chap 27

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« Je... je ne savais pas que vous aviez une mission ce soir. S’excusa mon frère
- On sait ne t’en fait pas. On ne t’en veux pas. Mais ton père nous a envoyer chercher des armes mais pas avec le gang de Martin, un autre avec qui nous n’avions jamais travailler. Et Axel a... expliqua Max
- Le prix qu’il avait fixé était bien trop élevé que celui au départ alors Axel a... continua Kyle
- Il l’a fait remarquer et le chef la tuer. Dit Diego
- Comme ça. Pour pas grand chose.» termina Augustin

Je ne connaissais pas, ou très peu Axel mais je ne pouvais pas croire qu’il était mort. Ce n’était pas possible.

Les larmes me montèrent aux yeux et je pris Victoria dans mes bras, voyant qu’elle aussi était mal, elle le connaissait mieux que moi.

Mickaël, que je n’avais pas vu partir, revint avec des trousses de premier secours. J’en pris une. Mickaël s’occupa de Kyle car c’était le cas le plus grave, Victoria de Augustin, je me dirigeais vers Diego et les deux autres vers Max.

« Viens, en premier, on va nettoyer ta...Blessure.
- Je te suis mini Micka !» plaisanta t-il mais dans sa voix, aucune joie n’était présente

Il enleva son tee-shirt et s’appuya contre le lavabo. Je lui passais en premier un coup d’eau puis il serra les dents et je le lui désinfecta.

« Comment tu t’es fait ça ?
- Couteau. Mais ne t’en fais pas, l’autre est plus amoché que moi !»

Je lui bandais et je passais a d’autre blessure plus superficielle.

« En temps normal, j’aurais adoré que tu t’occupe de moi ! Je crois que je vais t’embaucher comme infirmière a temps plein !
- Non, je ne veux plus jamais a avoir a soigner l’un d’entre vous.» dis-je

Il me fit un sourire triste et me pris dans ces bras, je fus étonnée de son geste mais je crois qu’on en a tout les deux besoin alors je ne m’écartais pas.


Deux heures plus tard, tout le monde partit se coucher. Mickaël dormait a point fermer mais moi, je n’y arrivais pas. Je ne pouvais pas fermer les yeux, je revoyais sa cesse la balle dans le bras de Kyle, l’entaille dans le ventre de Diego, les visages enflé par les coups et la phrase, «Axel est mort» tournait en boucle dans mes oreilles. Je n’arrivais pas a croire qu’un gamin de quoi ? Dix-neuf-vingt ans venait de mourir par balle a cause d’un trafique d’arme qui ce serait mal passer.

Je savais dans quoi je m’embarquais quand j’ai dis oui a Juliette mais je ne pensais pas que les choses allaient si loin !

Je me relevais, je n’arriverais pas a dormir. Je me dirigeais dans ce que je pensais être ma chambre et me retrouvais face a Léo et Raphaël, emmêler l’un a l’autre. De les voir comme ça me fit mal au cœur mais en même temps, cela m’apaisais, mal car je leurs en voulais encore beaucoup et que je voulais être dans ce lit avec eux mais ça m’apaisais de savoir qu’ils seront prêt a rentrer dans un gang pour rester près de moi alors que tout s’écroule.

J’avais lu les papiers pour les tests ADN, il me fallait quelques choses contenant leurs ADN. J’allais dans la salle de bain et trouvais ce que j’étais venue chercher. Je pris deux petites pochettes et un ciseau, je m’approchais doucement d’eux et coupais une minuscule mèches de cheveux a Léo, juste derrière l’oreille, je fis la même chose a Raphaël puis je retournais dans ma vraie chambre.

Il ne me manquait plus que des cheveux de Nicolas. Je n’ai pas eus beaucoup de nouvelles de lui depuis que je suis ici, peut être que sa mission de me surveiller est terminer. Mais je trouvais qu’il y était aller fort, si il devait juste me surveiller, il n’avait pas besoin de m’avoir dans son lit !

Je me recouchais, en vain. Je me relevais et descendis dans la salle a manger. Mon regard se posa sur une porte. La seule personne que j’avais vue la franchir, c’était mon père. Une sorte de bureau je suppose. J’essayais d’ouvrir la porte qui évidement ne s’ouvrit pas.
Je posais la tête sur la porte. Cette journée finissais ou commençais définitivement mal.
Bon. SI j’étais une petite clé de bureau top secret ou est ce que je me cacherais ?

Je passais les doigts sur le tour de la porte, pas de compartiment caché, du moins, aucune que je ne sentis avec mes doigts. Je regardais sous et dans les pots de plantes au alentour et même de toute la pièce. Rien.

Je relevais la tête et mes yeux se posèrent sur le bol, enfin, saladier ou alors pot de fleur, dans lequel tout le monde mettais ses clés une fois rentrée.

Personne n’irais chercher dedans, c’est trop flagrant qu’aucune clé importante ne se trouve dedans.

Et c’est exactement pour ça que je me précipitais vers lui, je le vidais sur le sol, je remis dedans toutes les clés de voitures ou alors les clés de la porte d’entrée. Il m’en restait huit. Je les pris toutes et m’approchais de la porte.

Non. Pas elle. Non. Toujours pas. Non plus. Encore non. Elle ne rentre même pas !

Je regardais la dernière clé. Tout mes espoirs reposait sur elle.

Il te faut vraiment du sommeil si tout tes espoirs pèsent sur une clé.

La ferme petite voix, je préférais quand tu étais sympa.

Je pris une grande inspiration et insérais la clé dedans. Mon dieu ! Je faillit pleurer de joie quand elle se tourna dedans.

Il faut vraiment que je me calme, ça doit être les hormones qui me jouaient des tours...
Soudaine, je me figeais. Si il y avait quelques choses d’important dedans, il fallait que je le prenne en photo. Je repris la clé et remontais doucement et pris mon téléphone sur la table de nuit de mon frère.

J’entrais enfin dans cette mystérieuse pièce.

J’allumais la lumière et refermais immédiatement derrière moi, face a moi, un grand tableau blanc avec plein de chiffre sans aucunes autres indications. Il y avait un bureau mais sans rien dessus, les étagères aussi étaient totalement vide.

Je pris quand même en photos le tableau, peut être que les chiffres diront quelques choses a Juliette ou Mickaël.

« Tu es sur que ça ne te dérange pas de m’héberger comme ça ? demandais-je faussement gênée
- Non bien sur que non. Tu sais que tu peux toujours compter sur moi.» me répondit Nicolas en me lançant un coussin.

Dans l’après-midi, j’étais allé retrouver Nicolas en lui demandant si je pouvais venir dormir chez lui, j’ai utilisé je ne sais combien d’excuses et je crois qu’il les a toutes crues... Je lui ai dis que je n’en pouvais plus de venir constamment avec une dizaine de personne et que je ne pouvais pas me réfugié chez ma mère car elle partait pour le week-end...

Qu’est ce que je ne ferais pas pour un test ADN !

« Je suis désolé si ça fait longtemps que je ne suis pas venue te voir...» dis-je

Je n’étais pas gênée de ne plus le voir, au contraire, maintenant, je me sens observée en continue, partout, j’en deviens presque paranoïaque !

« Ne t’en fais pas, je comprends que tu ai des choses a faire ailleurs. Mais tu es la pour l’instant alors profitons !»

Je lui rendis son sourire et il lança le film qu’il avait choisit.

Trad. Très tard. Je me réveillais. J’ai faillis passer a côté de la raison de ma venue ! J’étais toujours sur le canapé et constata que lui aussi. On c’était tout les deux endormis devant la télé. Je pris mon et pris une autre pochette et des ciseau, a lui aussi, je lui coupais une mèche de cheveux et me rendormie une fois l’avoir mis dans mon sac.

Je trouvais une pauvre excuse le lendemain matin pour partir rapidement et allais au laboratoire. Javais pris rendez-vous la veille pour être sure d’être reçue.

Une heure plus tard, me voila enfin sortit !

Je rentrais et allais sur mon ordinateur. Ce n’est que deux heures plus tard que je me rendis compte sur quel site j’étais. Sur des sites de prénoms ! Il y avait des listes et des listes de prénom féminins ou masculins et j’en notais quelques uns sur une feuille.

On toqua doucement a la porte et je relevais la tête. Raphaël était debout dans l’embrasure de la porte.

Les troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant