Saint Seiya After: 200 ans plus tard

7 ans plus tard

Bonsoir à tous! On se retrouve à nouveau pour la suite des aventures des Chevaliers d'Or! Julia, Astrée et Arthur ont vaincus l'organisation HADES, mais le combat ne fait que commencer pour les troupes d'Athéna!

Encore une fois, un immense merci à tous ceux qui me soutiennent, c'est grâce à vous que cette histoire continue. Je n'en dis pas plus et je vous laisse profiter!

Disclaimer: vous vous en doutez, les personnages et l'univers de Saint Seiya appartiennent à Masami Kurumada, Shiori Teshirogi et Megumu Okada. Tout le mérite leur revient! Les OC présents dans cette histoire et dans le volume précédent m'appartiennent, donc dans l'hypothèse (peu probable) où vous voudriez vous en servir, je vous prierais de me demander l'autorisation.

7 ANS PLUS TARD

-Algieda du Lion, jures-tu de défendre Athéna et la Justice sur Terre ?

-Je le jure !

-Jures-tu de ne porter ton Armure que pour faire le bien, et jamais pour défendre des intérêts personnels ?

-Je le jure !

-Dans ce cas, moi, Sadalsuud, Grand Pope du Sanctuaire, te nomme officiellement Chevalier d'Or d'Athéna.

Et ce fut sous un tonnerre d'applaudissements que l'adoubement d'Algieda se termina. Cherchant du regard son grand frère et ses compagnons, elle répondit à leur hochement de tête par un sourire contenant mal son excitation. Enfin, après toutes ces années d'entraînement, elle faisait partie de l'élite de la garde d'Athéna. Et même si elle avait été un peu vexée (mais ça ne dura guère) que trois Armures d'Or (le Scorpion, le Verseau et le Poissons) furent assignées avant qu'elle ne se montre digne du Lion, elle était plus que jamais déterminée à montrer à tous l'étendue de ses progrès.

La vie au Sanctuaire avait quelque peu évolué, ces dernières années : quatre Armures d'Or avaient été assignées, portant à onze le nombre de Chevaliers d'Or en poste. N'en manquait plus qu'une : celle du Sagittaire. Mais depuis la mort de Seiya, nul n'avait eu le privilège d'être considéré comme digne par cette Armure. Comme si cette dernière boudait, attendant un être aussi valeureux que ses précédents porteurs, et étant donné les monstres sacrés qui l'avaient endossé (Sisyphe, Aiolos et Seiya pour ne citer qu'eux), la tâche s'annonçait ardue... Mais avec 11 protecteurs capables de réduire une galaxie en cendres, Athéna n'avait pas de souci à se faire. En parlant de la Déesse, Sadalsuud avait fait en sorte qu'elle soit élevée comme une enfant ordinaire. Si elle était au courant de son héritage, elle n'était pas encore obligée de l'embrasser pleinement, et pouvait vivre une vie insouciante. Elle aurait largement le temps de grandir...

Algieda rejoignit Arthur, qui la félicita, alors qu'Aldébaran la prenait sur ses épaules aussi facilement que lorsqu'elle avait 5 ans. Après tout, même si elle était un Chevalier d'Or, elle restait la plus jeune d'entre eux, et serait toujours leur petite sœur chérie. Enfin, pas pour tout le monde... Avec un soupir d'agacement, le Chevalier du Verseau retourna dans son temple afin de méditer, ne supportant pas les gamineries dont cette fillette et le Scorpion s'étaient faits champions. Assez ironique quand on voyait son jeune âge... Mais Algieda ne s'en offusqua pas, préférant profiter du moment présent. Après tout, rien n'obligeait ses compagnons à rester, ils avaient peut-être certaines choses à faire... La Balance et le Capricorne lui proposèrent une session d'entraînement, ce qu'elle accepta avec joie.

Dans la Maison du Bélier, Sheratan était occupée à réparer les Armures de Bronze de la Licorne, du Loup, de l'Hydre, de l'Ours et du Lionnet. Quelle bande de bras cassés ces Bronzes, même pas foutus de prendre soin correctement de leurs Armures. Et qui c'est qui devait s'emmerder à les réparer ? C'est Bibi ! Ça allait lui prendre une bonne heure pour réparer tout ça !* Concentrée sur sa tâche, elle n'entendit pas le bruit pourtant si reconnaissable du Chevalier du Taureau arriver derrière elle. Et lorsque cette dernière lui demanda si elle avait bientôt fini, c'est une Sheratan paniquée par la surprise qui lâcha son ciseau et son marteau.