Chapitre 69 MADISON

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MADISON


Je suis en train de danser avec les filles. Comme des folles. Mon homme, mon amour, mon mari me regarde et je me sens belle...

Tout à coup, des bras câlins m'enlacent.

- et si on filait...

Ohhhh...

- on peut?

- il est 18h30, notre hélico est là depuis une heure et demi, donc oui on peut...

Je sens une vague de chaleur monter en moi.

Partons, allons à Veniiiiiise!

- on se barre, lance mon étoile à la cantonade.

Il va attraper sa mère et la soulève en tournant.

- merci maman! c'était super!

Quand il la repose, elle est toute rose d'émotion, je rajoute mon grain de sel et valide que cette journée restera comme un moment parfait dans ma mémoire. Je vais embrasser tout particulièrement Martin en le remerciant pour le bras et je me mets à la recherche de mon loulou. Pas dur, il est sur les épaules de Taïs qui dit au revoir à tout le monde. Je le chope au vol et le câline en le ramenant vers Lola.

- tu seras sage?

- oui maman.

- mais non, râle Sacha, on doit s'amuser un peu.

- donc, tu surveilleras que ton papy ne fasse pas de bêtises?

- oh non, c'est chouette un papy qui fait des bêtises.

- voilà, voilà un petit gars qui comprend la vie, allez file prendre ton hélico et ne te tracasse pas.

Lola arrive derrière moi et ajoute:

- il a raison, ne te fais pas de souci et au moindre problème ou doute, je t'appelle, comme on a dit, d'accord?

- oui bien sur. D'accord.

- je t'aime maman, profites bien de tes vacances.

- on ira ensemble la prochaine fois, promet Taïs, Nat et Jo y vivent, Papy et mamy y ont une maison, il y a plein de raisons pour que toi aussi tu découvres Venise.

- d'accord.

- aller, on file, une douche et on se sauve.

- au revoir maman, au revoir papa...

Il a dit ça comme on raconte un rêve et gagne un gros câlin paternel. Taïs me soulève dans ses bras et me ramène à notre bungalow. Nos bagages sont prêts. Je me jette sous la douche et vois bientôt débarquer un gros chat en mal de caresses.

- est ce que tu crois... pouvoir attendre d'être dans l'avion?

OK, c'est carrément une proposition indécente mais... on est marié, je peux donc lui parler de mes fantasmes sans complexes, non?

Il fait mine d'être choqué et réponds que, oui, bien sur, il veut tout savoir de mes fantasmes. Un sourire à faire brûler toutes les petites culottes de l'univers se dessine sur son visage, quand il commence à me savonner partout, partout puis décrète que l'un n'empêche pas l'autre alors que moi, je ne suis plus en état de rien objecter!

- oh putain, j'ai rêvé de cette douche toute la journée, s'extasie t il assis par terre comme toujours sous l'eau tiède, moi sur ses genoux. Tu étais comme une déesse dans ta robe...

Je lui réponds que lui en short et rien d'autre avec ses muscles et ses tatouages, il aurait foutu le feu à une culotte de prof de math et ça le fait rire.

Pouvoir y croireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant