Rose Potter et la Chambre des Secrets

11. Dans le miroir

Chose promise chose due, voici le deuxième chapitre pour compenser les deux dernières semaines !
J'aime beaucoup celui-là, je le trouve bien écrit en plus vu que je suis narcissique (surtout la première partie enfaite) 😂
Bref, j'espère qu'il y a pas de fautes.
(Sivouplait oubliez pas de commenter et de voter ça fait vraiment plaisir)

Bonne lecture 💜

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Rose terminait sa journée par un cours de potion, un peu ennuyant puisqu'ils refaisaient la même potion que la dernière qu'ils avaient vu en fin de première. Rose avait relu toutes ses notes pendant l'été. De tous ses cours. Elle acheva la préparation de sa potion bien avant les autres. C'était toujours plus rapide avec elle, mais ça l'était encore plus avec Théodore à côtés. C'était un très bon élève. Il était seulement très discret. Ils attendirent en silence sur leur tabouret inconfortable que le cours se termine. Rose observa Malefoy galérer avec Blaise, Pansy s'étant mise avec Daphné. Ça lui arrachait les neurones de le penser, mais Malefoy était un élève brillant. Et il était excellent en potion, même s'il était privilégié. Être avec Blaise le ralentissait un petit peu, et Malefoy n'était pas connu pour sa patience. Blaise était un peu maladroit, surtout sous le regard noir du professeur Rogue. Le professeur Rogue...

Les yeux de Rose dérivèrent sur son professeur. Il corrigeait des copies de son air sévère et relevait la tête de temps à autres pour observer la classe. Rien n'échappait à la vigilance de Rogue. Rose se replaça sur son siège, aussi peu à son aise de par le tabouret que de par le souvenir de sa conversation avec lui. C'était compliqué de ne pas y penser. Rose pouvait difficilement oublier ce que le professeur Rogue avait dit. Enfaite, elle ne pouvait pas oublier. Ni ce qu'il avait dit, ni ses yeux sombres et obscures.

- Une. C'était ta mère.

Voilà, ce qu'il avait dit. Il avait très naturellement lâché que la mère de Rose était sa meilleure amie. Et ça plongeait les pensées de Rose dans le chaos le plus totale. Rose était une sang-mêlée. Elle n'ignorait pas que son père, James Potter, était un sang-pur. Sa mère, Lily Evans, était une née-moldue. Les mangemorts, serviteurs fervents de Voldemort, n'étaient pas vraiment des fanatiques de moldue. Enfin, sauf pour les torturer. Rose avait lu des choses pas très jolies à la bibliothèque. Il semblait plutôt logique de déduire que Rogue et Lily étaient amis bien avant que Rogue ne devienne un mangemort. Et puis les mangemorts ne s'étaient manifestés qu'à la fin de la scolarité de ses parents. Alors pourquoi devenir un mangemort ? Être ami avec une née-moldue ne devrait-il pas lui ouvrir l'esprit ? Être ami avec une née-moldue c'était l'antagonisme du mangemort. Est-ce que leur relation en avait souffert ? Quand est-ce qu'ils s'étaient rencontrés ? Et pourquoi, par merlin, devenir mangemort ? Qu'est-ce qu'il pouvait en tirer ?

Oui, Rose avait des tas de questions dans sa tête. Et aussi certaines réponses. Elle n'avait jamais vraiment compris la haine que portait le professeur Rogue envers son frère. Elle pensait que c'était parce qu'il détestait leur parent, mais Rogue n'avait jamais eu une dent envers elle. En découvrant le visage de son père dans l'album offert par Hagrid, elle avait été mise sur la piste. Harry et James se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Si Rogue détestait son père, il était "naturel" qu'il déteste Harry. Si Rogue avait aimé sa mère, il était "naturel" qu'il déteste un peu moins Rose que les autres élèves. Mais pourquoi Rogue aurait-il détesté son père ? Est-ce qu'ils étaient ennemis ? Était-ce par... jalousie ? C'était en un parfaite objectivité que Rose trouvait son père plus beau que Rogue. Mais peut-être que... Est-ce que... Elle se rendit que la relation entre Rogue et sa mère n'était pas nouvelle. Les mots qu'il avait utilisé lorsqu'elle avait découvert qu'il était un mangemort... Comme si... Comme s'il était amoureux de sa mère. Comme s'il était jaloux de son père pour ça. Rose papillonna des paupières. Elle n'arrivait plus à penser. Où en était-elle, déjà ?