Chapitre 13

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- Sa suffit arrêt de bouder et rends moi ma cape ! 

Je m'énerve dans la grotte contre Lupus; alors qu'il me regarde avec ma cape dans sa gueule. Il ne veut pas que je parte et a pris mes affaires pour me retenir. 

- Lupus, arrête de faire ton caca-garou et rends moi ma cape ! 

Je me jette sur lui mais il m'esquive facilement et je tombe la tête la première dans le tas de couverture. Je me retourne vers lui et le vois rire. Il m'énerve, il m'énerve, il m'énerve. Je prends un coussin et lui jette à la figure. 

- T'es qu'un gamin !! 

- Et toi une humaine qui est tombée en beauté. 

Il continue de rire alors que je sers les dents. Tant pis je viendrais chercher ma cape plus tard. Je me dirige vers la brèche et commence à descendre quand je sentis Lupus se pencher vers moi. Je le regarde alors qu'il a toujours ma cape dans sa gueule. 

- Pourquoi tu veux rentrer ? 

- Grand-mère doit s'inquiété et même James est venue me chercher hier. Je suis rester suffisamment longtemps. 

Je n'attends pas de réponse de sa part et continue de descendre. Je saute par terre et secoue un peu ma robe, je sens alors un tissus sur moi je le saisi; c'est ma cape je me tourne vers la brèche mais n'y vois plus Lupus. 

- Merci ! Et arrête de boudé. 

- JE NE BOUDE PAS !! 

Je rigole. " a peine " pensais-je. Je retourne au village en rigolant du caractère de mon petit loup. Je respire à plein poumon l'air frais, alors que je sautille sur le chemin du retour heureuse de ma matinée.

Je rentre dans l'enceinte du village qui s'agite, je fais un détour pour éviter l'agitation de la grande place. Je me dirige vers une grange et prends de la paille. Je joue avec puis les tresses ensemble, je fais un panier asser rapidement. Il pourrait m'être utile quand j'irais chercher des plantes. 

Je soupire et décide enfin de rentrer chez mon "père". En y allant je vois trois grandes calèches avec l'emblème d'une tête de loup sur une lance. Je frémis de peur. Soudain une main se pose sur mon épaule, je me retourne brusquement vers Henri. 

- Où tu étais passé ?! On t'as chercher partout ! 

- Pardon, mais je voulais rester seule. 

- Au péril de ta vie ? 

Cole et Sarah arrivent celle-ci me sautent dans les bras, avant de me repousser pour me crier dessus. 

- Ne pars plus jamais sans prévenir !!! 

J'hoche la tête, Cole pose une main sur mon épaule. 

- Tu vas bien ? 

- Oh oui, oui. Il me fixe peut convaincue, je pose ma main sur la sienne. Il ne sait rien passé, je suis entière. Je me tourne vers les calèches. Mais dites moi plutôt à qui appartiennent ses calèches. 

- Ton père a flipper après l'attaque sur ta sœur et toi. Je lève les yeux au ciel, plus pour ma sœur que pour moi, je pense. Il a donc fait appel à des chasseurs.  

Je me tourne vers la forêt, il faut que je prévienne Lupus au plus vite mais, les autres ne voudront pas me lâcher après mon escapade. Ils me disent de rentrer chez moi pour me reposer et pour plus de " sureté " ils ont décidé de m'accompagner.

On se dirige donc chez moi, quand je vois ma maison entouré de garde dont un qui attire mon regard, il est grand, droit, les yeux sombre, le teint basané et une cicatrice sur son arcade sourcilière droite. 

C'est Erwan, l'ancien palefrenier de ma famille et j'ai également eu une certaine relation avec lui. Sarah pose une main sur mon épaule et me murmure à l'oreille. 

- Alors c'est ce type de garçon que tu aime ? 

- Pas vraiment je le connais c'est tout. 

Je finis par entrer chez moi, sous le regard protecteur d'une partie de la bande. Je regarde mon père en train de discuter avec un homme un peu chétif, qui semble au bout du rouleau, ses cheveux gris et gras tiré en arrière lui donne un air sévère et tyrannique. Il me regarde et je remarque qu'il est aveugle de l'œil gauche avec une énorme trace de griffes qu'il a en travers. 

Je sursaute de peur et détourne le regard en détalant dans ma chambre tremblante. Il est effrayant. Je regarde par dessus la rembarde et le fixe encore une fois. 

- Mais c'est qui ce type ? 

- Il me fait peur. 

Je me tourne vers la personne qui vient de parler; c'est Keila. Elle est caché derrière le lit, emmitouflé dans les couvertures essayant de se cacher. Je détourne le regards et continue de fixer l'homme en pleine discussion avec mes parents. Je me demande de quoi ils peuvent bien parler à voix basse, on dirait qu'ils planifient un assassinat. 

L'homme lèvent les yeux vers moi mais cette fois je ne détourne pas le regard je continue de le fixer; ses yeux gris semble avoir vus l'enfer. Puis je vois ses lèvres presque inexistante s'étirer en un sourire qui me fit frissonner de dégout avec quelques dents absentes et les autres sembles pourris. 

Je le défi du regard avec tous le dédain que j'ai, quand grand-mère entre dans la petite maison tout le monde se tait et mes parents la regardent inquiet. Elle fixe chaque personne présente avec dégout, puis lève ses yeux vers moi. Je lui fait un sourire rassurant qu'elle me renduit rassuré de me savoir enfin rentrer. 

Je descends alors que Keila reste caché en haut. Je sers grand-mère contre moi alors qu'elle commence à pleurer. 

- Où étais-tu passer ? 

Je regarde la table où les autres discutent. 

- Sortons. 

Je prends sa main et on vas à l'arrière de la maison, je commence à parler en chuchotant. 

- Je suis resté avec Lupus dans la grotte. 

- Une grotte ? Je t'ai chercher partout vers la falaise. 

- Au début oui mais vus que je veux l'aider il nous faut un endroit plus grand et plus caché. Si on sort de ce village je te montrerais, promis. 

Je lui fais un autre câlin et regarde vers le village une ombre s'en vas se cacher ailleurs. Je pense immédiatement aux chasseurs. Pourvus que j'ai le temps de prévenir Lupus avant qu'ils ne s'en prennent à lui. 

On retourne à l'intérieur, où je constate que le mystérieux homme n'est plus là, à mon plus grand soulagement. Il me mettait extrêmement mal à l'aise. Quand père remarque notre présence il nous demande de le suivre avec Keila et mère. On arrive à la grande place où père prends la parole en attirant le plus de monde possible. 

- J'ai passé un marché avec les chasseurs. Ils nous débarrasseront du loup qui nous terrorise une bonne fois pour toute. 

Je parle à mère d'une voix basse. 

- Et ils veulent quoi en échange ? 

- Tu ne laisse pas leur chef indifférent. 

Je me tourne vers elle, choqué et terrorisé. Oh non ne me dites pas. 

- Et si ils réussissent, leur chef aura la main de ma fille. Reprends mon père. 

Il finit sous les acclamations des villageois et me saisis le bras. 

- Ne nous fais pas honte et souris. 

Je me tourne vers la foule et fait un faible sourire, alors que mes yeux me brulent dû aux larmes que je retiens. 

La légende du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant