Saint Seiya After: 200 ans plus tard

Le duel des Lions

Bonsoir à tous, suite des aventures des Chevaliers d'Or! El Hadji s'est bien débrouillé face à Gianfranco, mais l'ex-Cancer a pris le dessus... Quelle sera l'issue du combat. Réponse immédiatement!

Encore merci à tous ceux qui me soutiennent, ça fait super plaisir. Je vous laisse profiter!

Disclaimer: vous vous en doutez, les personnages et l'univers de Saint Seiya appartiennent à Masami Kurumada, Shiori Teshirogi et Megumu Okada. Tout le mérite leur revient! Les OC présents dans cette histoire et dans le volume précédent m'appartiennent, donc dans l'hypothèse (peu probable) où vous voudriez vous en servir, je vous prierais de me demander l'autorisation.

Le renégat saisit alors le visage du sénégalais, qui tenta de se débattre. Mais au fur et à mesure que le temps passait, El Hadji cessa de lutter, réalisant que Gianfranco lui partageait des souvenirs ! D'un coup, l'italo-japonais cessa, puis eut un pas de recul, comme si l'effort fourni avait été intense. Le Cancer fixa son maître dans les yeux. Est-ce que c'était vrai ? Oui, ça l'était, l'esprit ne peut pas mentir ! Gianfranco s'écroula, comme pris de douleurs intenses. Son corps partait peu à peu en poussière, au grand effroi d'El Hadji. Gianfranco ne méritait pas ça !

-Ah... Il semblerait qu'Hadès n'ait pas trop aimé mes divulgations... Ma mission s'arrête là, mais je sais que mes amis arriveront au bout. En tout cas, je suis fier de voir que mon Armure a choisi un être aussi valeureux que toi comme mon successeur. Allez, à plus gamin !

D'un dernier effort, il donna un coup de pied à El Hadji pour l'envoyer dans le portail qui le ramènerait sur Terre. Il devait vivre ! La dernière vision qu'El Hadji eut avant la fermeture du passage, c'est la disparition totale et complète du corps de son maître. À genoux, reprenant son souffle, le Cancer pleura silencieusement, pensant à la douleur que les renégats devaient éprouver en cet instant.

-Gianfranco... Vos compagnons et vous-même avez dû tellement souffrir de cette décision que vous avez prise... Il faut absolument que vos compagnons arrivent jusqu'à Athéna!

Les derniers renégats atteignaient déjà la maison du Lion gardée par Algieda...

Dans la maison des Gémeaux, Julia reprenait connaissance. Elle avait perdu beaucoup de sang, et sa vision était brouillée... Mais Callux n'était plus là. Avait-il été vaincu par Julius ? Péniblement, l'italienne rampa, écrasée sous le poids de son Armure, incapable de brûler son Cosmos tant elle était affaiblie. Avec difficultés, elle arriva jusqu'à son frère, même si elle ne pouvait se défaire d'un mauvais pressentiment. Et lorsque le Gémeaux réalisa qu'elle ne sentait ni Cosmos, ni respiration, l'adrénaline s'empara d'elle. Non, il n'avait pas pu mourir. Pas lui ! Pleurant, Julia se rapprocha de son jumeau, sa moitié, qui avait vécu l'enfer sur Terre pour la protéger. Et au final, la promesse qu'ils s'étaient faite ne sera jamais tenue.

-Julius... Julius, s'il te plaît... Dis quelque chose... Ne... Ne m'abandonne pas... T'avais promis... Julius... Julius... JULIUUUUUUUUUUUUUUUUUUS !

Plus rien n'avait d'importance, en cet instant. Les renégats, Athéna, la Guerre Sainte... Tout ce que Julia souhaitait faire à présent, c'était laisser parler son chagrin, pleurer ce frère tombé qui malgré sa nonchalance s'était toujours battu pour ce qui était cher à ses yeux. Ici repose Julius de la Coupe, décédé à l'âge de 32 ans.

Algieda attendait les renégats dans sa maison, assise en tailleur. Elle avait gardé cette habitude de méditer, pour s'apaiser lorsque son esprit était troublé après ces années passées avec Abderrahim et Astrée, à réfléchir sur les grandes questions de ce monde. Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Le destin est-il une fatalité à laquelle on ne peut s'échapper ? Les réponses attendraient. La priorité absolue, à présent, c'était de stopper ces renégats pour les empêcher de faire plus de mal. Sheratan et Aldébaran étaient tombées... Et Julia et El Hadji n'étaient pas forcément dans un meilleur état. Pas question que leurs sacrifices soient vains !