Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous avons toujours le choix.
Oui ou non ?
Continuer ou abandonner ?
Se relever ou rester à terre ?
Se battre ou se rendre ?
Mais parfois, nous sommes forcés de faire un choix plutô...
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→ELLIE HARRIS ←
Ian Hastings, mon séduisant professeur de physique médicale.
Monsieur Hastings est un brun ténébreux aux yeux sombres et froids. Son regard est envoûtant, profond, transperçant. Ses iris sont d'une couleur à vous couper le souffle ; un bleu comme on n'en voit pas deux fois dans sa vie. Un bleu digne des grands froids d'hiver, lorsque la glace reflète un ciel d'azur. Il était gentil avec ses élèves, à l'écoute et toujours prêt à nous aider. Il souriait rarement, ou alors seulement pour se moquer, d'un demi-sourire arrogant. Parfois un petit sourire satisfait, mais cela restait très rare. Perdue dans mes pensées, je sursaute lorsque Rick et Daryl poussent le canapé jusqu'à la porte d'entrée.
- Si j'dois rester ici va m'falloir de quoi bouffer, déclare l'archer en tenant son arbalète sur l'épaule.
Rick ouvre les armoires de la cuisine ainsi que le frigo mais la mine qu'il affiche n'annonce rien de bon.
- J'vais aller chasser, dit Daryl en secouant la tête pour dégager des mèches rebellent qui recouvrent ses yeux.
- Je viens avec toi, répond Rick en s'avançant vers lui.
Cette fois, c'est Michonne qui intervient.
- Non toi tu restes ici. T'es blessé alors essaie plutôt de te reposer. J'accompagne Daryl.
Rick veut répliquer mais le regard de son amie le dissuade de continuer. Vaincu, il hoche la tête.
- On se retrouve dans trois heures.
Après leur départ, j'aide Rick à repousser le fauteuil contre la porte et me tourne vers lui. Il se tient la côte et, quand il baisse les yeux pour voir ce que je regarde, il remarque que sa main est couverte de sang.
- Laisse-moi jeter un coup d'œil, proposé-je en approchant de lui.
Il acquiesce et retire sa main en s'asseyant sur l'accoudoir du divan. Je remonte doucement sa chemise pour examiner sa blessure.
- Rien de grave mais il faut désinfecter ta plaie. Je vais aller chercher de quoi te soigner.
Je me relève, prête à partir quand il m'attrape le poignet.
- Attends, je t'accompagne, dit-il en se redressant difficilement.
- Tu peux à peine tenir debout.
Il me regarde, sa respiration est saccadée dû à la douleur.
- Je ne le pourrais plus du tout s'il t'arrive quoi que ce soit.
Comprenant ses craintes, je n'ajoute rien et monte à l'étage suivie de Rick. Dans la salle de bain, je trouve une vieille boîte à pharmacie et sors plusieurs compresses stériles.
