Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous avons toujours le choix.
Oui ou non ?
Continuer ou abandonner ?
Se relever ou rester à terre ?
Se battre ou se rendre ?
Mais parfois, nous sommes forcés de faire un choix plutô...
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→RICK GRIMES ←
Aujourd'hui est une journée plutôt calme. J'ai été réveillée par une magnifique femme et nous avons fait l'amour deux fois.
Dès lors, rien ne peut me mettre de mauvaise humeur. Même pas ce Ron qui squatte ma maison et qui est collé vingt-quatre heures sur vingt-quatre devant la PlayStation avec Carl.
Je termine de débarrasser le petit-déjeuner lorsque mon fils débarque dans la cuisine avec Ron.
- Hé pa', je viens de croiser Morgan devant la maison. Il va m'apprendre à conduire. Je peux y aller avec Ron ?
- Je ne prends aucune décision pour Ron. Va t'arranger avec ta mère.
- Mais je lui ai déjà demandé et elle a dit que si vous étiez d'accord alors elle aussi.
Je tape le torchon à vaisselle sur la table et pose les mains sur mes hanches en le toisant du regard. Parfois, j'ai l'impression que Jessie pense qu'on est une famille recomposée. Il faut vraiment que je lui fasse comprendre qu'il n'en est rien. Je repose toute mon attention sur mon fils et soupire.
- Tu as rangé ta chambre Carl ?
- Oui !
- Pris une douche ?
- Ouais juste avant de descendre.
- Brossé tes dents ?
- Pa' ! se plaint-il gêné.
Je plisse les yeux pesant le pour et le contre.
- Allez accepte s'il te plaît ! Je ferai attention et en plus avec Morgan, je suis en sécurité.
Il n'a pas tort. Morgan est un homme calme, sage et bienveillant. Je sais qu'il fera attention à mon fils. Convaincu, je glisse ma main dans la poche arrière de mon jean pour attraper la clé de voiture lorsque je sens un bout de papier. Je le sors en fronçant les sourcils. Tiens, c'est l'enveloppe que j'ai trouvé dans la chambre d'Harry. Avec les évènements qui ont suivis, j'ai complètement oublié son existence. Le raclement de gorge de Carl me tire de mes pensées.
- Ne fais pas le con et écoute Morgan compris ?
Mon fils acquiesce et saisit les clés en souriant d'un air vainqueur. J'inspire profondément et pose mon regard sur Ron.
- Idem pour toi.
- Je savais bien que vous m'appréciez au point de vous souciez de moi ! ricane-t-il.
