chap 16

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Il eut un faible sourire :

« Je ne veux pas t’utiliser de la façon dont tu m’as proposé. Mais je veux bien que tu m’aide a l’oublier. Je veux m’amuser comme je ne l’ai jamais fait pendant des jours et des jours, je veux me le sortir de la tête, je veux faire la fête ! Et pour ça, j’aurais besoin d’un cavalier...
- Enfin !» s’écria t-il

Il éclata de rire.

« Je croyais que dans cette ville, personne ne voulait s’amuser ! Je ne suis pas du genre a rester sagement assis toute la journée sur une chaise, a faire mes devoirs en rentrant le soir, me coucher a neuf heure et recommencer le lendemain. Alors bien sur que je suis d’accord ! Mais...»

Il me regarda de la tête au pied :

« Tu ne peux pas y aller comme ça...
- C’est pour ça que je voulais aller chez Raphaël pour me changer et aussi me doucher...
- C’est partit !» dit-il en attrapant ses clé de voiture.

Il m’aida a monter dedans, je mis la musique a fond dans sa voiture et il éclata de rire.

« Merci de... de ne pas faire ce que je t’ai suggéré... Même si ça ne m’aurait pas dérangé le moins du monde de sortir avec toi...»

Je lui fis un immense sourire et on arriva.

« Si Raphaël et Léo sont la, tu pourrais m’aider pour les évité ? Ils ne me laisseront jamais sortir ce soir si ils voient mon état.»

Il hocha la tête et m’aida a sortir de la voiture et a monter les escaliers, les garçons n’étaient pas encore la. Il fut très étonné de voir des valises dans ma chambre, je lui ai dis que je faisais du tri dans mes vêtements mais ça ne le convainc pas mais il ne me posa aucune question.

Je trouvais une robe bleu bustier longue pour cacher ma blessure a ma jambe, pour celle de l’épaule, il me suffira de mettre mes cheveux dessus.
A la douche, l’eau était toute rouge et le jet de la douche me faisait mal, lorsque je me séchais, je fis très attention a ce qu’elle ne ressaigne pas. Je sortis de la salle de bain, maquillée et coiffée. Je retrouvais Nicolas sur mon lit allongé, il avait une chemise et un pantalon noir. Je fronçais les sourcils :

« J’ai eu le temps de faire un aller-retour. Tu ne veux pas que je te désinfecte l’épaule ? Tu es sure de vouloir commencer maintenant ?
- Oui. Je veux bien merci.»

J’étais déterminée a m’amuser, je ne voulais pas passer une soirée de plus a pleurer a cause de mes deux...exs... et je ne voulais surtout pas être ici quand ils rentreront...

Il me suivit dans la salle de bain, je lui donnais du désinfectant et du coton. Je me mis dos a lui, il prit doucement mes cheveux dans sa main et les décaler, ses yeux s’écarquillèrent face a la blessure. Il souffla un bon coup et commença a appliquer doucement du produit dessus. Je fermais les yeux et me mordit la lèvre pour éviter de crier.

« C’est fini. Annonça t-il au bout d’un moment
- Tu peux me faire la jambe aussi ? Et avant que tu ne demande, oui je suis sure de vouloir aller en soirée.»

Il hocha, je m’assis sur le rebord du lavabo, le pied sur le rebord de la baignoire, il prit un petit tabouret dont on se sert pour mettre nos habits lorsque nous allons a la douche. Il regarda la blessure puis colla mes genoux en fronçant les sourcils.

« Quoi ? lui demandais-je
- Je vois ta culotte sinon... expliqua t-il gêné
- Et alors... t’as déjà vu le reste ! riais-je étonnée par mes propres propos
- Oui peut être mais ça me déconcentre. J’y vais.» dit-il en riant avant de poser le coton sur ma jambe

Mais cette fois, je ne pus retenir un cri. Dix minutes plus tard, on sortit de la salle de bain.

« Ou est ce qu’on va aller ? demandais-je soudainement
- J’avais déjà une soirée de prévue donc on va aller la bas, tu ne vas pas connaître beaucoup de monde par contre, ça ne te dérange pas ?
- Pas le moins du monde !» dis-je en attrapant mon sac
On allait sortir mais la porte s’ouvrit sur Léo et Raphaël, le soulagement de me voir sur leur visage fut frappant, Léo ouvrit la bouche pour parler mais il vit nos tenus.

« Désolé, on est attendu ! Bye bye !» m’écriais-je en poussant Nicolas hors de la maison

Cette soirée et les jours qui suivirent furent presque identique, touts les soirs, Nicolas et moi allâmes a des soirées, nous bûmes beaucoup, nous nous embrassâmes beaucoup aussi. Nous nous étions mis d’accord pour que si on avait envie de s’embrasser, on le faisait, si on avait envie de plus, on le faisait mais on n’était pas en couple pour autant.

Pour ce qui est des cours, je ne fichais plus rien, la bonne élève abonnée aux bonne notes a disparut.

Je vois ma mère désormais tout les deux ou trois jours.

Et je vois ce soir mon père pour sa soirée d’ailleurs, elle restera gravée dans ma mémoire jusqu’à la fin de mes jours.

Nicolas n’avait pas pu m’accompagner ce soir, il va voir ses parents.

Je mis ma dernière trouvaille, une robe, le bustier était plein de perles turquoises et la jupe, aussi turquoise que les perles était en dentelle. Elle était magnifique.

La maison, enfin, si on peut appeler sa une maison, m’éblouira toujours. Le soleil commençait a se coucher, des dizaines de petite lumière éclairaient cacher dans la pelouse. Des dizaines de personnes étaient déjà arrivée et des dizaines d’autre étaient en train d’arriver a leur tour.
Mon père était a l’entrée et saluait tout le monde. Il me fit un immense sourire quand il me vit, prit ma main et me fit tourner sur moi même.

« Tu es magnifique.»

Je lui répondis par un sourire et entrais. Un buffet a volonté était installer au fond de la pièce et de l’autre côté, un buffet pour les boissons avec deux serveurs. Des gens de tout âge étaient présent, jeune comme plus âgé.

Je repérais Juliette parmi tout les invités, elle était en pleine discutions avec un garçon qui était dos a moi, soudain, il partit, énervé.

Je m’approchais d’elle et elle me prit dans ses bras, elle demanda quelques choses a boire pour moi au serveur puis m’amena a l’extérieur pour pouvoir parler tranquillement.

Au bout d’un moment, elle me posa une question que je redoutais particulièrement :

« Tu as réfléchis a ce que je t’ai dis la dernière fois ?»

Oui, oui, j’avais réfléchis, bien réfléchis.

« Oui et je veux vous aider. Je ne connais certes pas papa aussi bien que toi ni même le gang mais je ne peux pas le laisser faire du mal au gens car il n’est pas bien ou qu’il ne prend pas le temps de réfléchir. Je veux vous aider.»

Elle me sauta dans les bras tout en me remerciant.

« C’est ici que ce cache mes deux filles !»

On se retourna pour voir notre père arrivait, Juliette me chuchota qu’elle m’enverrais un message pour en reparler.

Mon père me prit par le bras, et nous fit rentrer a l’intérieur.

« Excusez moi tout le monde !» s’écria a mon père

Tout le monde dans la pièce se tut et se tourna vers nous.

« Je vous présente ma fille aînée Marina.»

Je ne m’attendais pas a être présentée a tout ces gens.

Est ce qu’il vient de me présenter a son gang ?

Ils m’applaudirent et quelques minutes plus tard, ils reprirent tous leurs conversations.

« Je veux te présenter quelqu’un. Viens, suis moi.»

Les troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant