You are the habit that I can't break - Larry Stylinson

13 juin - 09h00

POV - Louis

Après le petit-déj, je suis prêt à partir à l'entrainement alors qu'Harry enfile sa veste pour aller à la galerie. Un matin normal au loft. On a trouvé la source de ce torchon qui m'a pris en photo en train de fumer. Ça venait bien du journaliste de merde qui m'avait promis des représailles le matin même. Il n'a pas perdu de temps ce connard. On les a payé une petite fortune plus une exclusivité future pour qu'ils sortent un démenti et disent que la photo était photoshoppée. J'ai signé directement sans me poser de question. La réputation d'Harry avant tout. 

Je lui ai caché la vérité bien évidemment, disant que Simon avait sauvé l'affaire en trouvant un truc. Mon cul. Comme s'il était capable de quoi que ce soit. L'important c'est que le scandale se soit retourné à mon avantage et que je n'ai pas de soucis avec la Fifa. Et surtout, surtout, qu'on foute la paix à Harry. Au final, grâce au coup de pub (si on peut appeler ça comme ça), il a eu encore plus de demande en tant que photographe donc lui ne voit vraiment que le positif. C'est pour ça que je lui mens. Je veux qu'il soit heureux et rien d'autre. Je ne veux pas que notre relation lui apport des soucis. 

« Tu vas me manquer bébé. Hâte d'être ce soir. » J'enlace mon homme en souriant.

« Vraiment ? » Il semble étonné.

« Comment ça vraiment ? » Je ris mais perds mon sourire quand je vois qu'il est sérieux. « Qu'est-ce que ça veut dire ? » Je suis sincèrement surpris.

« Je n'en sais rien, je... Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça. » Il se mord l'intérieur des joues. Il est pire que nerveux depuis quelques jours. Depuis notre anniversaire en fait. On a fêté nos cinq mois et je pensais sincèrement qu'il était le plus heureux ce soir-là. Je suppose qu'il est stressé à cause du vernissage de sa galerie ce soir. Il est mis à l'honneur, c'est un gros évent. C'est important ce genre de truc dans son domaine, je le sais ça.

« Parle-moi » Je m'inquiète, caressant ses bras.

« Ironique venant de toi. » Il marmonne et j'hausse un sourcil.

« H. » Je rabroue un peu, surpris. Ça vient d'où ça ?

« Désolé. Je ne voulais pas... » Il soupire, mal à l'aise. « Laisse tomber, ce n'est rien. » Je plisse les yeux. « Je suis juste un peu nerveux à cause de ce soir. Excuse-moi Boo. Bon entrainement, d'accord ? » Je suis pire que perdu là. J'ai l'impression d'avoir mon Hazza devant moi mais pas totalement. Hâte que ce vernissage soit derrière nous. Il ne devrait pas stresser comme ça, il est super talentueux.

« Tu es sûr ? Je peux arriver en retard. » Je tente. C'est vrai. Je ne sais pas ce que je dois faire dans ces cas-là. S'il dit que ça va, c'est que ça va, pas vrai ?

« Je suis sûr. » Il me sourit avant de m'embrasser brièvement. Ok ça a l'air d'aller, c'est bon.

« Et tu vas me manquer. Vraiment » J'insiste en le fixant et il hoche la tête dans un sourire plus franc. Oui. Il va bien, c'est réglé. « Et puis... Je te revois dans quelques heures pour ta grande soirée. Je suis fier de toi bébé. »

« Merci Boo, à tout à l'heure. Je t'aime. » Je lui souris en retour avant de passer la porte avec mon sac. Ouep. Il va bien.

*

Le soir même c'est devant ma gueule imprimée en géant et entouré du gratin mondain que je me retrouve avec mon mec.

« Quatre photos ? Tu n'as pas un peu abusé ? » Je chuchote pour que seul Harry entende. On est actuellement en train de contempler les photos de moi. Plus de cent personnes ont fait ou feront la même chose ce soir. Pas étrange du tout. A peine.