chap 28

634 38 1
                                    

Je fermais mon ordinateur et pris tout les feuilles que je mis sur mon bureau sous des livres.

« Tu faisais quoi ?
- Rien d’important. Répondis-je précipitamment
- Je peux te parler ?»

Je hochais. Je ne leurs avais pas encore pardonner, je revoyais de temps en temps l’image d’eux avec elle dans mes rêves ou alors quand je les regardais mais on n’a jamais eu de vrai discussion par rapport a ça.

Et puis, je leurs en veux mais je sais aussi que d’une certaine façon, je les ai trompé aussi avec Nicolas la première fois...

Il s’assit sur le lit a côté de moi, les mains croisées, il soupira et se lança :

« Je sais que tu nous en veux pour...Lana. Et on le comprend totalement mais, tu ne sais pas toute l’histoire... Elle nous a...obliger a le faire.»

Je me relevais, mais bien sur ! La colère reprit le dessus.

« Attends, elle nous a vraiment obliger. Elle est venue un jour ou tu n’étais pas la et nous a montrer des... Photos sur son ordinateur. Au début, c’était des photos ou tu dormais, tu étais en pyjama ou en maillot de bain mais au fur et a mesure, tu avais de moins en moins de vêtements, tu étais en train de te changer, ou de te doucher. Elle nous a dit que si nous ne faisions pas tout ce qu’elle nous disait, elle publierait ces photos. Puis au fur et a mesure qu’elle nous demander plus de choses, elle sortait plus de clichée, de toi mais de nous aussi. Alors on n’avait pas trop le choix, on voulez te protéger avant de savoir vraiment quoi faire avec elle.»

Mon sang se glaça dans mes veines, je serrais les poings et les dents. Une immense et forte colère me prit. Comment avait-elle oser ? Mais pour qui elle se prends a faire ce genre de chose ? Comment est-elle entrer dans la maison ? Et dans ma chambre ? Ou même dans la salle de bain quand je me douchais ?

Un frisson parcourut mon corps face a tout ces questions.

Ils l’ont fait pour te protéger.

« Je comprends mieux pourquoi vous m’avez tromper alors... Euh merci ?»

Je m’assis a côté de lui, il fallait que je lui dise pour Nicolas...

« Je dois aussi te dire quelque chose. Quand Nicolas et moi, nous vous avons surpris a la fête de Lana, on est rentrer chez eux et on a continuer a boire, moi pour oublier ce que je venais de voir et lui parce qu’il pensait continuer la fête. Il parlait sans arrêt de ce qu’on avait vu, il faisait des blagues, il riait et c’était très douloureux alors je l’ai embrassé pour le faire taire et puis...»

Il se leva d’un coup, dans ses yeux bleu je voyais la tristesse et la douleur provoquer par mon aveu.

« Je crois que ce serai mal vu si on t’en voulait aussi...»

Je ne répondis rien et quelques instants plus tard, il sortit de la chambre.

Je savais qu’il allait sûrement le dire dès maintenant a Léo et d’un côté, j’en étais soulagée, je leurs avais enfin annoncer et ce n’est pas moi qui vais devoir le dire a Léo, c’est sa réaction qui me faisait le plus peur. Non pas que Raphaël ne puisse pas ce mettre en colère mais Léo peut dire des choses blessantes juste pour me blesser autant que je le fais souffrir.


« Prête pour cette nouvelle journée Mini Micka ?» me dit Diego avec un faible sourire

J’ai appris hier qu’Axel était le meilleur ami de Diego... J’avais mal pour lui, les trajets en sa compagnie m’ont fait apprendre a le connaître alors je n’aimais pas le voir dans cette état.

Hier, c’était l’enterrement d’Axel, je n’y suis pas allée, je ne me sentais pas a ma place, je ne le connaissais pas, alors j’ai préféré laisser les amis et la famille entre elle.

Diego se gara et dès que je sortis de la voiture, mon regard s’arrêta sur Lana. Ma colère repartit d’un coup.

Je laissais la portière ouverte et mon sac dedans et m’approchais d’elle d’un pas décidé.
Elle me sourit en me voyant arriver mais ma main parti toute seule et vient s’écraser sur sa joue.

« Comment a tu oser les menacer ? En plus avec des photos de moi ?» lui crachais-je au visage
- Je ne sais pas de...»

Je la coupais en lui enfonçant mon poing dans son ventre.

Je ne me souvenais pas être aussi violente... Mais peut importe, Juliette m’a appris a me battre et a me défendre alors autant en profiter.

Elle poussa un cri de douleur, je la tirais par les cheveux pour relever son visage.

« Ne t’approche plus jamais d’eux tu m’as bien comprise ?
- Marina lâche la !» cria Nicolas en arrivant en courant derrière moi

Diego arriva avec mon sac et un petit sourire au lèvre. Je me retournais vers Nicolas et la poussa vers lui, il l’aida a se relever, il me lança un regard étonné et de peur, je lui rendis un regard de haine pure.

J’espérais tellement que ce ne soit pas lui le père !


Le soir, mon père vient dîner avec nous, j’avais peur que la raison de sa venue était qu’il avait découvert que quelqu’un c’était introduit dans son bureau mais non, il voulait nous annoncer qu’il faisait un repas dans son appartement, le sur-lendemain soir lui et qu’on était tous inviter.

Je fus sidérée de voir a quel point il se fichait de la mort d’Axel. Il ne dit même pas un mot pour lui, un sourire de soutient. Rien du tout.


Juliette m’aida a me préparer, elle m’avait trouver une robe très belle et qui n’étais pas près du corps, comme ça, je pouvais encore un peu cacher le fait que je suis enceinte... Même si ça commence a devenir difficile.

Je me suis déjà inscrite a des cours en lignes pour arrêter le lycée.

En sortant de la chambre, prête, je tombais nez a nez avec mes deux hommes.

Anciens Hommes !

Chut !

Bref, ils était tout les deux beaux dans leurs chemises et pantalons ! Ils me firent un petit sourire.

On avait décidé de s’accorder une deuxième chance alors on verra bien comme les choses évoluent et comment ils réagiront face au bébé...

Mais je décidais de ne pas y penser maintenant, ils me laissèrent passer devant eux et on descendis tout les trois.

On monta tous dans des voitures et on se rendit chez mon père. Déjà que je trouvais la maison du gang luxueuse maintenant, le mot «luxe» me semblait bien faible...

La décoration était principalement faite de marbres, le sol était gris, les mur blanc. Des tables noires étaient disposé en cercles avec de nombreux plats et petit-four ainsi que des coupelles de champagne. Je vis aussi une table de boisson de tout genre avec un homme derrière, il se tenait droit, le regard face a lui comme si il attendait les commande, ce qui était sûrement le cas d’ailleurs...

Ma sœur me coupa dans mon observation de la pièce en m’attrapant par le bras et elle me chuchota :

« On doit fouiller le bureau de papa ce soir !
- Mes filles ! Vous vous cachez ici !» nous interrompit mon père

On se tourna vers lui, il portait un costume qui lui allait très bien, noir avec la chemise blanche. Il nous fit un grand sourire et nous prit par les bras, il voulait nous présenter a des connaissances... On passa la première heure a sourire a des gens et a leur dire des «ravie de vous rencontrer», «enchantée»...

Mais je fus «sauvée» par quelqu’un que j’aurais préférée ne jamais revoir de ma vie.

Les troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant