Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous avons toujours le choix.
Oui ou non ?
Continuer ou abandonner ?
Se relever ou rester à terre ?
Se battre ou se rendre ?
Mais parfois, nous sommes forcés de faire un choix plutô...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
→ELLIE HARRIS ←
Le lendemain matin, j'ouvre lentement les yeux pour me réveiller. Le bras de Rick entoure ma taille alors que son torse est collé contre mon dos. Je sens sa faible respiration caresser mon épaule.
Je jette un regard vers le cadran du réveil qui affiche sept heures. Il faut que j'aille réveiller les enfants. Délicatement je lève la couverture pour sortir du lit lorsque Rick, mécontent, émet un gémissement. Bien trop épuisé par notre longue nuit d'amour, il se rendort la tête enfouie dans les coussins.
Entièrement nue, je me faufile dans la salle de bain et examine mon corps dans le miroir. Waouh. Rick n'y est pas allé de main morte. J'ai une trace de morsure à l'intérieure de la cuisse et plusieurs taches violettes sur ma poitrine, mon cou et ma clavicule. Bon sang, j'ai l'air de quoi moi maintenant ?
Soudain, la porte s'ouvre et Rick entre somnolant et nu. Oh mon Dieu ! Une vague de chaleur m'envahit en constatant sa beauté. Il se frotte les yeux, gémit et s'approche de moi en enroulant ses bras autour de ma taille. Il dépose plusieurs baisers sur mon épaule avant de rencontrer mon regard dans le miroir. La lumière du petit matin illumine la pièce et rend ses yeux si bleus, si scintillants ! Comme la mer des Caraïbes. Les mains de Rick commencent à caresser ma peau nue alors qu'il embrasse mon cou et presse sa dureté chaude contre mon dos. Bon sang, cet homme est inépuisable ! Avant qu'il ne tente quoi que ce soit, je me tourne pour prendre son visage entre mes mains et caresser ses joues avec mes pouces.
- Je vais réveiller les enfants et je reviens.
Il hoche doucement la tête et j'enfile un peignoir avant de sortir de la salle de bain. Comme chaque matin, je passe dans la chambre de Judith et Carl pour les réveiller et vais habiller Harry. Une fois que c'est fait, je descends dans la cuisine pour préparer les collations des enfants.
- Carl tu peux déposer ton frère et ta sœur à l'école aujourd'hui ?
Il mord dans son sandwich et fronce les sourcils.
- Pourquoi ? Papa n'est pas là ?
Je me racle la gorge et essaie de rester cool.
- Si...
Je prends une gorgée de mon café en essayant de dissimuler ma gêne.
- Il est malade ? demande Judith visiblement inquiète. Je l'ai entendu pleurer cette nuit.
Je recrache le liquide dans ma tasse et entends Carl glousser.