Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous avons toujours le choix.
Oui ou non ?
Continuer ou abandonner ?
Se relever ou rester à terre ?
Se battre ou se rendre ?
Mais parfois, nous sommes forcés de faire un choix plutô...
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→ELLIE HARRIS ←
Ma réflexion s'arrête, mon instinct prend le relais et mon pied se lance à toute vitesse en direction des côtes du garde. Un bruit de balle. Le garde laisse échapper un gémissement et j'entends le "plop" de l'arme. Je veux me reculer quand il attrape ma cheville, me faisant perdre équilibre. Je tombe à côté de lui, il s'apprête à m'étrangler quand il me reconnaît, ébahi.
- Ellie ?!!!
Ce moment d'égarement permet à Rick de foncer vers lui. Il l'attrape par le col et lui envoie un violent coup de tête dans le nez. Même d'où je suis, j'entends le craquement sinistre du cartilage. Le garde pousse un hurlement de douleur alors que Rick passe son bras sous sa gorge pour l'étrangler. Lorsqu'il le relâche enfin, le corps de l'homme tombe lourdement sur le sol.
Est-il mort ?
Rick s'avance vers moi. De grosses gouttes de sueur parcourent son visage faisant coller quelques mèches de ses cheveux à son front. Ses yeux laissent paraître toute la rage de survivre qu'il ressent en ce moment même. Il me tend une main et m'aide à me relever en demandant :
- Tu n'as rien ?
Je vérifie que je n'ai aucune blessure qui suscite des soins ou provoque une gène voir une infection. Non tout va bien. Je n'ai qu'une large tâche rougeâtre au milieu de mon pull initialement bleu. Cependant, il provient du rôdeur que j'ai tué. J'agite donc négativement la tête mais remarque qu'il se tient douloureusement la cote.
- Mon Dieu mais tu saignes ! m'exclamé-je en posant ma main sur son bras.
- Je vais bien. Allez, on doit continuer. Il faut qu'on trouve Daryl.
Je n'ai pas le temps de contester qu'il s'élance vers les trois dernières cellules. Arrivé à la dernière, Rick explose la sécurité de la porte à l'aide de sa hache. Le souffle coupé, il regarde la personne à l'intérieur, le souffle coupé, et au bout de longues secondes un homme sort de l'ombre.
Il porte les stigmates des nombreux coups qu'il a reçus et des cernes bleutés qui tirent presque sur le noir bordent ses yeux bleus. Rick lui fait un signe de tête et le prisonnier lui répond. Ils n'ont pas besoin de se parler pour se comprendre. Les deux hommes comme des frères, se font une accolade mutuelle et mon cœur pétille de bonheur face à ce magnifique spectacle.
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