33 | Libération sauvage

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Je dois avouer être fière de moi

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Je dois avouer être fière de moi. Je suis parvenue à libérer tout ce que j'avais sur le coeur tout en restant cassante. Enfin, je ne pense pas que ma petit tirade ai blessé Noah mais une chose est certaine, il est contrarié. 

Tu ne m'as pas brisé

— Pense ce que tu veux, prononce-t-il simplement. Tu sais, des filles comme toi, j'en ai rencontré des dizaines. C'est marrant, vous tenez toutes le même discours et pourtant, vous finissez toutes au même endroit : dans mon lit.

— Change de disque, il est rayé. On dirait presque que tu cherches à te convaincre. N'est-ce pas un signe de manque de confiance en soi ?  

— Ne t'inquiète pas, j'ai parfaitement confiance en moi et en toi pour tes capacités sexuelles. 

La rage monte. Pourquoi est ce que chacune de nos discussions tourne autour du sexe ? Et qui est-il pour juger si oui ou non j'ai des talents dans ce domaine ? 

—.  Des capacités sexuelles dont tu n'auras sans doute jamais un aperçu, m'esclaffé-je.

Le brun soupire avec condescendance. 

—   Je ne coucherai pas avec toi, Noah, singe-t-il avec une voix aiguë. Vous dites toutes ça, tous les ans. Tu es pareilles que les autres. 

Pareille que les autres

Ces mots résonnent dans mon esprit. En quoi suis-je pareille que les autres ? J'ai certes flanché une fois en embrassant Noah mais l'erreur n'est-elle pas humaine ? Et puis, il y a un monde entre embrasser et forniquer. 

En parlant d'embrasser... 

—   Pourquoi as-tu parlé à Carter de notre baiser ? 

Je sens le rouge me monter aux joues en même temps que je dis ça. 

—   Je le tiens au courant de mes progrès. Quoi ? se moque-t-il face à mon regard assassin. Tu pensais que tu aurais droit à un traitement de faveur ?

— Je te déteste, craché-je. 

Le brun ricane. 

—   Comme c'est touchant ! Ne te fais pas de soucis, la haine n'empiète pas sur l'attirance sexuelle. Tu peux baiser avec moi sans pour autant renoncer à tes principes. 

Une colère quasiment palpable m'enveloppe. Pourquoi faut-il qu'à chacune de nos altercation, je me retrouve en position de faiblesse ? J'en ai assez de cette défaite permanente. Je ne suis pas un vulgaire pion, mais une personne entière. 

Et puis, être une femme a des avantages. Je peux facilement inverser la tenace et avoir le dessus sur lui. Je peux très facilement le laisser frustré et en colère. Et pour ce faire, je viens d'avoir une superbe idée. 

Je me rapproche de lui. L'irritation dans son regard se dissipe lorsqu'il s'en rend compte, laissant place à de l'incompréhension. Je vais te terrasser, Noah. 

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