chap 19

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Je raccrochais et retournais dans la cuisine, Léo et Raphaël nous avaient invité pour le déjeuner, ils voulaient aussi qu’on aille se baigner mais il avait commencer a pleuvoir alors Lana, qui évidemment était la, avait amener des films.

Nicolas était avec moi dans la cuisine alors que les trois autres étaient dans le salon mais comme on avait une cuisine a l’américaine, on entendait tous ce qui ce disait des deux côtés.

« Il n’y a plus de sauce tomate !» me dit Nicolas quand je rentrais dans la cuisine.

Il était en train de lécher son doigt...

« Dis plutôt que tu la toute mangée...
- Oui c’est vrai j’avoue... Les magasins doivent encore être ouvert, il est onze heure...
- C’est dimanche, je suis pas sure. Mais n’y va pas, on vas faire quelque chose d’autre a la place.
- Non je vais y aller, ça fait trois jours que tu as envie d’en manger, je vais pas te laisser comme ça ! On ne laisse pas une femme enceinte comme ça !
- Je ne suis pas enceinte ! m’indignais-je
- Peut être mais tu as des envie de femme enceinte. Me taquina t-il
- Non, j’ai juste envie de manger des pâtes bolognaise c’est tout !
- Si tu le dis !» dit-il en levant les épaules avec un grand sourire

Je me tournais vers l’évier et croisais les yeux de Léo juste au dessus du plan de travail. Ces yeux étaient comme des éclairs.

« Je vais y aller, a tout de suite !» dit Nicolas en me prenant par les hanches et en m’embrassant dans le coup.

Je fus gênée, Léo et moi n’avions pas rompu le contact visuel pendant le baiser de Nicolas... quand je m’en rendis compte, je détournais les yeux.
Nicolas partit et je tournais le dos aux garçons, je me servis un verre d’eau et pris une gorgée en écoutant leur conversation. Je sais que ce n’est pas bien mais je suis dans la pièce avec eux après tout...

« J’ai pensé a quelque chose. commença Lana
- A quoi ? demanda gentiment Raphaël
- La dernière fois, j’ai lu un article dans un magasine qui parlait des couples a trois, les trouples je crois et apparemment, ça fonctionne bien pour certain. Ça vous direz pas ?»

Je manquais de recracher ce que j’avais dans la bouche.

« Oui réfléchissez. On couche ensemble tout les trois, et aussi a deux, on est toujours ensemble et ça marche bien pour l’instant non ? Pourquoi ne pas vouloir essayer ?
- C’est compliquer et bizarre comme concept... Raphaël commençait a paniquer
- Si c’est ce que pense Nicolas et Marina qui t’inquiète, ils comprendront notre relation, ce sont nos amis, et frère, si ils voient que nous sommes heureux, ils le seront pour nous aussi.»

Tu parles ! Bien sure que je serais la plus heureuse du monde pour eux ! Mais qu’elle ironie !

« Je ne suis pas sur qu’il comprenne non... dit Léo
- Mais peut importe de leur avis ! Les garçons, voulez vous qu’on sorte ensemble ?» demanda officiellement Lana en se levant

Je lâchais le verre que j’avais entre les mains et il vient s’écraser par terre, je me rendis compte que je pleurais quand une larme vient se poser sur mon épaule. Les deux garçons me regardèrent surpris avant qu’ils puissent dire quoi que ce soit ou même avancer d’un pas. J’étais déjà a la porte et sortais en courant sous la pluie.

Elle avait oser poser la question et aucun des deux n’avaient répondu un «non», je sais que je ne dois rien attendre eux mais merde moi je les aime !

Dehors, il pleuvait et il faisait froid, ce qui reflétait parfaitement mon humeur du moment. Mes larmes coulaient a flots et brouillaient ma vue. Mes pieds me guidaient vers un endroit qui m’étais pour l’instant totalement inconnu.

Je rentrais dans quelqu’un, je m’excusais et relevais la tête.

Je me fais dégager de la et vais chez Raphaël et maintenant que je pars de chez lui, je retourne ici...

La porte s’ouvre et ma mère me fait face avec étonnement.

« Marina mais qu’est ce que tu fais ? Tu pleure ? Viens, rentre il fait froid dehors. Tu n’as pas de vestes ? me questionna ma mère en me faisant entrer
- Qui c’est ?» demanda Adam de sa grosse voix

Je me sentais nauséeuse et j’eus juste le temps de courir vers l’évier avant de vomir. Ma mère m’attrapa les cheveux tout en me caressant le dos.

« Je veux qu’elle parte de chez moi !
- La ferme Adam ! C’est pas le moment !
- Je ne veux pas la voir chez moi !"

J’entendis un bruit et voulus venir en aide a ma mère mais quand je relevais la tête, je fus prise d’un vertige et m’évanouis.

Les troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant