Sa va maintenant faire une trentaine de minutes que nous sommes dans la cuisine avec les enfants.
Je coupe le poisson pendant que les enfants pèle les légumes, Aaron lui, il coupe les légumes en petits cubes._Tu t'es quand même bien foutu de moi tout à l'heure, lançais je.
_que veut tu, c'est le jeu Judith, dit-il en tournant sa tête vers moi. Il faut savoir ruser des fois.
_c'était pas de la ruse ça ! C'était de la feignantise !
_appelle ça comme tu veux si sa peux te consoler.
Il m'énerve ! Il a toujours réponse à tout avec sa tête de con ! J'ai une envie qui monte en moi, *non...calme toi...tu es en présence d'enfants, tu risquerais de les choquer si tu commence à le tabasser maintenant, et en plus tu risques d'être poursuivi pour meurtre* et voilà que je me fais redresser par ma propre conscience.
Bref...il faut que je l'ignore pour ne pas avoir d'autre envie du même type.Je continue donc à m'occuper du poissons tout en disant aux enfants quoi faire, pendant que l'autre con parle tout seul.
Je c'est pas ce qui est le plus drôle entre, le voir parler tout seul ou sa tête quand il voit que je ne l'écoute pas._Tu vas m'ignorais comme ça longtemps ? Je sais que tu m'écoute Judith, et je sais aussi que t'as envie de...
Je lui coupe la parole et lui repond avec le sourire car, oui, n'oublions pas que nous sommes en présence d'enfants.
_de t'éclater la gueule sur le plan de travail.
C'est sortie tout seul, je ne pouvais plus me retenir...
Il me fixe un moment et au bout d'un certain temps il reprend sont coupage de légumes.
Il a du voir que j'étais sérieuse.Une fois le repas fini on le sert à table et tout le monde commence à manger.
_c'est un délice Judith, bravo à vous, nous dit adèle.
On la remercie, et le repas débute avec des enfants affamés et des adultes souriant.
VOUS LISEZ
Naufragés d'un monde
Randomimaginez que vous arriviez sur une île sans aucuns souvenirs de votre passé. C'est ce qu'il va ce passer pour Judith, ainsi que plein d'autres personnes. Ils auront tous les même symptômes : l'amnésie ainsi qu'une douleur. Au fil du temps, Judith...