PDV Raphaël

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Je détournais le regard quand le regard noir de Marina croisa la mien. Léo lui dit qu’ils prendraient la moto pour aller chez le gars de leur classe avec qui ils travaillent. Ils montèrent tout deux a l’étage, avant, ils seraient aller dans la même pièce mais maintenant, c’était chambre a part.

Lana s’approcha de moi et me chuchota dans l’oreille :

« Si ils partent tout les deux, ça veux dire qu’on sera seul...»

Je fronçais les sourcils. Elle est sérieuse de me faire des avances comme ça ?

Je levais les yeux au ciel.

« Faut que j’aille parler a Léo.» dis-je en la décalant pour pouvoir passer

Je montais les escaliers et entrais dans la chambre sans toquer. Je trouvais Léo torse-nu en train de regarder son armoire pour trouve un tee-shirt.

Je me mis derrière lui et entourais sa taille de mes bras.

« Celui-là.» dis-je en pointant un sweat

Il le mit, j’allais m’écarter mais il me retient par le bras et m’attira a lui, il cella nos lèvres.

« Merci pour ton aide mon homme !»

Je souris et l’embrassa a mon tour. La porte s’ouvrit, c’était Marina, je vis un voile de tristesse emplir ses yeux mais elle cacha rapidement ses émotions et dit :

« Je ne voulais pas vous déranger, je viens juste chercher mon haut que j’ai oublié ici mais ne vous inquiétez pas, plus aucune affaire qui m’appartient ne se trouvent dans cette pièce, c’est comme si je n’avais jamais été ici !»

Cette phrase me brisa le cœur. La femme de ma vie prit son haut posé sur une chaise et disparue.

Léo s’assit sur son lit, il prit sa tête entre ses mains. Je m’approchais de lui.

« Tu crois qu’on l’a perdu ?» demanda t-il

Je ne répondis pas, je me posais moi aussi cette question.

J’hésitais longuement mais je finis par lui dire :

« Tu sais que si tu allais t’excuser, il y a des chances pour que tout redevienne normalement ? lui dis-je doucement
- Je ne suis pas le seul fautif dans toute cette histoire. me dit-il
- Je sais que j’ai ma part de responsabilité mais tu sais aussi que je sais mettre ma fierté de côté pour aller m’excuser.
- Je sais le faire aussi.»

Il commençait a devenir froid. Je savais qu’il s’emportait vite mais il fallait qu’il comprenne les choses.

« Non, tu nous fais de pauvres petites excuses a chaque fois mais cette fois ci, un simple «pardon» ne suffira pas.»

Au bout d’un moment, il finit par me dire :

« Mais de toute façon, elle a Nicolas.»

Je soupirais et je m’assis en tailleur par terre devant lui.

« Tu sais très bien qu’il ne c’est rien passé entre eux.
- Non ! On en sait rien ! Tu les as bien vu ce midi non ? s’énerva t-il
- Oui et tu as aussi bien vu qu’elle était surprise d’être aussi proche de lui.
- Peut être mais elle ne c’est pas décaler.» dit-il sèchement

Je réfléchis quelques instants.

« Tu sais, vous vous ressemblez bien plus que ce que vous pensez.
- C’est a dire ?
- Si vous aviez eu une dispute ou elle te reprochait d’être trop proche d’une fille et qu’elle te dise les mots blessant que tu lui as dit, tu aurais réagis de la même façon. Tu te serais encore plus rapprocher de la fille juste devant elle, uniquement pour l’énerver. Et ne le nie pas ! Tu le sais aussi bien que moi que j’ai raison !»

Il leva les yeux au ciel, il savait que j’avais raison.

Quelqu’un toqua a la porte et Marina passa sa tête au travers de la porte. Elle n’avait jamais toquer a cette porte.

« Adrien m’a envoyer un message pour me prévenir que Jeanne été arrivé et il nous demande si on va bientôt arriver. Il faut partir.
- Nicolas ne te suffit déjà plus ? T’as besoin d’Adrien aussi ?» lança Léo

Mon Dieu retenez moi, je vais l’étriper !

Je lui lançais un regard d’incompréhension. Je soufflais bruyamment et me levais. Je me dirigeais vers Marina, j’allais prendre son visage entre mes mains mais elle eut un léger mouvement de recul. Mon cœur se serra mais je continuais mon veste, je me penchais vers elle mais elle s’écarta. Sans un regard, elle tourna les talons et descendit. Mon cœur se brisa intégralement.

Léo m’attrapa doucement la main mais je me dégageais et descendis a mon tour. Je trouvais Lana, dont j’avais oublier la présence, assise sur le canapé avec un verre d’eau dans les mains, elle nous fit un grand sourire.

Léo arriva et Marina et lui partirent.

Les voir comme ça me faisais énormément de mal.

Je m’appuyais au comptoir du bar et Lana s’approchait de moi, elle mit les doigts sous mon menton et me fit relever la tête. Elle était proche. Trop proche. Mais je n’eus pas la force ni le courage de la repousser. Après tout, la seule fille que j’aimais venais de me repousser et l’homme de ma vie était mal.

Elle se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur les miennes.

Les troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant