En une fraction de seconde, elle avait tout perdu. Sa voix. Sa raison de vivre.
Alors qu'Ambre était promise à un extraordinaire avenir, il a fallu d'un seul mauvais choix pour que son rêve, sa famille et même sa vie soient détruits. La jeune adole...
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And I'll use you as a focal point So I don't lose sight of what I want And I've moved further than I thought I could But I missed you more than I thought I would And I'll use you as a warning sign That if you talk enough sense then you'll lose your mind
And I found love where it wasn't supposed to be Right in front of me
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>>> PARTIE 1 <<<
Une heure avant le fameux rendez-vous avec la bande, je me rappelle de ma volonté d'appeler ma mère avant d'être coupée dans mon élan par l'arrivée de Thomas. Je baisse le regard vers lui alors que mes doigts s'infiltrent entre les mèches de sa chevelure sombre. Vers midi, je me suis extraite de ses bras à contrecœur pour nous préparer un petit en-cas. Nous avions passé la matinée dans mon lit, en parlant de tout et de rien, ma musique en bruit de fond. Je crois n'avoir jamais été aussi apaisée de toute ma vie.
Puis, après le déjeuner, nous sommes revenus nous allonger, sauf que cette fois, c'est lui qui s'est blotti contre moi, ses bras entourant ma taille et sa joue contre le haut de ma poitrine. Nous avons somnolé à moitié dans ce cocon réconfortant qu'était cette étreinte. J'aime cette manière qu'on a d'être ensemble : protecteur, tactile, rassurant. Son contact, sa présence près de moi, c'est ce que je préfère.
Mes doigts descendent doucement vers sa joue que je caresse et il me serre un peu plus contre lui en grognant. Je fonds littéralement devant ce tableau craquant.
— Je dois appeler ma mère, je murmure.
Il marmonne quelque chose d'inaudible et je décide de réveiller cet ours en le grattouillant à sa partie sensible que j'ai découverte tout à l'heure : ses aisselles. Immédiatement, Thomas fait un bond et me lâche, une plainte s'élevant. Je m'empresse alors de me lever en riant avant qu'il ne m'emprisonne à nouveau dans ses bras. Je le vois ouvrir un œil qui me fusille du regard avant de se recroqueviller contre mes couettes.
— Méchante, fait-il d'une voix ensommeillée. T'es vraiment une chieuse, je le savais.
— Et toi, un pot de colle, répliqué-je sans pitié. Je n'en ai pas pour longtemps, promis.
— Mouais mouais.
Je le laisse se plaindre tout seul et récupère mon portable avant de sortir dans le couloir de mon étage. Une fois la porte fermée, je m'éloigne un peu et compose le numéro de ma mère, un peu stressée.
Je dois attendre quelques sonneries avant qu'elle ne décroche. Sa voix retentit dans le combiné, à la fois surprise et émue de mon appel.
