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« Pleure en silence »

J'avais encore remercier l'homme qui me fit un geste avec sa tête, c'était vraiment une journée étrange. Je suis donc retourner chez moi, et à ma plus grande surprise il n'y avait personne, je suis vraiment trop bête, si il m'aimait, il ne serait jamais allez voir ailleurs. Ou alors une autre femme que celle que je considérait comme une sœur.

J'ai pris toute mes affaires, j'ai vraiment tout pris dans des sacs, j'ai rien laissé. Je savais qu'il cachait de l'argent dans un tiroir, je me suis donc servit, il me devait quand même bien sa. J'ai tout mis dans ma voiture et je suis partie à l'hôtel. Au moins pour une nuit, le temps que je réfléchisse quoi faire.

J'ai essayé de cherché des appartements mais c'était trop cher. Surtout que je ne travaillais pas. J'ai passé la nuit à chercher des solutions. Je me suis promise de ne plus pleurer pour Abdel, il ne méritais pas toute ces larmes.

Le lendemain j'ai donc cherché du travail, je demandais à chaque boutique que je voyais.
J'allais reprendre mes études aussi. J'ai grave travailler à l'école , ce n'est pas pour abandonné et surtout pas pour un homme.

Après avoir postulé là où je pouvais je suis repartit au banc, j'avais un espoir que l'homme serait là, je ne sais pas pourquoi je voulais autant le voir. Et j'avais raison, il était là. Toujours le regard vide avec ses écouteurs et sa capuche.

Et pendant une semaine c'était comme sa, je cherchais du travail, je dormais à l'hôtel, puis j'allais parfois au banc pour décompresser et pour voir cette homme.

Ce qui m'intriguait c'est que je n'avais toujours pas de nouvelle d'Abdel, il ne m'avait même pas laisser un message, sa me faisait encore plus mal. Mais pour avancer il fallait que je l'oublie, donc j'ai supprimé tout ce qui me faisait pensé à lui sur mon téléphone, j'ai jeter tout ce qui me liée à lui comme par exemple mon alliance.. Je faisais tout sa en espérant que mon cœur finirait lui aussi par l'oublier.

Et puis un beau jour, j'ai eu un appel, j'avais été prise dans une boutique. J'étais tellement heureuse. Je commençais a croire que le bonheur me souriait. J'allais enfin touché peu d'argent pour m'assumais. Je voulais désormais être une femme indépendante.

Le lundi je suis donc allez travailler, la femme qui devait me former était grave sympa. Elle s'appelait Sarah. Elle m'expliqua tout ce que je devais faire, c'était simple.

J'ai donc travailler toute la semaine, et j'avais même oublier d'allez au banc, même si je pensais toujours à cette homme intriguant. Et oui, à ma plus grande surprise l'homme me manquait mais bon il fallait pas que je commence à m'attacher à quelqu'un et surtout pas a un inconnu. Je ne sais même pas si on pouvait appeler sa de l'attachement..

La semaine c'était bien super passer, Sarah était vraiment tellement gentil, j'avais aussi fait la connaissance de Selim, il travaillait avec nous. Il voulait m'aider à trouver un appartement.

Ils avaient fait connaissance de mes blessures et ils étaient tellement bienveillant avec moi. Malgré le fait que je voulais être une femme indépendante, j'avais grandit en étant dépendante à quelqu'un, que ce soit ma mère.. Loubna ou encore Abdel.

Mais j'étais enfin entrain de revivre. Et j'étais tout de même fière de moi. Et Allah entendait mes prières donc je sais que je n'étais jamais toute seule. Lui ne m'avait jamais abandonner.

Je reprenais un rythme de vie, et maintenant que tout commençais à rentrer dans l'ordre il fallait que je règle un soucis, un très gros soucis même..

Mon divorce.. Malheureusement j'étais toujours marié à Abdel au yeux de l'état. Il fallait que j'avance, et c'est pas en jetant une alliance que j'allais me débarrasser de lui.

Donc un jour, j'ai pris mon courage à deux mains et je suis rentrer à l'appartement, j'avais toujours le double des clés, j'ai donc débarquer avec les papiers du divorce.

C'était le grand bordel. Mon cœur à prit un coup quand j'ai vue Abdel dormir sur le canapé. J'ai eu une boule au ventre, un mauvais mélange d'anxiété et de peur. Je ne voulais pas le confronter alors j'ai chercher une feuille et un stylo pour écrire un mot qui disait de signer les papiers, j'ai laissé les papiers du divorce sur la table mais je sentis une main prendre mes cheveux d'une force. C'est repartit..

Je me suis retrouvée par terre, à mes prendre pleins de coups, des coups de pieds, des coups de poits. Il avait la haine.

Je criais, criais tellement que je n'avais plus de souffle, ma vue était floue. Je devais lâcher prise, je ne pouvais plus me battre. J'ai donc fermer les yeux. La douleur était tellement forte que je ne sentais plus ses coups, je ne sentais plus rien, je me sentais juste partir..

Et puis je me rappelle plus comment mais j'ai ouvert les yeux, il n'était plus là..

Je me suis lever avec une grande difficulté. Je pensais avoir les cotes cassé, je me sentais brisé.

J'ai eu la force de me déplacer, je me suis assise dans ma voiture.. J'ai pris une grande inspiration, rien que sa, ça me faisait mal. Je ne savais pas quoi faire ni ou allez. Le seul endroit qui m'est apparut était le banc. J'ai donc pris la route avec beaucoup de mal.

Sur le coup, j'avais complètement oublié l'existence de l'homme qui traînais ici. Mais je savais que au banc je ne risquais rien. Je me suis donc assise sur le banc, je pleurais a en suffoquer, mais j'essayais de me calmer car cela me faisait mal. Je ne sentais plus mon corps, j'avais mes cotes cassé, mon corps cassé, mon cœur cassé.. Je sentais du sang qui coulait sur le haut de ma tête. J'étais perdu..

Je sentis des regards sur moi, j'étais devenue le centre d'attention. Je savais que je devais allez a l'hôpital mais j'avais pas la force de conduire. Déjà je ne savais même pas avec quel force j'étais venue jusqu'ici.

Un moment je vis du coin de l'œil quelqu'un s'asseoir à côté de moi, c'était l'homme. Je pleurais toujours, rien ne pouvait m'arrêter. J'avais tellement mal..

L'homme: tu dois allez a l'hôpital.

Il voyait que je me tordais de douleurs, et avec le sang qui ne faisais que de couler, et mes cheveux en pétard.

L'homme: viens je vais t'emmener.

Il m'a tendu sa main. Mais j'avais peur.. J'ai regarder sa main pendant quelques secondes, mais j'avais une confiance aveugle en lui, je ne sais pas pourquoi mais je lui faisais confiance.

J'ai donc pris sa main. Il ma aidé à marcher jusqu'à sa voiture. Et nous sommes allez à l'hôpital. Il me lançait quelque regards, pendant ce temps je regardais la route, je n'avais aucun sentiments. J'étais vide, vide de l'intérieure.

À l'hôpital on s'est occupé de moi, je devais rester quelques jours, le médecin m'avait bombarder de questions, j'avais dis que je mettais faite agressé dans la rue. On m'a demander si je voulais porter plainte. Je voulais pas, je voulais juste oublier, oublier mes douleurs. J'avais mal, mal au cœur.

L'homme m'a dit qu'il repasserait demain. Je l'est juste regarder. Et il est parti me laissant seule.

Mais qui était-il ? Pourquoi être aussi proche d'une inconnue...

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