You are the habit that I can't break - Larry Stylinson

08 août - 19h00

POV - Louis 

/!\ Ce chapitre contient un sujet pouvant heurter les âmes sensibles. Ne pas le lire n'est pas un problème, vous pouvez passer au chapitre suivant sans perdre le fil de l'histoire. 

Tout ce que je sais c'est qu'Harry m'a redéposé ici. M'a limite foutu des médicaments de force dans la bouche et est reparti en disant qu'il revenait avec les pizzas. C'était y a une heure et il ne m'a pas demandé ce que je voulais. S'il me ramène une pizza avec de l'ananas, je lui broie les couilles.

Je commence tout doucement à penser qu'il m'a abandonné à mon triste sort de footballeur mis sur la touche. Je végète dans le canapé, changé en vêtements décontractés, couché, encore complètement emporté par les médicaments. Je laisse mon esprit vagabonder et tout ce que j'arrive à en conclure c'est que je ne devrais jamais le laisser faire. Mon esprit c'est un con. Mais encore plus depuis que je me suis blessé. Peu provoquer des idées noires, des pensées incohérentes et des comportements anormaux. J'ai bien lu sur la notice, merci, mais je n'ai pas demandé à avoir les trois en même temps moi. 

La porte claque et je sursaute. Wow, putain. Harry est devant moi, souriant avec deux sacs de course.

« Ils sont bizarres tes cartons de pizzas. » Je me marre tout seul, à moitié ailleurs.

« C'est parce que ce ne sont pas des cartons de pizzas. » Je le regarde, blasé. « Pizza maison ce soir ! » Il sourit de toutes ses dents. Oh ce n'est pas vrai.

« Oh non tu n'as pas fait ça. » Je grogne. « Tu l'as fait. » Monsieur alimentation a trouvé une enroule évidemment. « Tu me la fais clairement à l'envers là! » Je plisse les yeux en essayant de voir à travers. Que dalle. Impossible. Avec ses tote bags réutilisables en coton de mon cul là. 

« Pas du tout ! Je m'occupe de tout, ce sera meilleur et prêt dans une heure maximum. Et... Et... » Il tease, tout fier. Je me méfie. « Je t'ai pris des bâtons de carottes et du houmous en attendant. » Je garde ma tête de blasé. Yay ?

« Du quoi ? Je ne mange pas ça moi, va crever. » Je grimace, dégouté, et il fait la moue.

« Tu ne sais même pas ce que c'est. »

« Ok. » Je roule des yeux. « C'est quoi ? »

« De la purée de pois chiche. » Il annonce fièrement.

« Vomi. » Je grogne.

« Ok très bien, tu ne veux faire aucun effort à ce que je vois. » Il annonce, blasé à son tour. « Je t'ai pris des chips aussi. »

« Des chips aux betteraves ? » Je questionne en riant et il me fusille du regard.

« Non des chips dégoutantes bien industrielles et bien grasses. »

« Quel goût ? » Je suis méfiant et il semble atterré par mon comportement.

« Bah... Euh... Je ne savais pas vraiment alors... » Il se gratte l'arrière de la tête. « J'ai pris ce qui me semblait... Bien... » Il me sort un paquet de Pringles original du sac et mon sourire débarque.

« Yes ! Je valide ! » Je tends déjà le bras pour qu'il me le donne, comme un enfant, mais il l'éloigne et je fais la moue.

« Tu goûtes le houmous avant ! » Il me menace maintenant ?!

« Quoi ?! Ta mère ! Non ! » Je me redresse un peu, scandalisé, mais mes côtes me font souffrir alors je me rejette en arrière, boudant.

« Toi ta mère déjà. Tu as mal donc reste tranquille. Puis, si tu goûtes. On goûte avant de dire qu'on n'aime pas. » Il va dans ma cuisine ouverte pour déposer ses sachets et je râle. Mes Pringles putain. Il se prend vraiment pour ma mère ! Je suis plus vieux que lui, je l'emmerde.