24 décembre - 16h00

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POV Harry

Louis est rentré de sa soirée d'anniversaire avec Zayn vers midi aujourd'hui. Il a eu l'air de s'être extrêmement bien amusé et j'en étais plus que ravi. Je lui avais préparé des petits cupcakes pour le fêter ne voulant pas le gaver de nourriture avant les repas qui nous attendait. Je lui ai ensuite offert son cadeau qui, je l'espère du plus profond de mon cœur, lui a beaucoup plu. Un week-end en amoureux au spa. J'ai appris que Louis adorait secrètement ça. Je comprends totalement qu'il aime chouchouter son corps après avoir fait autant d'efforts physiques. Même s'il ne l'avouera pas. Il m'a chaleureusement remercié et on a fini au lit pour un moment d'amour et de douceur inattendu. C'est vrai que cela faisait un moment que ça n'était plus arrivé. C'est faux. Je sais pertinemment que j'exagère vu que ça ne faisait que trois jours. Mais je n'y peux rien. J'ai besoin de lui en permanence et à tous les niveaux. Cela n'empêche que mon Louis est ailleurs depuis quelques temps et il l'a été encore plus quand il a vu les sacs dans l'entrée à l'instant. On a pourtant convenu d'un deal. S'il se sent mal à l'aise, on part et nous serons de retour ici avant même qu'il n'ait le temps d'y penser. Si tout se passe bien, comme je l'espère et l'ai prévu dans ma tête, il reste dormir chez mes parents et passe Noël avec nous. Seulement voilà, je crois que ça l'angoisse un peu plus que je ne l'imaginais. Je ne comprends pas vraiment pourquoi si je mets mon cœur à l'aise. Mon cocon familial est très aimant et accueillant. Puis cela ne semble qu'être un peu de stress et je suis à ses côtés pour l'apaiser. Il rencontre une belle-famille pour la première fois, je comprends sa nervosité. De plus, il n'a jamais connu de Noël en famille. Il n'a jamais rien eu au niveau traditions magiques et je veux simplement lui faire vivre ça et ce avec des personnes merveilleuses qui vont l'aimer et l'accepter instantanément.

« Bé... Je pense que c'était une mauvaise idée. » Il me lâche soudainement alors que nous sommes plus que prêts à partir. « Je... Je vais rester ici et regarder le foot, ok ? » Il commence à enlever son manteau et je me précipite pour l'en empêcher. Non ! Mon cœur se fissure. Je le veux avec moi. Je ne peux pas vivre Noël sans lui. Je ne peux pas respirer sans lui. Passer Noël à regarder des anciens matchs de foot, quelle atrocité. Fort bien. Ne panique pas, Harry. Cela n'aidera en rien la situation. Il faut que je garde mon calme pour lui et mes pulsions pour moi.

« Tout va bien se passer Boo. C'est ton anniversaire aujourd'hui. » Je lui souris et il grimace un peu. Mais que se passe-t-il soudainement ? Quand il m'a dit oui dans le bus, il avait l'air content. Même après cela. Me voilà perdu. « Il est hors de question que tu le passes seul. Je suis là, avec toi et je ne te lâcherai pas une seule seconde. Je serai comme ton ombre protectrice, je te le jure. » Je lui prends les lèvres, caressant son tatouage qui nous lie à travers ses vêtements. Son manque de réaction m'inquiète. « Ça va être incroyable, tu vas voir. Je n'ai aucune inquiétude. Ils ont tellement hâte de te rencontrer. Mais je leur ai bien précisé de te laisser respirer. D'accord ? » Je lui souris tendrement avant de frotter mon nez contre le sien. Il ferme brièvement les yeux avant de plonger son regard dans le mien. Il est si beau. Même en ne faisant aucun effort il l'est.

Il soupire, et hoche la tête, peu convaincu. Bien. Peut-être n'est-il pas convaincu, mais il va vite l'être. L'important est qu'il n'a pas enlevé sa veste et qu'il est monté dans la voiture avec moi et nos sacs. Je conduis son Aston. Je suis le seul qui en ai le droit avec Zayn et je suis extrêmement fier de ce détail. Pas de Joni aujourd'hui. Personne d'ailleurs. Juste Louis et moi. Il ne voulait faire travailler personne la veille et le jour de Noël. Je l'aime davantage pour ça. Cette fête ne signifie peut-être pas grand-chose pour lui, mais il n'est pas égoïste envers les autres. Voilà la définition même de mon adorable Louis.

Le trajet se fait quasi en silence et une heure de silence ce n'est pas rien. J'ai bien tenté d'allumer la radio mais Louis l'a immédiatement éteinte à l'entente de Jingle Bells. Je me suis attristé car je m'apprêtais à chanter gaiement mais il n'est peut-être pas très musique aujourd'hui. Je respecte ça. J'ai également tenté de démarrer plusieurs conversations mais il répondait à peine étant sur son téléphone ou regardant par la fenêtre. Alors, l'ambiance est pesante. Je sens Louis nerveux et je le deviens par procuration. Encore plus quand nous arrivons devant la grande maison décorée à la perfection de chez mes parents. Maman n'y a pas été de main morte comme à son habitude. Par chance, à 17h05 il fait déjà un peu sombre à Noël. Tout est illuminé et fait avec goût. Je souris. Magique.

You are the habit that I can't break - Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant