chap 12

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Une fois dehors, j’avançais sans aucun but. Mon téléphone sonna, c’était ma mère.

Depuis que je sais toute la vérité, on s’appelait et se voyait régulièrement bien que les choses soient encore un peu étrangement entre nous, ça commençait a aller mieux.

« Salut Marina !
- Coucou maman.
- J’ai convaincue Adam que j’allais faire les courses, tu m’accompagne ? Comme ça, je peux te voir et je ne mens qu’a moitié a Adam.
- J’arrive.»

Je ne voulais pas rentrer chez moi, enfin, si j’en avais encore un, je ne voulais pas voir Léo ou Raphaël.

Je la vis devant le magasin, elle me sourit et me prit dans ses bras.

« Comment va tu ? me demanda t-elle
- Ça va.» mentis-je

Elle me sourit et regarda ma tenue.

« Y aurait-il un garçon dont tu voudrais me parler ?» dit-elle en voyant mon tee-shirt

Je lui souris. Je lui dis seulement qu’il y avait un garçon avec qui je m’entendais très bien, je n’entrais pas dans les détails et ne lui donnais pas de nom. Elle m’appris aussi qu’elle et mon père avait discuter et qu’il avait accepter de l’aider pour le problème «Adam».

« Salut ma belle ! C’est Raphaël qui fait le repas !» lança Léo quand j’entrais dans la maison.

Dès que j’entendis sa voix, mon cœur se serra. Il me sourit mais le perdit quand il me détailla de la tête au pieds.

« Il est a qui ce tee-shirt ?
- Laisse la Léo ! Tu viens m’aider ?» demanda Raphaël

Je ne répondis rien, je ne pouvais pas, j’avais une boule dans la gorge. Raphaël me sourit et s’approcha de moi, il m’embrassa et me prit par la main.

Des images de la scène que nous avons surpris hier soir me revinrent en mémoire. Je voyais Léo et Raphaël embrasser Lana, leurs mains sur leurs corps.

En sentant les larmes arrivaient, je me décalais pour échapper a son emprise et montais les escaliers, ils m’avaient suivis mais je leurs claquais la porte au nez et la fermais a clé juste avant de m’effondrer sur le sol. Je réussis a me lever et je m’allongeais sur mon lit.

Je ne sais pas combien de temps j’ai passé a pleurer mais je dus m’endormir, je fus réveillais par des coups sur ma porte.

« Marina ? Faut que tu te lève si tu ne veux pas être en retard.» me dit Raphaël derrière la porte

J’ouvris et sans un mot pour lui, j’allais a la salle de bain, je me douchais et essayais de cacher tant bien que mal mes yeux rouges et tout les autres signes que j’avais passé la nuit a pleurer.

Je descendis et trouvais les deux raisons de mes pleurs a table en train de manger, ils me sourirent et se levèrent quand j’arrivais mais je détournais le regard et partis sans déjeuner.

Je n’arrivais pas a leur faire face, juste de les voir me rappelais la scène, les entendre rire, sourire et me dire de gentille chose me rappelais qu’ils c’étaient bien moquer de moi !

Comment avais-je pu ne rien voir ? Elle était la régulièrement mais jamais je n’aurais penser qu’elle tenterait le coup avec eux et encore moins qu’ils ne la repoussent pas ! Qu’est ce que j’avais bien pu avoir fait pour qu’ils aillent voir ailleurs ? Avais-je dis quelque chose ? Si c’était a cause de Nicolas, dès qu’on c’est réconcilier, j’ai mis de la distance entre nous, enfin, sauf la nuit dernière mais si je ne les avais pas vu, il ne ce serait rien passer entre nous !

Je m’en voulais tout autant que je leurs en voulais.

En classe, je ne leurs parlais que très peu tout en les regardant, j’essayais de trouver des choses qui pourrait m’affirmer que tout ce passais bien sous mon nez.

Le midi, je réussis a prendre Nicolas a part et on ne mangea que tout les deux. Je ne voulais pas être avec eux et je ne voulais pas que Nicolas leurs en parle.

« Tu vas bien ? demanda Nicolas suspicieux
- Je...non. Je suis juste très fatiguer et je m’inquiète pour mon père. Mentis-je a moitié, en effet, j’étais fatiguée mais ce n’était pas pour ça que je n’aillais pas bien... Et je commençais aussi a m’inquiétais pour mon père, je n’ai presque pas eu de ses nouvelles depuis un moment.
- Tu as essayé de l’appeler ?
- Non, je m’étais dis que je le ferais aujourd’hui si je n’avais pas eu de nouvelles.»

Il me sourit. Je m’entendais bien avec lui, j’ai eu peur que notre nuit change les choses entre nous. En effet, c’est le cas mais j’avais peur de perdre notre complicité. Je sentais bien qu’il voulait plus que de l’amitié mais il semblait prêt a attendre le bon moment pour en discuter.

Le soir, j’évitais encore les deux garçons et montais m’enfermer dans ma chambre.

« Salut papa.
- Salut ! Désolé de ne pas t’avoir contacter plus tôt mais j’essayais de trouver du travail, une maison et une école pour Juliette, j’ai aussi aider ta mère avec son nouveau compagnon. Ma semaine a été chargé.
- Ne t’inquiète pas. Comment va Juliette ?» demandais-je

Je n’avais pas beaucoup pu lui parler quand on c’est rencontrer et depuis, je n’attends qu’une chose, découvrir ma petite sœur. J’avais tant souffert quand mon frère a disparut que je ne veux pas être ce genre de sœur pour elle.

« Elle va bien. J’ai trouvé une maison. Je vais faire une petite fête pour fêter notre retour, je ne sais juste pas encore quand.»

J’acceptais, tout ce qui pouvait me faire sortir de cet endroit était une bonne chose encore plus si je pouvais revoir mon père et Juliette.

« J’ai un petit service a te demander... commença mon père
- Oui ?
- Pourrais-tu venir garder Juliette mercredi après-midi ? J’ai un entretient d’embauche et je ne voudrais pas la laisser seule.
- Bien sur !» répondis-je directement

La maison de mon père était immense ! Elle avait deux étages, un énorme jardin et du portail, je pouvais voir une grande piscine.

« Marina !» s’écria une voix

Juliette arriva en sautillant et m’ouvrit le portail, elle hésita quelques instants avant de me prendre dans ses bras. Elle me fit entrer et visiter la maison, toutes les pièces étaient plus grandes les unes que les autres. Sa chambre était rose et grise, vue sur la piscine. Un immense lit était en plein milieu et un très grand dressing était ouvert, il y avait des jouets dans toutes la pièces.

On s’installa et je jouais avec elle jusqu’à ce qu’elle me demande de mettre un film. Elle choisit un dessin animée.

J’ouvris les yeux et me relevais au moment ou le générique de fin commença.

« Salut la marmotte !
- Je me suis endormie ?» pour seule réponse, ma sœur éclata de rire

J’avais une douleur a l’épaule, j’essayais mais elle ne passa pas.

Mon père rentra et ils me proposèrent de rester manger avec eux.

Je retrais un peu tard le soir et évidement, Léo ne put s’empêcher de faire des commentaires... Mais je ne les écoutais pas et montais encore une fois dans ma chambre.

Après une énième mauvaise nuit, j’allais encore au lycée mais cette fois, quand je voulus monter a mon cour du début d’après-midi, je vis Juliette devant ma salle. Je fronçais les sourcils.

« Il faut que je te parle.»

Les troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant