chap 31

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Je vis dans leurs yeux l’inquiétude alors je pris mon courage a deux mains et sortis les trois enveloppes de mon sac, je les posais sur la table de façon a ce qu’ils ne voient pas le nom du laboratoire.

Je les avais seulement ouverte pour savoir quelle enveloppe parlait de qui mais je n’ai pas regarder le résultat, alors j’avais aussi marqué le nom du garçon concerner dessus. Et je sortis aussi les deux échographies, j’en posais une devant chaque garçons, face caché. Ils froncèrent les sourcils et je leurs fit signe de regarder.

Mon cœur battait fort. Je vis leurs yeux s’écarquillaient au fur et a mesure qu’ils comprenaient ce qu’il se passait.

« Tu...Tu...
- Comment...»

Léo posa ses coudes sur la table et mit son visage dans ses mains et Raphaël posa la tête sur la table.

« Je suis vraiment désolé de vous le dire que maintenant.»

Ils ne répondirent rien.

« C’est une fille.»

Léo me regarda avec un petit sourire et un regard plein de larme mais doux.

« Je suis désolé. Vraiment. Je ne vous en ai pas parlez plus tôt car j’avais peur, peur de votre réaction mais surtout peur du père... D’après les docteurs, je suis tombée enceinte au moment ou j’ai découverts que vous m’avait trompée. La veille j’avais couché avec vous et le lendemain avec Nicolas...» dis-je en baissant le regard

Raphaël releva la tête, il avait une larme sur la joue.

« Donc, tu sais maintenant qui est le père ?
- Oui et non. J’ai fais des tests paternels pour savoir, je vous ai pris une mèche de cheveux...
- Quoi ?
- Peut importe. J’ai donc fait les tests pour vous trois. Les résultats sont arrivés ce matin. Je ne les ai pas encore ouverts. Je voulais le faire avec vous.»

Je retournais les enveloppes, ils les regardèrent toutes les trois. Léo fit un geste dans la direction de la sienne mais Raphaël l’arrêta :

« Non. Je veux savoir pour Nicolas mais si ce n’est pas lui le père, je ne veux pas savoir lequel de nous deux l’est.» dit-il

Je hochais la tête, j’étais totalement d’accord avec eux, je ne voulais pas que ça fasse une différence entre eux, je les aimais de la même façon tout les deux.

Léo hocha a son tour et Raphaël prit l’enveloppe de Nicolas.

Pendant ses longues minutes qui suivirent, j’avais l’impression que le monde c’était arrêter. Quand soudain :

« Je vais être papa !» s’écria Raphaël en se levant avec un grand sourire contagieux
Plusieurs personnes se tournèrent vers lui et l’applaudirent, on éclata de rire tout les trois.

Tout le stress de ces enveloppes partit d’un coup. Nicolas n’était pas le père ! Quel soulagement !

Léo et Raphaël se prirent dans leurs bras puis ils m’obligèrent a me lever et a venir avec eux.

« On peut aller acheter un doudou ? demanda timidement Léo
- Mais oui ! On y va ! Bien sur !»

Raphaël était surexcité !

On paya le café et on sortit, ils me prirent tout les deux par les bras, on monta dans la voiture de Léo et on alla dans le premier magasin qu’on trouva pour bébé.

Dès qu’on rentra dedans, je tombais amoureuse d’une peluche lapin couleur crème aux oreilles roses.

Je les regardais de loin faire le tour du rayon et observer toutes les peluches. Ils avaient bien réagit et les voir comme ça, heureux, et se chamaillant pour savoir quelle peluche notre fille préférera entre les deux qu’ils venaient de choisir me réchauffais le cœur et me faisait les aimer encore plus.

J’étais persuadée qu’ils m’en voudraient de leurs avoir caché mais n’était apparemment pas le cas...

Voyant que je les observais, ils se tournèrent vers moi et me montrèrent leurs trouvailles, Léo avait trouver un petit éléphant et Raphaël un petit coussin en forme de cœur.

On était allongé sur mon lit, Léo avait la tête sur ma poitrine et caressait mon ventre et Raphaël juste devant et le regardait aussi.

« Je t’aime. dit Léo
- Moi aussi. Répondis-je en passant la main dans ses cheveux.
- C’est pas a toi que je parle mais a notre fille.»

Raphaël éclata de rire et Léo me jeta un petit regard amusé.

Tout ce passait bien jusqu’à...

Je vis une ombres sur le balcon, je me relevais, surprenant les deux garçons et soudain, un son sourd et on se retrouva propulser par terre, les vitres se brisèrent et des hommes armés entrèrent dans la maison, je vis vaguement «police» écrit dans le dos en gras.

Un agent nous cria quelque chose que je ne compris pas puis il pointa son arme vers nous et continua de crier.

Léo se releva et attrapa l’arme de l’agent et la lança loin dans la pièce.

« Arrête !» parviens-je a crier

Il se figea, il venait de voir le dos d’un agent et compris qui ils étaient.

« Allongez-vous sur le sol les mains en l’air ! cria de nouveau le policier
- Mon père, Brian est en bas, dans la cuisine.» dis-je

Le chef fis signe a deux de ses compagnons de les suivre et un seul agent resta avec nous, il passa les menottes a Léo et Raphaël et vient vers moi :

« Pas elle ! Elle est enceinte s’il vous plaît !
- Ne t’en fait pas, j’ai pas pour habitude de mettre des menottes sur le ventre mais sur les poignets.» dit sarcastiquement l’agent

Il me prit les poignet mais ne les serra pas trop.

Quelques instants plus tard, la porte s’ouvrit un agent tenait mon frère par le bras, il le lança dans la chambre, il était salement amochée, une entaille a la lèvre, il avait reçut un bon coup a la joue mais dans ses yeux, la haine et la rage étaient bien présente.

« Tu va bien ?» me demanda t-il

J’allais répondre mais le bruit de coup de feu me coupa dans mon élan. L’échange de coup de feu dura un long moment et pour la deuxième fois dans la journée, j’ai encore eu l’impression que le monde s’arrêtait de tourner.

Un groupe d’agent entra et prit chacun d’entre nous.

Je fus heureuse et soulagée de voir que tout le monde de la maison était en vie, blessée mais en vie.

Heureusement que Juliette n’était pas ici aujourd’hui !

Les murs de la maison étaient plein d’impact de balle, beaucoup de vitre étaient brisée, des meubles cassés, les lustres, aux sols.

Dehors, une petites dizaines de voiture de polices, tout les portières étaient ouvertes, signe qu’ils étaient sortit précipitamment.

On me fit monter dans une et par la fenêtre derrière un arbre, je vis Martin, il me fit un signe de tête, que je lui rendis et la voiture démarra.

Au poste, j’eus le droit a un interrogatoire, ils avaient reconnu ma voix dans l’enregistrement, ils me demandèrent alors pourquoi je voulais envoyer mon père en prison, tout ce que je savais, ce que j’avais fais.

Je leurs expliqua tout sans dénoncer Martin, je dis juste «l’ennemi» de mon père ou « l’autre chef». Je savais qu’il n’était pas un sain mais je ne voulais pas le dénoncer alors qu’il m’avait aider.

Le soir, ils me relâchèrent. Je retrouvais dehors, mes compagnons, ma mère et ma sœur.

« Ils nous ont relâcher, voyant qu’on ne savait rien.
- Et Mickaël ?
- Je n’ai pas encore réussis a le voir mais apparemment, il ne veut pas coopérer. Pourtant, j’ai entendu un agent dire qu’il pourrait s’en sortir avec un sursit probatoire et une amende. Me dit ma mère
- C’est vous la mère de Mickaël ? coupa un policier
- Oui c’est moi.
- Venez, vous allez pouvoir lui parler.»

Ma mère se précipita a la suite du policier.

Le lendemain, mon frère sortit ainsi que quelqu’un de la maison, comme Diego, Augustin et Max, les autres, je ne sais pas ce qu’il va leur arriver.

Mon père prit la prison a perpétuité.

Je me sentais coupable, c’était mon père quand même que je venais d’envoyer en prison mais en même temps, soulagée un peu, il ne pourrait plus faire du mal a personnes. A aucuns enfants, aucunes femmes, plus d’armes, plus de drogue. Fini.

Je retournais vivre chez Raphaël avec mes deux amours.

Mickaël habitait chez ma mère, ils voulaient réellement recommencer leurs relations a zéro et il venait souvent nous voir quand même.

Pour Juliette, normalement, ça aurait du être Mickaël qui aurait du obtenir sa garde car c’est le plus âgé de nous deux mais a cause de son sursit, c’est moi qui l’ai obtenue, quelque semaine après l’arrestation, j’ai eu dix-huit ans. Alors elle est venus vivre chez Raphaël aussi. Elle était un peu perdu au début de nous voir tout les trois en couple mais bon, maintenant, c’est devenu normal.

Au début, j’allais voir mon père toutes les semaines, il savait que c’était a cause de moi qu’il était la, je m’excusais a chaque fois mais il ne me parlait pas, il restait assis, a fixer un point derrière moi.

Puis j’ai commencé a venir moins régulièrement, environ deux fois par mois et j’ai commencé a arrêter de m’excuser, je lui parlais, de tout et de rien.

Au bout d’un long moment, il a commencer a me répondre.

Pour ma fille ? Tout va bien, on lui a trouver un prénom, Emily. On lui a déjà préparer une chambre et on a hâte de son arrivée !

Les troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant