chap 29

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« Je ne te remercierai pas si c’est ce que tu attends.
- Pourquoi tu agis comme ça avec nous ? Qu’est ce que nous t’avons fait ?
- Tu n’as plus a faire semblant Nicolas, je sais que vous travailliez pour mon père, je sais que votre mission était de me surveiller mais vous avez un peu dévier de la mission non ? Avec ta sœur et ces photos et toi qui fais tout pour m’avoir dans ton lit ! Tu me dégoûte, je ne veux plus te revoir ! Et en plus tu...»

Je m’arrêtais avant de lui balancer quelque chose que je regretterais de lui avoir annoncer en premier.

« Et je quoi ? Finis t’as phrase.
- Non, je ne te dois rien.»

Je vis ma sœur en face de moi qui me faisait des signes, je la rejoignis, elle me fit signe de me taire, elle leva sa main, elle avait autour d’un doigt, une clé.

« En haut des escaliers, deuxième portes a droite. Je fais diversion.»

Et elle disparut en me laissant la clé dans la main.

Je soupirais bruyamment, j’en ai marre de tout ça, je veux que ça ce finisse, je veux retrouver une vie normale ou mon père n’est pas un grand chef de gang que j’essayais de coffret avant d’accoucher !

J’essayais de repérer les escaliers, ils étaient a l’autre bout de la pièce. Je me frayais un chemin parmi la foule et tombais nez a nez avec Léo et Raphaël, ils voulurent me dire quelque chose mais je passais devant eux sans m’arrêter. Je trouvais enfin ces escaliers et montais. Mais une fois que je fus en haut, je me collais au mur, deux hommes étaient devant une porte, sûrement le bureau, Juliette ne devait pas être au courant... Super !

« Marina ? Qu’est ce que tu fais ?»

Je me figeais, Léo et Raphaël m’avaient suivies... Les deux hommes tournèrent la tête, j’allais devoir agir vite.

Je m’approchais d’eux, le premier essaya de me donner un coup par la droit, je l’évitais de justesse, j’attrapais son bras et répliquais en lui enfonçant mon genoux dans son ventre, son collègue se mit derrière moi pour m’attraper, je lui mis un coup de coude dans la mâchoire ou le nez je ne sais pas mais il saigna. La premier essaya de me repousser mais je lui cogna la tête contre le mur et il perdit connaissance sous la violence du coup. Le deuxième, se mit face a moi avec une arme a feu pointé dans ma direction. Il ne fallait surtout pas qu’il tire, le bruit alerterait tout le monde en bas.

Je me mis face a lui, les mains en l’air et m’accroupis un peu, il relâcha un peu sa prise sur son arme et j’en profitais pour lui donner un coup de pied dans le bras, son arme tomba, je lui mis un autre coup dans les cotes cette fois puis de l’autre côté et pour finir, un crochet dans la tempe. Il s’écroula par terre.

Je ne savais pas combien de temps ils vont rester inconscient, il fallait que je fasse vite.
Je relevais la tête. J’avais oublier les deux garçons ! Ils me regardèrent avec des yeux horrifiés, je m’occuperais d’eux tout a l’heure.

J’ouvris la porte et jurais. Un immense bureau était au centre de la pièce avec dessus, une bonne dizaine de pile de papier, deux bibliothèques pleines de documents et d’autre meuble aussi.

Faire vite tu parles !

Je sortis mon téléphone de poche et me dirigeais vers la première pile, j’essayais de prendre le plus de photo possible et surtout de tout remettre a sa place, même si mon père allait savoir que quelqu’un est rentré avec les deux gardes inconscients devant la porte.

Les feuilles étaient plutôt des notes, des chiffres écrits en gros, en italique, de toutes les couleurs, des lettres aussi, il devait sûrement utiliser un code couleurs ou un truc du genre. Mais je ne m’attardais pas dessus, tout ce que je puisse prendre, je le pris.

Trois quart d’heure plus tard, je ressortis, sinon mon absence allait se faire remarquer.

Léo et Raphaël étaient toujours devant la porte, je ne dis rien, eux non plus. Quand je croisais le regard de Juliette, je reçus une adresse de sa part.

C’était sûrement le point de rendez-vous convenu avec Martin.

Je sortis de l’appartement et il me fallut quelques minutes pour comprendre que j’étais suivies.

« Vous ne pouvez pas venir avec moi.» dis-je en me retournant vers mes deux amoureux.

Non ! Ce n’est plus tes amoureux ! ce sont tes exs !

Pas ce soir petite voix ! Tait-toi seulement.

Ils levèrent les épaules et continuèrent de me suivre.

« Je ne veux pas que vous veniez ! Restez profiter de la fête.
- Non.» dit Léo sans me regarder

Je soupirais et continuer d’avancer. Tant pis pour eux !

L’adresse envoyé était un parc pas très loin de l’appartement de mon père.

Assis a une table de pique-nique, Martin et cinq de ces hommes.

« Qu’est ce qu’il font la ? Et ou est Juliette ? demanda Martin
- Pourquoi tu retrouve le gars qui nous a kidnapper ? coupa Raphaël
- Elle n’a pas pu sortir de la soirée et eux, ils sont digne de confiance. Enfin, je crois. dis-je en me tournant vers eux
- Peut importe, tu as trouver des choses ?
- Oui. Mais je ne comprends rien a tout ce qu’il y a d’écrit.»

Je sortis mon téléphone et lui passais. Il défila toute les photos.

« Harry ? Peut être que tu comprendra mieux que moi ton frère.» dit Martin en donnant mon téléphone a un des cinq hommes.

« Frère» ? c’était lui mon oncle contre qui mon père a tirer et dont il ne sait pas qu’il est toujours en vie !

Il me fit un grand sourire avant de saisir le téléphone. Il pâlit immédiatement.

« C’est pire que ce qu’on croyait. Tout ça la, c’est du trafic oui mais pas seulement du trafic d’arme ou de drogue, non, certain ce sont d’organe, d’enfants et de femmes.»

Mon cœur s’arrêta de battre, Léo me rattrapa avant que je ne m’écrase par-terre. Il m’assit sur la banc de la table, ma vision se brouilla.

Mon père ? Du trafic humain ? Non non non non c’est impossible. Ça ne peut pas être vrai. Non non. Je dois être en plein cauchemar. Non.

Je perdis le cour de la conversation mais une phrase me fit ressortir de ma panique.

« On ne peut pas l’envoyer en prison avec ça.
- Comment ça ? m’écriais-je
- C’est codé et peut de gens peuvent le comprendre. Un flic te rira au nez si tu lui montre ces photos. me dit mon oncle ?
- Donc si je comprends bien, il faut des aveux ? demandais-je remontée.
- Oui. Ça sera déjà beaucoup plus présentable que ça.
- O.K, très bien, vous voulez des aveux, je vais chercher des aveux.» dis-je en me levant

Je récupérais mon téléphone et partis en courant vers l’appartement de mon père.

Je me plantais devant lui et il fronça les sourcils.

« Tu saignes ?» dit-il en regardant mon épaule

Je la regardais, oups, j’avais encore le sang du garde sur mon épaule.

Je le pris par le bras de force et l’amena sur le balcon, la ou il avait moins de monde.

Je le pris dans mes bras et glissais mon téléphone dans sa poche.

Ben quoi ? Dans les films ça marche ça non ?

Les troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant