chapitre 40

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Le soir, Aaron chloé et moi avions fini de travailler et à ma grande surprise, Aaron me suivait, et mon dieux qu'il n'est pas discret...

_Tu veux quoi Aaron ?

Les rôles s'inverse on dirait.

_rien, je vais juste au village rien de plus.

Je continue ma route et arrive au village.
Je marche jusqu'à mon chalet lorsque Aaron m'interpelle:

_Tu faisais quoi avec Enzo ce matin ?

Nous y voilà...

_Tu veux que je fasse quoi avec lui ? A part parler ?

_je sais pas, vous avez parlé de quoi ?

La curiosité est un mauvais défaut, c'est pour quoi je vais le tester un peu.

_je lui ai demandé de me licencier, pourquoi ?

Je vois sur son visage qu'il perd peu à peu son sourire, je ne m'attendais pas à ça.
Venant de lui je pensais qu'il allait me faire une réflection du genre : "bon débarras" ou alors "c'est pas trop tôt".
Mais au lieux de ça, il ne dit rien, il reste la sans rien faire.

Bon je fais quoi ? Je le laisse avec cette idée où je lui dit la vérité ?

_bon, enfaite...

Il me coupe:
_pourquoi tu veux partir ?

Je sais que ce n'ai pas bien mais je veux savoir le reste de ses pensées.

_pour plusieurs raisons.

_j'en fais parti ?

Ce n'était pas une question basique, mais plutôt une question rhétorique.
Au moins il en est conscient.

_oui.

Il commence à partir, mais je l'arrête :
_c'est faux, je ne lui est pas demandais ça.

Il me répond tout en continuant à marcher :
_je le savais abrutie.

Je souris, ce n'ai pas que j'aime me faire insulter, mais venant de lui, c'est différent.
C'est petites insultes journalières m'avait manqué.

Naufragés d'un monde Où les histoires vivent. Découvrez maintenant