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Raconter son histoire et parler à cœur ouvert lui avait fait vraiment du bien. Maintenant tout ce qu'il espérait c'est qu'il réussirait à parler avec He lorsque celui-ci serait réveillé.
Il n'eut pas à attendre très longtemps avant que cela arrive. Moins de dix minutes après son ami rouvrit les yeux . Liu Shu Fang alla directement vérifier son état et parti dès qu'elle fut sûr que tout allait bien. La porte se referma à peine que He, qui avait été silencieux pendant qu'on vérifiait son état, lui demanda s'il était prêt à rentrer maintenant.
Mo s'était attendu à beaucoup de choses mais pas à ce qu'il lui demande cela si simplement, comme s'il voulait savoir s'il s'était enfin défoulé. C'était un peu le cas mais il s'était attendu à un bon gros sermon, ou en tout cas une grosse engueulade. Alors après avoir fait signe à l'infirmière pour la prévenir qu'ils allaient rentrer, ils trouvèrent un taxi et prirent la route de l'appartement.
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Une fois rentrés, ils ne mirent pas longtemps à parler de tout ce qui venait de se passer ; ils ne voulaient plus laisser les choses en suspens et risquer que cela s'envenime encore. Mo fut le premier à aborder le sujet en tendant à He son sac remplis de billet. Le regardant d'un œil circonspect, le brun refusa catégoriquement ce payement. Pour lui il était hors de question d'accepter ne serait-ce qu'un seul centime de la part du roux pour ça. Il avait décidé que Mo était un homme libre et sans dette alors cet argent n'appartenait à personne d'autre qu'à lui. Après plusieurs tentatives pour lui faire accepter, le rouquin renonça finalement mais campa aussi sur ses positions, il refusait aussi d'y toucher. Pour lui cet argent ne lui appartenait pas, c'était pour He depuis le début.
Les deux regardèrent le sac d'un mauvais œil sans vouloir y toucher et finirent par décider de le mettre au fond d'une armoire, reléguant ce problème à plus tard. Aucun d'eux ne le voulaient mais ils ne pouvaient pas non plus se résoudre à s'en séparer. Pour le roux il y avait l'équivalent de presque un an de salaire et pour le brun il y avait tout les risques que Mo avait prit pour avoir ce pognon.
Le deuxième sujet dont ils devaient parler ne tarda pas non plus à être abordé. Ce fut He qui prit les devants cette fois ci en demandant au roux ce qu'il voulait faire. Malgré les sentiments qu'il éprouvait, l'altercation qu'ils avaient eu quelque heures auparavant avait grandement refroidit ses ardeurs. Il l'aimait mais il voulait avant tout l'avoir à ses côté, pas l'effrayer comme plus tôt dans la journée et le voir partir encore une fois.
« - Écoute Shan, je suis sérieux pour toi. Je sais que tu as eu de vrai problèmes avec ton ex, je comprends que ce soit quelque chose de compliqué pour toi maintenant, mais je veux vraiment être avec toi et te montrer ce que je ressens, réussit-il à lui dire avec un aplomb qui impressionna le rouquin.
- Je peux pas, parvint enfin à dire Mo après un silence gênant où il essaya tant bien que mal de trouver comment répondre avec sang froid à cette déclaration. Vraiment, je... c'est pas toi, c'est juste que tout ça c'est trop compliqué pour moi. Avec ce qui c'est passé, il détourna instinctivement le regard en évoquant la vente, et même sans, finit-il pas soupirer . Je peux pas encore penser à ce genre de choses. Pour le moment je peux vraiment pas. »
Alors qu'il s'attendait à recevoir une autre réplique du brun il le vit sourire après son refus.
« - Pourquoi tu souris comme un idiot ! J'ai dit non, t'as pigé? Non, niet, nein, no. Tu comprends ! insista-t-il.
- Premièrement tu n'as clairement dit non, tu as dit « pour le moment » et deuxièmement tu n'as pas dit que tu partais d'ici. C'est déjà bien mieux que tout ce que j'avais espéré.
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Don't close your heart
FanfictionLe bonheur. Mo Guan Shan avait connu ça pendant quelques années, dans son enfance quand il était avec ses trois amis mais depuis son déménagent et son entré au lycée, sa vie n'avait cessé de se transformer pour devenir petit à petit un enfer. Mais...