Chapitre 34 : Déclaration de guerre

138 9 0
                                    

Petite précision pour ce chapitre et quelques-uns qui vont suivre: un des personnage a un rhume. Les lettres m, p ont été remplacées par la lettre b et la lettre t est remplacée par la lettre d. Si les phrases demeurent trop incompréhensibles, n'hésitez pas à me le signaler et je mettrais une traduction sous le chapitre pour chacune.

Merci de votre compréhension et bonne lecture!


_________________________________


Ophélia avait pris une douche et se tenait désormais assise sur le bureau, à côté de son père. Elle avait enfilé une veste par-dessus ses vêtements, ce qui ne l'empêchait pas de frissonner. Avec le manque de sommeil et les brusques changements de températures qu'elle connaissait, elle avait attrapé un rhume. Un rhume! Il n'y avait qu'elle pour tomber malade dans un moment pareil...

L'adolescente se moucha bruyamment après un petit éternuement. Son père n'arrêtait pas de lui lancer des regards narquois. Ses éternuements étaient de petits "atchi" discrets et il avait un malin plaisir à lui faire remarquer que ses éternuements avaient beau être très mignons, ça ne faisait pas sérieux du tout.

Lui aussi s'était changé. Le milliardaire avait désormais le fameux tee-shirt "Je suis un naze irresponsable", qu'Ophélia lui avait offert quelques années plus tôt après son retour d'un bref séjour en Afghanistan qui avait mal tourné.

-Je vous ai préparé une base de donnée sur le Mandarin, monsieur, grâce aux données du S.H.I.E.L.D., du FBI et de la CIA, lança J.A.R.V.I.S. Initialisation de la reconstitution virtuelle de la scène de crime.

Tony projeta la reconstitution face à lui avec les informations sur le Mandarin.

Ophélia scruta la scène.

-OK, répondit le milliardaire. Qu'est-ce que ça donne?

-A la base, il s'agirait d'un bot indien corrombu du sanscrit mantrin, qui signifie conseiller ou binistre, l'informa sa fille. C'édait un didre donné aux officiers de la Chine, bêbe s'il s'agit d'un bot édranger à la langue chinoise.

-D'où tu sors ça, morveuse?

-Du sais ma beilleure amie qui est coréenne et qui va régulièrebent en Chine ou qui rendre en Corée pendant ses grandes vacances. Figure-doi qu'elle me ramène des cadeaux et qu'elle a la bondé de ne pas choisir le pedit bonubent dans la boule à neige bais des livres d'hisdoire chinois ou coréens.

Elle éternua.

-Et d'où tu sais parler chinois?

-J'ai eu des cours d'initiations bendant deux ans et sinon J.A.R.V.I.S. est beilleur que Google en draduction. C'est bratique de savoir barler chinois de nos jours, comme bour l'arabe ou l'espagnol. C'est une des langues que je dois abrendre d'ici dix ans.

-Tu es si...

-Indelligende? Berveilleuse? Imbrévue?

-Arrogante!

-Drait de famille!

Tony leva les sourcils et reprit son étude des informations collectées à voix haute.

-Une technique empruntée aux guérillas sud-américaines...

-Bas faux.

-Parle comme un prêcheur baptise...

-Comme doi bourré! Je savais bien que cede banière de barler me disait quelque-chose.

-Il y a tout un cérémonial autour de lui, une sacré mise en scène.

RealtaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant