Après avoir lâcher ce que nous avions sur le cœur. Nous sommes partis avec Hinata rejoindre nos amis qui devaient certainement nous attendre depuis un petit moment. Je ne sais pas exactement combien de temps nous sommes restés à pleurer sur notre défaite et à se confier l'un à l'autre. Mais tout ce que je sais c'est que mon esprit était moins endolori quand je me suis retrouvée face à mon équipe. Je m'en veux d'un côté d'avoir laissé Jun, seule dans son coin. Je me suis enfouie sans savoir même si mon amie avait besoin de moi ou pas ... De mon côté, j'ai eu Hinata pour me réconforter, même si j'en avais aucune idée que nos chemins se croiseraient à ce moment-là. Je ne peux m'empêcher de m'en vouloir de l'avoir laissé alors que d'habitude nous affrontons ensemble nos malheurs ... Son regard blessé par la défaite de notre équipe est une chose que j'ai due mal à accepter...car au fond je n'aime pas voir ma meilleure amie dans cet état... Je n'aime pas la voir attrister... ça me fait du mal aussi.
D'autant plus que la culpabilité est montée plus forte quand j'ai vu son visage retrouvé de son éclat en me voyant. La première chose qui est sortie de ses lèvres fines lorsque nos yeux se sont croisés a été : « Tu te sens mieux Haru-chan ? », en me serrant fort dans ses bras comme pour me consoler à nouveau. Je n'avais jamais vu autant de tendresse venant de sa part envers moi. C'était chaleureux et doux. Et quand je me suis excusée de n'être pas être restée avec elle, Jun m'a simplement répondu d'un sourire affectueux.
Les garçons sont arrivés peu de temps après, suivi de Hinata qui était parti les chercher pendant notre petite réunion d'équipe. Mes yeux se sont posés immédiatement sur la démarche frêle de Noya venant jusqu'à moi. Son regard livide et sa joie de vivre éteinte, voilà bien une chose qui me blesse tout autant qu'une défaite.
Et au moment où nous voulions s'adresser la parole depuis tout ce temps où nous ne nous étions pas vus, le coach Ukai est arrivé en compagnie de notre entraîneuse et de Takeda-sensei nous annonçant qu'il nous invitait tous à manger.
***
Bar Osuwari
Un vrai festin se trouve devant nous, des sushis, des nems, des tempuras, du gyoza, des onigiri et de nombreuses spécialités japonaises encombrent la table de tous les côtés. Tout semble si succulent mais le goût de l'appétit est absorbé par mon chagrin... même si pourtant mon estomac cri famine.
Je relève légèrement la tête pour observer mes amis tout autour de moi, leurs visages si faibles me nouent le cœur encore une fois. Jun à ma droite et Kageyama de l'autre aucun des deux ne semblent ouverts à la discussion. Je décide alors de regarder face à moi, là où Noya-kun s'était installé quelques minutes plutôt - ce dernier louchant sur le plateau de viandes qui se trouve juste devant nous deux. Intriguée je pose aussi mon regard sur ce qui semblait être très appétissant dans les yeux de Noya. La viande si bien disposée dans le plat et fumante encore, fait plutôt son petit effet à mon ventre asséché.
— Désolé de débarquer avant l'ouverture, s'excuse Ukai à la serveuse.
— Tu parles ! Tu viens toujours à cette heure-là ! annonce-t-elle en partant de l'autre côté le plateau dans les mains.
Nos regards se dirigent instantanément vers la serveuse et Ukai en train de discuter et observons ce dernier revenir à la table, s'asseyant au côté de Onishii et Mr Takeda.
— À force de solliciter vos muscles en courant et en sautant, vous risquez l'élongation. Après un match, la fibre musculaire est fatiguée. Mangez, ça la remettra en état. Ainsi vous gagnerez du muscle. Et vous deviendrez plus forts. Alors mangez, ordonne-t-il. Vous avez besoin d'un vrai repas.
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Le secret de nos cœurs / Haikyu /
Hayran KurguMoi c'est Haru Suzuki. J'ai 16 ans et ma plus grande passion dans la vie c'est jouer au volley-ball. Depuis quand ? Depuis qu'un ballon au couleur bleu et jaune ait atterri dans mes mains et q'un garçon a l'esprit vif et enfantin soit venu à ma renc...