement cloué sur place. Ma main suspendu dans l'air je me retrouvai dans l'incapacité d'ouvrir cette porte.
Bon sang mais que m'arrivait-il ?
Je collai mon dos contre le mur et laissa aller ma tête contre ce dernier. Je me permis de fermer les yeux, rien qu'une seconde.
J'avais besoin de réfléchir.
Pour la première fois depuis longtemps je n'avais pas écouté la raison, je m'étais comporté comme le dernier des imbéciles laissant mes pulsions me submergeaient et dictaient mes actions. J'avais étais irresponsable, inconscient mais surtout je nous avais tous mis en danger.
J'aurais du la laisser pour morte dans cet hangar, ma conscience en aurait été plus que soulagé. Mais je n'avais pu m'y résoudre.
Et pourtant en y repensant encore et encore j'avais beau nier, les faits étaient la. C'était la seule femme, la seule parmi ces centaines d'hommes. Et j'avais beau nié l'évidence le fait est qu'elle devait sans aucun doute faire partit de cette famille. Ce que je me demandai en revanche c'était comment cette petite chose était arrivé la bas.
Ce qui est sûr c'est que ce n'était pas une fille de joie. Une trainée n'aurait pas été capable de se battre avec tant de hargne, de force et surtout de maîtrise. Je ne savais encore rien d'elle mais ce qui était sur c'est qu'elle n'était pas à son coup d'essai et c'est ce qui, je dois bien l'avouer, m'excitai de plus belle.
Une incontrôlable palpitation me cria de recourir à tous les moyens possibles et inimaginables pour l'a percer à jour. J'étais si déterminé et pourtant aucune partie de mon corps ne semblaient vouloir bouger.
Cela faisait bientôt quatorze jours que je n'attendais que ça. Quatorze jours à m'impatienter de son réveil, du jour ou elle ouvrirait enfin les yeux. Le jour où il me serait à nouveau possible d'entendre sa voix. Et après cette si longue attente voilà que la peur m'avait envahit.
La peur ?
Je m'appelle Briac Parker, fils d'Edward Parker. Je suis le chef de la mafia d'Amérique de l'Ouest. Conquérant et intouchable, aguerri et courageux guerrier. Infatigable et invincible soldat. Je suis celui qui prendra la tête de ce pays et deviendrai l'unique dirigeant de ce territoire.
Briac Parker ne craint rien, même pas la mort.
Briac Parker ne connaît pas la peur, il ne sait pas ce que cela veut dire. Un Parker n'abandonne jamais le pouvoir, c'est ce que nous sommes.
Pris dans mon élan et sans ressentir la moindre hésitation j'abaissai alors la poignée et ouvrit promptement la porte.
« Tous les chemins mènent au trône. »
VOUS LISEZ
Phœnix
Romance« Mais pourquoi étais-je ici ? Qui était-il ? Que comptait-il me faire ? La peur m'envahit en une fraction de seconde. Et des milliers de questions m'assaillirent. Je devais trouver un moyen de quitter cet endroit. Mais comment ? - Je dois aller a...