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En moins de 10 minutes j'étais habillée et parti du chalet, pressée que la journée ce termine pour voir son chalet.

N'empêche, ce mec est bipolaire. Avant que je parte avec chloé et les enfants il était distant et là, il m'invite chez lui, je le comprendrais jamais.

J'arrive au centre, et adèle m'accueille, j'ai l'impression que ça fais une éternité que je ne l'ai pas vu, depuis cette fameuse discussion chez moi.

_hey ! Ça faisais longtemps, me sourit-elle, ça va ?

Je lui sourit à mon tour en lui répondant :
_bah oui écoute, malgré le fait que je n'ai toujours pas trouvé d'idées pour partir d'ici.

J'en est pas vraiment chercher aussi.

Adèle perd rapidement son sourire et change de sujet, je ne sais pas ce qu'elle a contre l'idée de partir d'ici mais j'aimerais bien le savoir.

_dis moi, tu vien ce soir à le fête du village, me demande t-elle.

_il y a une fête ? 

_oui, on doit être accompagnée, mais si tu n'as personnes, tu peux quand même venir, on dira rien, répond adèle tout en me faisant un clin d'oeil.

_ce soir je ne peux pas Aaron m'a invité chez lui.

_ça alors, ça m'étonne de lui...Depuis cet accident il ne veut plus personne chez lui...adèle eccarquille les yeux et ce tourne vers moi.

_t'inquiète, je suis au courant, tu n'as pas fais de boulettes, la rassurais je.

_qui t'en a parlé ?

_chloé.

Elle soupir et repond:
_elle sait pas tenir sa langue celle ci...

Elle peut parler...

_bon, dans tous les cas, c'est fais, on peu pas changer ça, termine adèle.

Aaron arrive vers nous et adèle lui tapote l'épaule et lui disant:
_je suis fière de toi, tu as réussi à surmonter ça.

Je suppose qu'elle dit ça pour qu'il est  "enfin" invité quelqu'un à son chalet après ce qui lui est arrivé.

Aaron lui jette un regard interrogateur mais celle ci ce contente de sourire et de continuer ça route.

_Tu peux me dire ce que j'ai surmonté ?

_je sais pas vraiment si c'est ça mais elle t'a dit cette phrase juste après que je lui est parler de ton invitation chez toi.

Il reste un moment sans bouger et après quelques instants il tourne sa tête vers moi et me demande lentement et désemparé :
_pourquoi il faut que tu complique toujours tout ?

Alors là, je crois que je suis perdu.
J'ai fais quoi ?

Naufragés d'un monde Où les histoires vivent. Découvrez maintenant