chap 30

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Je lui chuchota a l’oreille :

« Je sais tout.
- Qu’est ce que tu sais ma chérie ? dit-il en riant, étonné par min étreinte
- Je sais que tu fais du trafic d’armes et de drogue mais aussi du trafic humain. D’enfants, de femmes et d’organes.»

Je le sentis se figer dans mes bras.

« Quoi ? Mais qu’est ce que tu raconte voyons ? Moi du trafic ? D’arme oui tu le sais et de drogue, oui je dois bien l’avouer mais humains ? D’où te viens cette idée ? dit-il avec un rire nerveux
- Je ne sais pas, on m’a mise cette idée dans la tête.
- Qui ça ?
- Je crois qu’il s’appelait Harry...» dis-je en m’écartant et levant les épaules

Je le vis pâlir face a mes révélations ou mes connaissances.

Bien que je voulais qu’il avoue pour le trafic humains, il en avait déjà beaucoup dit, tout ça devait lui valoir quelques années dans une cellule.

Je lui souris et tournais les talons, parmi la foule, je trouvais Juliette, je la pris par le bras et lui chuchota a l’oreille :

« Il faut récupérer mon téléphone dans sa poche avant d’ici une heure.»

Elle hocha la tête et retourna a sa conversation.

Je savais qu’elle voulait me parler de ce que j’avais trouvée et pourquoi mon téléphone était dans la poche de papa mais elle ne me dit rien, ce n’était ni l’endroit ni le moment de poser des questions.

Je pris un verre de champagne est m’appuyais contre un mur, d’ici, je pouvais voir tout les invités, dix minutes plus tard, mon père monta les escaliers, en colère, suivis de deux de ses gardes.

Les gardes devant la porte devaient encore être dans un sale état car un des deux gardes redescendit pour ce mettre en plein milieu des escaliers pour monter la garde.
J’étais sur que si on coupait la musique, on allait entendre mon père crier dans son bureau.

Un long moment après, je vis Juliette monter les escaliers, elle chuchota quelque chose a l’oreille du garde et il accepta qu’elle passe.

« Marina, tu es ici ! Ça fait plus d’une heure qu’on te cherche !»

Je ne tournais pas les yeux vers Léo et Raphaël mais j’entendais dans la voix de Raphaël qu’il était paniqué.

Juliette descendis les escaliers, je me tournais vers eux, leurs donna mon verre de champagne :

« Je vous expliquerais tout plus tard.»

Je suivis Juliette dans l’entrée, on sortit et sur le trajet jusqu’au parc, je lui expliqua tout ce qu’il venait de ce passer. Elle non plus n’en revenait pas de ce qu’on avait découvert cette nuit.

Une fois avec Martin et oncle Harry, on écouta l’enregistrement que mon téléphone venait de faire.

Après notre conversation, mon père est donc monté dans son bureau :

« Qu’est ce qu’il c’est passé ?
- Une fille est venue et...
- Et elle vous a cassez la figure comme ça ?»

Il eut un silences puis mon père continua :

« A quoi est ce qu’elle ressemblait ?
- Euh, elle était brune, et portait une robe bleu. Dit un des gardes
- Marina. Alors c’est comme ça qu’elle a su pour le trafic.» dit-il pour lui même

Il continua plus fort :

« Vous allez mettre tout ces papiers dans des cartons et les amener dans l’autre planque.
- Bien chef.»

On entendait les gardes farfouillaient par-ci par-là puis mon père chuchota :

« Dans quoi est ce que tu t’ai fourré Marina ? Pourquoi est ce que tu mets ton nez dans mes affaires ? Mais surtout comment tu as su pour le trafic humain ? Comment tu as fait pour décoder mes documents ?»

Le reste de l’enregistrement était principalement des ordres de mon père pour ces gardes puis Juliette qui arrive et récupère mon téléphone.

« Je dois bien avouer que c’était bien trouver comme plan. Tu m’étonne. Bravo.» me dit mon oncle en s’asseyant a côté de moi.

Je lui rendis son sourire.

Je rentrais a pied avec Juliette, on pensait que ce n’était pas très loin mais on mit plus d’une heure pour rentrer. Mais ça ne me dérangea pas, j’avais besoin de prendre du recul face a tout ça. Dès le lendemain matin, un colis anonyme sera déposé devant le commissariat. Mon père pouvait se faire arrêter a n’importe quel moment...

Lorsque je passais la porte de ma chambre, je trouvais Léo et Raphaël allongés sur mon lit, ils se relevèrent immédiatement.

« Je...Je n’ai pas envie d’en parler. Pas maintenant.» le coupais-je

Raphaël fur le premier a venir vers moi et a me prendre dans ces bras. Je lui rendit immédiatement son étreinte et Léo vient aussi.

« Est ce que vous me pardonnez ? leur chuchotais-je
- Oui. Dirent-ils en cœur
- Et... est ce que vous m’aimez encore ?»

Léo s’écarta un peu, il lança un regard a Raphaël.

« Oui on t’aime encore. On ne peut pas oublier Marina comme ça !» ria t-il

J’embrassais Raphaël en premier car c’était le plus proche puis Léo.

« Je vous aime aussi.» dis-je

Ils sourirent tout les deux et m’embrassèrent a leurs tours.

Saut de trois semaines

On ne vit aucune policier arriver dans les trois semaines suivant le dépôt du colis mais par contre, ce matin, dans la boite au lettre, je reçus trois lettres.

Quand je vis le nom du laboratoire de tests ADN, mon cœur rata un battement.
J’avais de plus en plus de mal a cacher ma grossesse...

Il faut que j’en parle avec les garçons.

On c’était remit ensemble tout les trois, bien que ce soit plus compliqué de cacher notre relation ici que chez Raphaël...

L’après-midi, je les invitais dans un café, il fallait que je leurs parle.

Ils parlaient de tout et de rien et moi, je n’écoutais pas trop, j’étais très stressée, j’avais peur de leur réaction et j’avais aussi peur qu’ils m’en veuillent de ne pas leurs en avoir parler plus tôt...

Il y a quelques jours, j’ai fais une nouvelle échographie, et je connais le sexe de mon bébé !

Mais je n’ai pas oser ouvrir les enveloppes du test ADN, j’ai trop peur du résultat...

« Tout va bien Marina ? Tu as a peine toucher a ton café.
- Non. Enfin oui ça va mais il faut que je vous parle. Mais j’ai peur.
- Peur de quoi ?
- De votre réaction, je le sais depuis longtemps mais je ne vous en parle que maintenant et j’ai peur que vous m’en vouliez et en plus, je ne sais pas comme vous dire ça et je...
- Respire, ça va aller. Qu’est ce qui ce passe ?»

Les troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant