chapitre 43

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Chloé et moi rassemblons tous les enfants pour pouvoir continuer notre exploration.

_Tu sais pourquoi il refuse de me montrer son chalet ?

_La tombe de son frère est la-bas je pense qu'il veut éviter de te la montrer pour qu'il est à expliquer de nouveau cette histoire.

C'est vrai...j'aurais fais la même chose.
Je me sens bête, le nombre de fois que je les forcé à me montrer sa maisons, je me sens bête ET stupide.

_Judith, arrête, Aaron détesterait que tu ressente de la pitié pour lui. Tu n'as pas à t'en vouloir, c'est tout à fais légitime de faire des choses que l'on n'aurait pas fait si on aurait su la vérité.

Elle a raison mais je n'arrive pas à m'en persuadé.

Elle continue :
_il faut que tu reste la même personne vis à vis de lui, ne change pas.

Comment avoir le même comportement après ce que je vien de savoir ?

_bon...Encore une heure de marche et on arrivera en haut d'un plateau où on aura une superbe vue sur toute l'île !

Elle pleure toujours, c'est pour ça qu'elle ne se retourne plus pour me parler, sa voix est légèrement enrouée, elle fait tout pour le cacher, mais c'est raté...

_On fait une pause.

_non, on vien juste d'en faire une, me repond t-elle.

_ce n'étais pas une question, maintenant assis toi et respire un grand coup.

Contre toute attente elle s'assoit au sol et fait ses que je lui demande.
Je dis aux enfants d'aller un peu plus loin pour jouer.

_ça ne me ressemble pas de pleurer comme ça, dit elle entre deux reniflement.

_je ne suis pas d'accord chloé, ce n'est pas parce que sa ne te ressemble pas, que tu n'as pas le droit de pleurer, comme tout le monde tu as des sentiments et se n'ai pas parce que tu es tout le temps joyeuse et pleine de vie que tu n'as pas le droit de souffler de temps en temps et de relâcher la pression.
Alors si ça peut t'aider ne t'empêche pas de pleurer car sinon la pression risque d'être trop pesante.

Elle me regarde les yeux flou, et éclate en sanglots.

_c'est telement beau ce que tu dis Judith, m'annonce t-elle à moitié entrain de baver.

Je me contredis peut être mais je n'aurais jamais cru voir chloé dans un état pareil.
Je lui dis:
_On reprend la marche quand tu veux.

Naufragés d'un monde Où les histoires vivent. Découvrez maintenant