Crédit média : Old Xian
Qui soupira longuement, habitué à voir les deux frères aussi courtois l'un envers l'autre, avant de se diriger de lui même vers la machine à café qui trônait sur le plan de travail de la cuisine. Il se fit couler une café avant de prendre place sur la table de la cuisine et de siroter tranquillement sa boisson.
He de son coté, était allé sur le balcon pour fumer comme il l'avait prévu quand son frère le rejoignit. Le toisant méchamment pour lui faire comprendre qu'il n'avait absolument pas l'intention de renoncer à sa dose de nicotine, il fut un peu étonné de le voir fumer à son tour, accoudé au garde corps.
« - Alors il s'est passé quoi ? retenta Cheng. »
Reprenant encore une bouffé de nicotine, il lâcha une partie de ce qu'il avait sur le cœur en se gardant néanmoins de lui parler du passé houleux du roux et restant assez vague sur les détails de la nuit qu'ils venaient de passer.
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Pendant que le brun se confiait à son frère, le roux avait pris la route de la Cage. Même s'il refusait de lui dire combien il avait déboursé pour l'acheter, il savait qu'il mettrait plusieurs années à le rembourser. Alors pour passer toute la rage qui l'habitait de façon utile, il décida de commencer à se racheter.
Dès qu'il fut arrivé au hangar, il se dirigea dans le bureau du gérant pour lui demander ce qu'il n'avait encore jamais osé faire : un Grand Chelem. Le principe était simple, enchaîner les combats et doubler son gain à chaque victoires. Chaque combat commencé devait être gagné sinon le combattant perdait tout.
Jusqu'à présent il n'avait jamais jugé que le jeux en valait la chandelle ; les risques de finir vraiment amoché étaient réels, il avait même entendu dire que certains n'y avaient pas survécu. Mais pour lui les choses avaient changé, alors il balaya toutes ses craintes et avança d'un pas déterminé ; il avait besoin de cet argent et rapidement.
Le gérant, un homme bedonnant et très antipathique , avait la plus part du temps des lunettes de soleils même en intérieur et les cheveux revenus en arrière avec un genre de gomina pour se donner des airs de mafioso. À son poignet, il portait toujours une grosse montre, certainement une contrefaçon. Ce jour là, comme à chaque fois que Mo l'avait vu, il avait une chemise dont les premiers boutons étaient ouverts et était assis dans son gros fauteuil en cuir. Son bureau puait toujours la sueur et le tabac qui n'avait jamais le temps de refroidir, le patron prenant grand soin d'encrasser ses poumons à un rythme soutenu. Il n'avait pas eu souvent à venir là, ça lui rappelant toujours qu'il venait se battre dans un endroit vraiment miteux et que cela permettait à cet homme de s'enrichir.
Lorsque Mo lui apprit ses intentions, l'homme sourit de toutes ses dents jaunies par le tabac. À ce spectacle, une part de lui remit vivement en question son choix si déterminé, mais elle fut rapidement balayée en se souvenant de sa récente altercation. Le vieux lui réexpliqua les règles et, après s'être laborieusement levé, il claqua le dos de Mo dans un geste qui se voulait certainement paternaliste avant de lui dire d'aller s'entraîner. Il devait attendre une heure et demie avant de commencer les combats, le temps de communiquer un peu pour ramener le plus de parieurs possible et de lui trouver ses concurrents. Juste avant de partir il l'informa qu'il devrait revenir dans son bureau pour quelques détails supplémentaires. Cela ne lui disait vraiment rien mais il n'avait pas vraiment le choix.
Allant s'entraîner après être sorti de ce maudit bureau, il croisa Liu Shu Fang qui n'hésita pas à le rabrouer vivement quand il lui expliqua ce qu'il venait faire ici. Après tout ils s'étaient déjà vu la veille et la jeune femme savait qu'il ne venait jamais plus d'une fois par semaine. Mais quand après plusieurs tentatives pour le persuader de renoncer à son projet elle ne vit pas sa résolution faillir, elle finit par lâcher prise en comprenant que quelque chose de grave avait dû arriver à son ami pour qu'il soit prêt à en arriver à de tels extrêmes.
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Don't close your heart
FanfictionLe bonheur. Mo Guan Shan avait connu ça pendant quelques années, dans son enfance quand il était avec ses trois amis mais depuis son déménagent et son entré au lycée, sa vie n'avait cessé de se transformer pour devenir petit à petit un enfer. Mais...