Jimin

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TW : Vulgaire




La journée étaient déjà bien entamée. Dans tout le château les gens s'affairent, veillant à ce que tout soit parfait. Décorations, nourritures et autres festivités étaient de sortie afin de célébrer come il se devait le jour Saint qu'ils avaient atteint. Aujourd'hui, le prince choisit une concubine.
Par ordre de son père le roi parti loin pour des affaires diplomatiques, le jeune prince devait choisir parmi toutes les femmes du royaumes celle qui partagerait son intimité. Alors, toutes les jeunes filles, femmes mariées ou veuves s'apprêtèrent dans le seul objectif de séduire le prince.
Mais au cœur du château, dans une chambre spacieuse et ensoleillé vint tout juste de se lever un jeune homme.

La porte s'ouvrît et un jeune garçon tendit la tête pour mieux apercevoir la scène.
Un grognement venant du lit se fit entendre.
— Jimin. Jimin, debout il est dix heures.
Le jeune garçon s'approcha du lit et en tira les couvertures pour découvrir non pas le prince mais bien deux femmes nues.
— Pardonnez-moi mesdames. Balbutia t'il.
Il était rouge de honte mais tenta en vain de cacher ses joues rougissantes. Un rire moqueur lui rappela son objectif premier.
— Alors Jungkook on en profite pour se rincer l'œil. Lança t'il, ses lèvres courbées en un sourire narquois.
— N'en parlons plus.
L'embarras du garçon n'échappa pas au prince qui alla tirer une jeune femme par le bras, dévoilant ses courbes nues.
— Elle te fait peur Jungkook ? Demanda t'il.
Il ne leva pas les yeux, vouant un intérêt soudain pour la ficelle de ses souliers usés. Regarder serait entrer dans son jeu et passer un sale quart d'heure par la suite, alors il garda ses yeux baissés.
— Petit puceau je vois une bosse dans ton pantalon. Dit-il en tapant son entrejambe.
Il fixa intensément le garçon, attendant ne serait-ce qu'un signe mais rien ne vint alors il poussa la jeune femme d'un bras, ordonnant de quitter la pièce et s'enroula une serviette autour du bassin puis dit :
— Qu'est-ce que tu veux. Demanda t'il au garçon, en s'asseyant sur une chaise.
— Prince Jimin aujourd'hui est un jour saint votre père le roi veut se servir de cette journée afin de vous trouver une concubine. Dit-il d'une traite n'osant toujours pas lever les yeux.
Jimin souffla et passa sa main dans ses cheveux.
— Faut que le vieux me fasse chier même quand il est pas là.
— Ce sont les ordres majesté.
— Oui c'est bon ça va. Il le coupa en agitant sa main dans l'air. Amènes moi mes habits. Commanda t'il en se levant d'un bond.
— Ce soir je baise de l'aristocrate !

Le cortège princier scintillait à travers les rues sales et remplies de paysans avares des richesses qu apportaient le prince. Celui-ci avait décidé qu'une fille noble comme concubine ne le satisferait pas bien longtemps, son âme philanthrope le poussa à se tourner vers les pauvres, donner une chance à l'une d'entre elle étaient preuve de son immense bonté d'âme.
— Messires, il y a bien des laiderons ici et peu de jolie visage. Êtes-vous sûr qu'une jeune fille noble ne vous conviendrait elle pas mieux ? Un conseiller à la barbe en pointe suggéra, avec l'espoir secret de placer sa fille sur le siège de concubine princière.
— La ferme. Je veux une paysanne, elles sentent la paille et le fromage ça me donnera faim. Dit-il en léchant sa lèvre inférieure.
Le conseiller eut du mal à contenir sa réaction dégoûtée et finit par penser que cette homme n'était pas assez bien pour sa fille, malgré son statut.

La journée fut infructueuse. Aucune fille ne plut au prince malgré toutes les tentatives désespérées de toutes classes sociales. Une noble s'était même jeté sur lui dans l'après midi, l'étouffant de ses seins énormes qu'elle n'avait pas eu honte de sortir.
Non, le prince voulait quelque chose de frais et de beau, une fille qui le divertirait par maints moyens.
Il marchait sans but près d'un lac d'eau froide. Le soleil couchant se reflétait sur l'eau et le clapotis de la houle sur la rive l'apaisait, lui rappelant les étés passés loin du château et de la ville. Mais son moment paisible fut troublé par une forme indistincte au loin. Elle semblait inoffensive et en tant que fin bretteur il ne risquait pas grand chose, alors il s'approcha.
Il marcha discrètement, contournant la forme afin de ne pas être vu et sortit son épée de son fourreau. Il pensa soudain que tout cet apprentissage du maniement d'épée était plutôt utile quand il s'agissait d'effrayer une petite paysanne.
— Ne bouges pas. Ordonna t'il, son épée plaquée contre sa gorge.
Il sourit quand un petit couinement apeuré vint à ses oreilles. De ce qu'il voyait ce n'était qu'une fille qui lavait un linge dans l'eau, ses cheveux étaient noirs et longs.
— Tournes toi. Il écarta de quelques centimètres son épée.
Alors, sous la lumière rosée du soleil couchant un visage angélique aux yeux similaires à l'eau du lac se dessina sur ce visage apeuré.
Le prince fut subjugué. Une telle beauté perdue dans la campagne. Il abaissa son épée et saisit son menton.
— Quel est ton nom ? Demanda t'il alors qu'il examinait un peu plus cette jeune fille.
Pendant quelques secondes elle ne répondit pas. La position dans laquelle elle se trouvait la rendait extrêmement inconfortable et elle ne désirait en aucun cas parler à cet inconnu.
— Réponds. Cette fois, ce fut un ordre.
— T/p.
Le prince sembla perdu dans ses yeux azurs et en oublia ses devoirs. Mais il fut très vite ramené à la raison lorsqu'elle parla :
— Je n'ai rien fais de mal, laissez-moi partir s'il vous plaît.
Son beau visage exprima de la peur. Mais qu'importe, il venait de trouver sa concubine
— Non. Dit-il fermement. Gardes ! Il cria cet ordre au loin puis s'accroupît et lui dit :
— Tu vas devenir ma concubine, tu vas me servir, faire tout ce que je te dis et le soir tu me laisseras te baiser comme je l'entends.
Il se releva, frottant ses genoux pour nettoyer son pantalon.
— Oui mon prince. Une dizaine de gardes armés apparut d'entre les arbres et encerclèrent le couple.
— Messieurs, nous avons une concubine. S'exclamât t'il un sourire au lèvres.
— Non ! Cria t'elle avant d'essayer de s'échapper mais en vain car un garde la saisit par la taille et la porta sur son épaule.
— En route.







NDA : Les opinions exprimées dans cette histoire ne sont pas les miennes.

Je pense que c'est plutôt pas mal mais dites m'en plus dans les commentaires.
Probablement une partie 2

ᴮᵀˁ ᴵᴹᴬᴳᴵᴺᴱOù les histoires vivent. Découvrez maintenant