You are the habit that I can't break - Larry Stylinson

2 juillet - 14h

POV - Louis 

Il fallait que je dépose un truc chez ma sœur. Des papiers dont elle avait besoin ou une merde du genre. Elle m'a carrément harcelé pour que je vienne lui déposer. Avec ma chance il a évidemment fallu que pour mes cinq petites minutes de présence, Harry soit là en visite et qu'en plus Lottie me laisse seul avec lui. Je vais vite ranger ça j'arrive, qu'elle a dit. Ouai c'est ça. Ça sent le plan Lottie à plein nez ça, je ne suis pas complètement con. Il y a quelques jours, elle m'a demandé pourquoi on ne se parlait plus alors que je ne lui avais même pas dit qu'on se parlait à la base.

Je n'ai pas vu Harry depuis le gala. Ni parlé d'ailleurs, et je n'ai surement pas envie de reparler de ça. Il a vraiment agit en sale con ce soir-là. D'ailleurs c'est ce qu'il est, un sale con prétentieux et dédaigneux.

« Bonjour à toi aussi Louis. » Je ne réponds pas, regardant droit devant moi sans lui porter attention. « Es-tu sérieusement en train de me faire la gueule ? » Il rit doucement alors que je ne bouge pas, le regardant enfin, mais froidement. « Vraiment ? » Son sourire s'efface, il est surpris. Comment peut-il l'être ? Comment ose-t-il l'être ?

« Je ne cautionne pas le manque de respect envers mes amis. » Je n'ai même pas envie de lui parler. Pourquoi je réponds ? Parce qu'il m'énerve et que je ne sais jamais fermer ma gueule. Voilà pourquoi. 

« C'est pour ça que tu n'as pas répondu à mes messages ? » Bien vu du con. Quatre il en a envoyé. Je ne réponds pas. Comme par message, ça ne doit pas lui changer. « Oh bon sang Louis, j'ai un peu bousculé ton équipe, pardon. Ohlalala. » Il se moque carrément, dédramatisant exprès. Il ne me prend pas au sérieux et les nerfs me montent encore plus. Il me prend vraiment pour un baltringue.

« Hey ! » J'hausse le ton le pointant du doigt, me tournant totalement vers lui. Il hausse les sourcils, surpris, et recule d'un pas. « On est peut-être que des connards qui courrons sur un terrain pour toi, mais c'est mon boulot et ma passion ok ? » Mes mains s'agitent quand j'explique, comme toujours. Il me fixe, impassible. « T'es venu sur mon lieu de travail pour foutre la merde avec mes gars. On était entouré de putain de journalistes qui sont à l'affût de n'importe quoi sur nos vies et surtout ce genre de conneries. Alors t'es bien gentil mais tu ne recommences plus jamais ça. » Je grince. Calme-toi Tommo. C'est peut-être un malentendu. 

« Sinon quoi ? » Il me défie du regard. Non mais il se fout de ma gueule ?! Malentendu mon cul. 

« Sinon je traine ton cul de pédant dehors moi-même et je te casse la gueule. » Je crache, en colère, accentuant le mot pédant. 

« Alors c'est ça ? C'est juste parce ton précieux petit pote ne comprend pas un mot que tu me nies ? Très adulte. » Il renifle d'ironie, blasé. 

« T'aventures pas sur ce terrain-là » J'annonce lentement, menaçant. Qu'il n'ose même pas parler mal de Zayn ou ça ne va pas le faire du tout. 

« Pourquoi t'es si en colère contre moi ? Je n'ai rien fait de si grave. » Il râle, croisant les bras.

« Parce que tu t'es attaqué à Zayn. On ne s'attaque pas à Zayn. Personne. Parce que s'attaquer à Zayn, c'est s'attaquer à moi. Tu t'es attaqué à moi, je te réponds comme tu le mérites » Voilà. Cartes sur table. 

« Je lui ai juste dit qu'il ne connaissait pas un mot ! » Il se scandalise. « Je ne te savais pas si dramaturge »

« Oh ne fais pas ça. Ne minimalise pas en espérant que le temps écoulé ait effacé ma mémoire. N'utilise pas tes belles tournures de phrase pour essayer de me rendre ridicule. Tu as été odieux et tu le sais très bien. Mais t'es bien trop prétentieux pour avouer tes torts ou t'excuser. » Sa mâchoire se serre, je n'en ai rien à foutre. « Alors peut-être que dans ton monde merveilleux de faux-cul on fait semblant de rien devant ce genre de comportement. Mais dans mon monde on te dit d'aller bien te faire foutre. Laisse ma putain d'équipe tranquille et ne les mets plus en danger de réputation devant la putain de presse et le management, conseil d'ami. » Je suis hors de moi. Je bouillonne de l'intérieur. Je ne sais même pas pourquoi. Ce type sait putain de me faire sortir de mes gonds. Pas pour rire. Je suis incapable de l'expliquer. Juste le fait qu'il ne comprenne pas. Qu'il ne s'excuse pas même ! C'est la moindre des choses, merde.