Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous avons toujours le choix.
Oui ou non ?
Continuer ou abandonner ?
Se relever ou rester à terre ?
Se battre ou se rendre ?
Mais parfois, nous sommes forcés de faire un choix plutô...
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→ELLIE HARRIS ←
Quelle journée de fou hier. Après la bagarre, Negan et moi sommes rentrés. Rick l'a tellement bien cogné qu'il a dû prendre plusieurs antidouleurs. Depuis lors, il dort dans sa chambre et je ne pense pas qu'il se réveillera de sitôt.
Je regarde l'heure sur l'horloge accrochée dans la chambre. Je vais profiter de l'état critique de Negan pour rendre rapidement visite à Rick. Je veux m'assurer qu'il va bien. Après avoir donné le biberon à Harry, je le recouche, branche le babyphone et sors de la villa.
Dehors, il n'y a pas un chat. Les Sauveurs doivent probablement être encore en train de dormir. Je passe la frontière et marche vers la maison les Grimes en jetant des regards furtifs tout autour de moi. Au même moment où je monte les quelques marches du porche, la porte d'entrée s'ouvre sur Carl.
- Hé Ellie salut, tu viens voir papa ?
- Oui, il est disponible ? je demande avec un petit sourire aux lèvres.
- Ouais il est dans sa chambre mais je suppose que ça ne le dérangera pas si tu le rejoins.
Vient-il réellement de dire ça ? Mes joues virent au rouge cramoisi.
- C'est bon Ellie, je n'ai plus qu'un œil mais je ne suis pas aveugle.
Je me retiens d'exploser de rire et ajoute :
- Je viens juste voir comment il va.
- Je te laisse vérifier par toi-même. J'vais chez Enid. Judith dort encore, essayez de ne pas la réveiller.
Mon Dieu, depuis quand Carl me donne-t-il des conseils ? Morte de honte, je le regarde s'éloigner et entre dans la maison. J'ai l'impression d'être une voleuse mais techniquement je ne le suis pas vu que Carl m'a autorisée à entrer. Enfin je pense...
Dans un silence absolu, je grimpe les escaliers et cherche la chambre de Rick. En passant devant celle de Judith, je prends la peine de fermer correctement la porte. « On ne sait jamais... » chuchote ma conscience qui se met déjà à poil.
Me voilà arrivée devant la piaule de l'ancien shérif. Lentement, je pousse la porte pour découvrir mon petit chéri allongé sur le côté. La chance me sourit enfin, il est torse nu, peut-être même nu qui sait ? J'admire en secret ce qui est exposé. Son torse se soulève au rythme lent de sa respiration. Il a des stigmates dans le dos dus aux coups qu'il a reçus hier.
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