Naufragés d'un monde

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L'après midi j'étais dehors et Aaron à l'intérieur avec Enzo pendant que Chloé et adèle étaient au bord de la plage.

La petite fille de la vieille folle s'approche de moi avec un sourir angélique :
_ma grand mère voudrait te voir ce soir.

_pourquoi donc ?

_je ne sais pas, elle a juste dit : cette petite gâche ça vie à resté ici, comme beaucoup d'autres personnes ! Dit elle en imitant sa grand mère.

_oh, et bien j'irais la voir.

De quoi elle va bien me parler cette fois ? Elle va encore me dire des choses incompréhensible...

L'après midi passa très rapidement et Aaron et moi nous apprêtons à quitter le centre lorsque la petite fille m'interpella :
_oubli pas ! Grand mère veut te voir.

J'ai failli oublier...La vieille.

Pendant que Aaron me questionnait du regard, je continuais de marcher.

_mamifolle veut te voir ? Me demande t-il, pourquoi ?

_je n'en sais pas plus que toi, rentre au chalet je vais la voir.

_pas question, je t'accompagne, cette folle accueil les gens bizarrement.

Je sourit :
_d'accord.

Une fois arrivé au village, devant la maison de la vieille je n'ai même pas eu le temps de frapper à sa porte, qu'elle s'ouvrit et qu'une main m'agrippa le poignet et m'entraîna à l'intérieur de la maison.

_alors comme ça on abandonne ?!

Mon dieux, je sais maintenant pourquoi tout le monde la traite de folle !

_Bonjour à vous aussi, la prochaine fois, faite moi entrer chez vous plus...en douceur.

_peut un porte ! Répond, tu abandonne déjà ?

_abandonné est un bien grand mot, disons que je fais une pause.

_il n'y a pas le temps pour "une pause" sais tu au moins pourquoi tu est ici ? Ou alors pourquoi tu as mal ici ? Me questionne t-elle en appuyant sur mes côtes.

_Aiie !

Mais elle est taré ! Aaron sauve moi !

_Aiie ??? Bouge toi à partir d'ici si tu ne veux pas mourir pour de bon !

Mourir pour de bon ? Ça veut dire quoi ça ?

_je ne comprends pas, qu'es ce que vous racontez ?

Elle soupira bruyamment et repris plus calmement :
_réfléchi bien à ta venu ici, et cherche la raison pour laquelle tu a mal ici et pourquoi cette douleur disparaît petit à petit.

Sans plus attendre je sorti de sa maison, elle ajouta une dernière phrase :
_oubli pas, cette île est surréaliste...

Puis Aaron et moi quittons le village.