Écrit sans vraiment de plan ou de fil directeur. Je ferai sûrement une deuxième partie.
Je recommanderais une musique calme, du piano par exemple. Libre à vous d'écoute n'importe quelle musique bien sûr
Je ne l'ai pas corrigé et je n'ai malheureusement plus de cours de conjugaison alors excusez-moi d'avance pour mes fautes de temps. Bisou bisou
Bonne lecture
La nuit était calme et chaude. Rien ne venait troubler les pensées du jeune homme à part quelques grillons ou croassements lointains.
Il était allongé sur l'herbe, les mains sur le cœur il contemplait les étoiles. Elles étaient particulièrement brillantes cette nuit là. Froides et distantes. Elles ne pouvaient que lui rappeler cette fille. Il est difficile de dire ce qu'elle représentait pour lui, certain dirait qu'ils n'étaient qu'amis, d'autres comme frères et sœurs. Mais seul ce garçon portait en lui le souvenir de leurs conversations.
Il l'a revoyait, baignant sa peau claire qui reflétait la lueur de la lune au milieu des nénuphars en fleur et des algues bleutées.
Le son de ses mains contre l'eau faisait de légers clapotis qui lui rappela les baignades d'enfant lorsqu'il vivait encore à la campagne.
Mais ces années passées seul, a l'abri de tout l'avaient rendu craintif, alors, il restât en retrait a admirer cette fille.
— Je te vois. Dit-elle soudain.
Il s'immobilisa, sentent une chaleur familière lui monter aux joues.
— Tes pas très discret tu sais. Le ton de sa voix indiquait qu'elle souriait. La maladresse du jeune garçon l'amusait.
— Viens. L'eau est si bonne.
Elle nagea vers la rive, a quelques mètres d'où se trouvait le garçon.
— Alors ?
Il inspira et dit :
— Je ne préfère pas. Il aurait préféré ne pas bégayer cette fois.
Elle sourit un peu plus et s'avança vers lui.
— Aller sois pas timide.
— Non, je dois y aller.
Alors qu'il s'apprêtait à partir vers le chemin elle le tira de toutes ses forces et ils plongèrent tous deux dans l'eau. Il n'attendait que l'écho de son rire.
— Te voilà tout mouiller maintenant. S'esclaffa t'elle en touchant la chemise maintenant transparente du garçon.
Il ne dit rien. Il se contenta de regarder la jeune fille, qu'il pensait nue devant lui.
— Tu devrais enlever ça. Dit-elle en désignant ses vêtements du menton.
— Non. Ils me tiennent chaud.
— Si tu y tiens. Elle plongea jusqu'à son cou dans l'eau, qui selon lui était très froide.
— Dis, tu me boudes, pas vrai ?
Il écarta ses cheveux de son visage fin, leva les yeux vers elle et rencontra les siens.
« Non, je ne te boude pas. »
— Si. Je suis tout mouiller et ma mère va me disputer.
Il vit ses épaules blanches s'affaisser.
Était-ce de la déception ?
— Je suis désolée. Tu devrais rentrer avant que tes parents ne s'aperçoivent que tu es parti.
« Quels parents ? »
— Prends la serviette que j'ai laissé sur le bord, sèches toi et vas t'en. Pardonnes-moi.
Elle semblait inquiète. Avait-il dit quelque chose qu'il n'aurait pas dû ? Qu'importe, il fit ce qu'elle lui avait demandé de faire.
— Comment tu t'appelles ? Demanda t'elle.
Il hésita.
— Je ne sais pas. Fini t'il par dire.
— D'accord.
« Dis-moi que tu as compris s'il te plaît. Je ne mens pas »
— Au revoir, Je ne sais pas. Dit-elle.
Il sourit. Elle ne vit rien.
